Rue Foch
La rue Foch est une voie de la commune de Montpellier, dans le département de l'Hérault en région Occitanie. Elle est réalisée, en 1205, lors de la construction de la seconde enceinte fortifiée dénommée « Clôture commune »[1] et permet d'accéder à la porte du rempart dite Porte du Peyrou.
Rue Foch | |||||
Situation | |||||
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Coordonnées | 43° 36′ 39″ nord, 3° 52′ 28″ est | ||||
Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Ville | Montpellier | ||||
Début | Promenade du Peyrou | ||||
Fin | Rue de l'Aiguillerie | ||||
Morphologie | |||||
Type | Rue | ||||
Histoire | |||||
Création | XIIIe siècle | ||||
Monuments | |||||
Géolocalisation sur la carte : Montpellier
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Géolocalisation sur la carte : Languedoc-Roussillon
Géolocalisation sur la carte : France
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Situation et accès
modifierReprésentant une des artères commerçante du centre-ville du quartier de l'Écusson, la rue commence à l'ouest par la rue François Franque qui jouxte la promenade du Peyrou, en passant sur le pont Vialleton (ancien pont du Peyrou[2]) et sous l'arc de triomphe de la ville de Montpellier. Elle est coupée par la place des Martyrs de la Résistance et se termine à l'est par la rue de l'Aiguillerie.
Historique
modifierDatant du XIIIe siècle[1], elle porte le nom de rue du Peyrou jusqu'en 1860 et l'attribution est donnée auprès du Palais de justice[2].
Avec l'opération des grands travaux de remaniement d'urbanisme réalisé durant le mandat du Maire Jules Pagézy, la ville de Montpellier entreprend de suivre l'exemple parisien dans un esprit haussmannien[3],[4]. Cette rue fait l'objet d'un projet d'élargissement et de percement en partant de la promenade du Peyrou pour rejoindre l'esplanade Charles-de-Gaulle. Plusieurs projets sont élaborés et doivent faire face aux mécontentements des propriétaires et habitants expropriés, aux coûts élevés de ces travaux et des adversaires politiques de la municipalité[4]. Elle prend officiellement le nom de rue Impériale en 1864[5].
Durant les dix années qu'ont durée les travaux de percés et d'élargissements de la rue, elle changera de nom pour devenir rue Nationale avec la naissance de la IIIe République durant la 4e révolution française[5]. En 1885, les travaux atteignent la rue de l'Aiguillerie, sous le mandat du maire Alexandre Laissac[6], et sont stoppés pour des raisons économiques[4]. Vers la fin du XIXe siècle, la municipalité songe à reprendre les travaux et en 1914, l'architecte Henri Sauvage intervient pour une reprise du projet mais ce dernier n'a jamais été continué[5].
Un mois après le décès du maréchal Foch, la séance du conseil municipal du vote le changement du nom de la rue Nationale en rue Foch en l'honneur du Généralissime de la grande Guerre[4].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- Pont Vialleton[7] ;
- Arc de triomphe[7] ;
- No 1 : Palais de justice. Cour d'appel ;
- No 6 : Hôtel de Paul[8] ;
- No 11 : Ancien Hôtel Foch[9] ;
- No 16 : Façade latérale de l'hôtel de Lespine[10] ;
- No 27 : Bureau de poste de la Préfecture ou hôtel des Postes et Télégraphes[11].
Galerie
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Rue Nationale entre 1890 et 1900.
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Manifestation des viticulteurs en 1907.
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Une perspective de la rue Foch en 2014.
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La rue Foch en 2014.
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L'arc de triomphe en 2016.
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Vue depuis le promontoire de l'arc de triomphe en 2013.
Références
modifier- Gislaine Fabre et Thierry Lochard (Une métropole méridionale), Village et ville au Moyen Âge : Les dynamiques morphologiques : 4. Montpellier, Tours, Presses universitaires François-Rabelais, , 485 p. (ISBN 978-2-86906-522-2, DOI 10.4000/books.pufr.6377, présentation en ligne, lire en ligne), p. 131 à 148 (consulté le 16 novembre 2018).
- Projet de rue impériale à ouvrir dans la ville de Montpellier, 1860 (carte), publié sur le site de Montpellier Méditerranée Métropole (consulté le 16 novembre 2018).
- Pagézy nommé maire par décret de Napoléon III, publié le 28 novembre 2016 sur le site du Conseil québécois d'études géopolitiques (consulté le 17 novembre 2018).
- Application Delta : Information sur le nom des voies, publié sur le site de montpellier.fr (consulté le 17 novembre 2018).
- Ghislaine Fabre et Thierry Lochard, « L'haussmannisme montpelliérain », Revue de l'Art, Paris, no 106, , p. 23-38 (DOI 10.3406/rvart.1994.348170, présentation en ligne, lire en ligne, consulté le ) (consulté le 16 novembre 2018).
- [PDF] Maire de Montpellier : Alexandre Laissac, page 19/63, publié le 16 septembre 2015 sur le site cc-orb-jaur.fr (consulté le 17 novembre 2018).
- « Ensemble de la promenade du Peyrou », notice no PA00103609, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture (consulté le 17 novembre 2018).
- Hôtel particulier : « Hôtel de Paul », notice no IA34000219, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture (consulté le 17 novembre 2018).
- « Ancien Hôtel Foch », sur PSS-Archi. (consulté le 17 novembre 2018).
- Hôtel particulier : « Hôtel de Lespine », notice no IA34000219, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture (consulté le 17 novembre 2018).
- « Bureau de poste », notice no IA34000309, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture (consulté le 17 novembre 2018).