Rue Jean-Dolent
La rue Jean-Dolent est une voie située dans le quartier du Montparnasse du 14e arrondissement de Paris, en France.
14e arrt Rue Jean-Dolent
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Situation | |||
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Arrondissement | 14e | ||
Quartier | Montparnasse | ||
Début | 44, rue de la Santé | ||
Fin | 77, rue du Faubourg-Saint-Jacques | ||
Morphologie | |||
Longueur | 340 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | XVIe siècle | ||
Dénomination | |||
Ancien nom | Chemin Creuse Chemin Biron Rue Biron Rue Alexandre-de-Humboldt Rue Humboldt Rue Biron |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 4791 | ||
DGI | 4879 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierLa rue Jean-Dolent est une voie d'un peu plus de 300 mètres de longueur et d'un douzaine de mètres de largeur qui relie la rue de la Santé à la rue du Faubourg-Saint-Jacques dans le 14e arrondissement de Paris. Orientée est-ouest, cette rue en pente longe la façade méridionale de la prison de la Santé. Dans sa majorité, le bâti date du XXe siècle.
La rue Jean-Dolent est accessible par la ligne 6 à la station Saint-Jacques.
Origine du nom
modifierElle porte le nom de l'écrivain et critique d’art, Charles Antoine Fournier, dit Jean Dolent (1835-1909)[1].
Selon Paul Léautaud (journal littéraire au ), la rue Jean-Dolent a été ainsi renommée à l'instigation de l'écrivaine Aurel : « Je ne sais comment cette sotte et remuante Aurel a obtenu qu’on débaptise la rue Humboldt pour lui donner le nom de Jean Dolent. »
Historique
modifierCette voie est indiquée à l'état de chemin sous le nom de « chemin et voie Creusée » sur le Plan de Delagrive levé vers 1728 et publié en 1733[2] et comme un chemin sans dénomination sur le plan de Jaillot.
Elle prend ensuite, en 1734, le nom de « chemin Biron », à cause des terrains possédés par Gontaut-Biron, puis de « rue Biron », sous lequel elle est annexée par Paris. Renommée « rue Alexandre-de-Humboldt », puis « rue Humboldt », elle prend sa dénomination actuelle par arrêté du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- La rue longe l'arrière de la prison de la Santé.
- Au no 23 se trouvait l'« hôtel particulier de campagne » du maréchal d'Empire André Masséna. L'écrivain Blaise Cendrars y vécut, avec sa seconde épouse Raymone, de 1950 à 1959[3].
- Au no 23 ter : allée Verhaeren, voie privée.
- Au no 27 se trouvait le siège de la Ligue des droits de l'homme, d'où fut lancé l'appel du Front populaire.
Notes et références
modifier- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 672.
- Jean Delagrive, « Neuvième plan de Paris. Ses accroissemens sous le Regne de Louis XV. L'Etendu de la Ville et des Faubourgs... », publié à Paris en 1733, sur le site gallica.bnf.fr
- Laurence Campa, Album de la Pléiade. Cendrars, éditions Gallimard, coll. « bibliothèque de la Pléiade », 2013 (ISBN 978-2-07-013431-1), p. 194 et 206-207.
Bibliographie
modifier- Jacques Lèbre, « Rue Jean-Dolent », Po&sie, nos 122-123, , p. 124-126 (lire en ligne, consulté le ). Via cairn.info.