Rue Fabre-d'Églantine
rue de Paris, en France
La rue Fabre-d'Églantine est une voie située dans le quartier de Picpus dans le 12e arrondissement de Paris.
12e arrt Rue Fabre-d'Églantine
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Situation | |||
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Arrondissement | 12e | ||
Quartier | Picpus | ||
Début | 1, avenue de Saint-Mandé | ||
Fin | 16-20, place de la Nation | ||
Morphologie | |||
Longueur | 166 m | ||
Largeur | 25 m | ||
Historique | |||
Dénomination | |||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 3503 | ||
DGI | 3479 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 12e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierLa rue débouche sur la place de la Nation.
La rue Fabre-d'Églantine est desservie par les lignes 1, 2, 6 et 9 à la station Nation.
Origine du nom
modifierElle porte le nom du poète et membre de la Convention nationale, Fabre d'Églantine (1755-1794)[1], en raison de la proximité de la place de la Nation.
Historique
modifierCette rue, ouverte et classée par décret du , a reçu sa dénomination actuelle par arrêté du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- No 9 : immeuble de rapport construit en 1896 par l'architecte G. Lobbée en style éclectique[2]. Sa façade en briques et pierres s'inspire du style néo-Louis XIII, tandis que la riche décoration est nettement néogothique. Les fenêtres du deuxième au cinquième étage des deux travées centrales, en légère saillie, sont encadrées de motifs sculptés variés : les consoles sous le deuxième étage sont ornées d'animaux mythologiques, et leur linteau d'une tête de fou. Des statues, dans des niches surmontées de fleurons, entourent les fenêtres du troisième étage. Le rez-de-chaussée en pierre de taille est séparé du premier étage par une étroite frise sculptée de grotesques. La porte d'entrée en bois, qui possède une imposte en anse de panier, est percée de longues ouvertures rectangulaires à sommet trilobé, vitrées et protégées par des grilles en fer forgé. La porte est surmontée d'un tympan à arc en tiers-point, soutenu de part et d'autre de la porte par une colonne cylindrique à chapiteau à feuillage, et décoré d'un bas-relief représentant un alchimiste méditant, un chien à ses pieds, devant une cornue en train de chauffer. L'immeuble est inscrit sur la liste des protections patrimoniales du 12e arrondissement[3].
Derrière le bâtiment sur rue, séparés par des courettes, se succèdent deux autres immeubles. La façade arrière du troisième donne sur la rue Jaucourt[4].
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Vue générale de l'immeuble.
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Détail de la fenêtre du troisième étage.
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Animal mythologique sur la console du deuxième étage.
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Animal mythologique sur la console du deuxième étage.
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La porte de l'immeuble avec son tympan sculpté.
Notes
modifier- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 491.
- « Protections patrimoniales, 12e arrondissement », www.paris.fr.
- Règlement du PLU, t. 2, annexe VI, p. 295.
- « Paris : 9 rue Fabre d’Églantine / 6 rue Jaucourt, triple immeuble néogothique de la Belle Époque - XIIème », Paris la douce, 29 février 2024.
Annexes
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- « Paris : 9 rue Fabre d’Églantine / 6 rue Jaucourt, triple immeuble néogothique de la Belle Époque - XIIème », Paris la douce, 29 février 2024.