Rue Guy-de-La-Brosse
La rue Guy-de-La-Brosse est une voie située dans le quartier Saint-Victor dans le 5e arrondissement de Paris.
5e arrt Rue Guy-de-La-Brosse
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Situation | |||
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Arrondissement | 5e | ||
Quartier | Saint-Victor | ||
Début | 11, rue Jussieu | ||
Fin | 14, rue Linné | ||
Morphologie | |||
Longueur | 103 m | ||
Largeur | 13 m | ||
Historique | |||
Création | 1837 | ||
Dénomination | 1837 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 4387 | ||
DGI | 4434 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierLa rue Guy-de-La-Brosse est desservie par les lignes 7 et 10 et à la station Jussieu.
Origine du nom
modifierElle porte le nom de Guy de La Brosse (1586-1641), médecin de Louis XIII et fondateur du jardin des plantes de Paris voisin.
Historique
modifierCette rue est ouverte sur les anciens terrains de l'abbaye Saint-Victor en 1837-1838[1]. sous le nom de « rue Rambuteau » comme l'indique le plan de Paris d'Ambroise Tardieu de 1839 (sans rapport avec l'actuelle rue Rambuteau) date à laquelle elle prend sa dénomination actuelle[2].
Le 11 octobre 1914, durant la Première Guerre mondiale, le no 11 rue Guy-de-La-Brosse est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands[3].
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La rue, sous son nom de « rue Rambuteau » - plan de Paris d'Ambroise Tardieu - 1839
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Rue Guy de la Brosse - plan de Paris Hachette 1894
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- La rue longe de nombreux bâtiments de l'université Paris 6 et débouche sur le campus de Jussieu.
- Gérard Depardieu a habité dans cette rue, notamment durant les évènements de mai 68[4].
- nos 2, 4 et 6 : emplacement du cloître de l’abbaye Saint-Victor[5].
- no 5 : domicile du botaniste Arthur Gris (1829-1872) lors de son décès[6]
- no 12 : le Cercle international de jeunesse y eut son siège à partir de 1928. Il est lié au Centre quaker, auparavant situé avenue Victoria, et qui en 1945 déménage rue Notre-Dame-des-Champs[7].
- no 13 : demeure de la députée communiste Denise Bastide lors de son suicide le [8].
Dans la fiction
modifier- Georges Duhamel, dans Le Jardin des bêtes sauvages (1934), deuxième tome de la Chronique des Pasquier, fait résider l'ensemble de la famille Pasquier dans cette rue qui est très souvent mentionnée et décrite[9].
- C'est là qu'habite également le philosophe Adrien Sixte dans Le Disciple de Paul Bourget.
Notes et références
modifier- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, fac-similé de l'édition de 1844, p. 95.
- Gustave Pessard : Nouveau dictionnaire historique de Paris
- Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
- Gérard Depardieu, émission Conversation secrète, présentée par Michel Denisot, Canal+, 2014.
- Alexandre Gady et Sylvain Pelly, La Montagne Sainte-Geneviève et le Quartier latin, Hoëbeke, (ISBN 978-2-84230-067-8).
- Actes de décès Paris 5e, 20 juillet 1872 (acte n° 1641)-19 août 1872 (acte n° 1868), cote V4E 2991, page 31/31, acte N°1869
- « Le Centre Quaker à Paris », sur quakersenfrance.org (consulté le ).
- L’Aurore, Le suicide de Mme Bastide, député communiste de la Loire, (lire en ligne)
- Georges Duhamel, Le Jardin des bêtes sauvages, Mercure de France, 1934, p. 18, 38-39, 51, 75, 103.