Rue Daru
rue de Paris, en France
La rue Daru est une voie du 8e arrondissement de Paris.
8e arrt Rue Daru
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Situation | |||
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Arrondissement | 8e | ||
Quartier | Faubourg-du-Roule | ||
Début | 254, rue du Faubourg-Saint-Honoré | ||
Fin | 75, rue de Courcelles | ||
Historique | |||
Création | 1790 | ||
Dénomination | 1867 | ||
Ancien nom | Rue de la Croix-du-Roule (1790-1796 1815-1867) Rue de Milan (1796-1815) |
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Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierElle commence au 254, rue du Faubourg-Saint-Honoré et se termine au 75, rue de Courcelles.
Le quartier est desservi par la ligne 2 aux stations Ternes et Courcelles.
Origine du nom
modifierLe nom de la rue fait référence au comte Daru (1767-1829), historien et homme d'État.
Historique
modifierLa voie fut ouverte en 1790 sous le nom de « rue de la Croix-du-Roule » car on y trouvait un calvaire[1]. En 1796, elle prit le nom de « rue de Milan » pour commémorer la prise de Milan par les troupes françaises de Napoléon Bonaparte le . Elle reprit sa dénomination d'origine en 1815[2], avant d'être rebaptisée « rue Daru » en 1867.
Une décision ministérielle du a fixé à 10 mètres la moindre largeur de la rue[3].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- No 12 : cathédrale orthodoxe Saint-Alexandre-Nevsky, consacrée en 1861, œuvre de l’architecte russe Roman Kouzmine[4], est le cœur du « quartier russe » de Paris, habité autrefois par de nombreux Russes blancs émigrés après 1917.
- À ce numéro se trouvait également un bâtiment détruit depuis : l'hôtel d'Isabel Pesado de la Llave (1832-1912), duchesse de Mier[5], riche aristocrate mexicaine et philanthrope. Elle quitta le Mexique en 1899 à la mort de son mari, Antonio de Mier de Celis, duc de Mier, fondateur de la Banque nationale du Mexique, et vint finir ses jours à Paris dans l'hôtel de la rue Daru.
- No 16 (détruit) : à cette adresse se trouvait l'hôtel particulier du comte polonais Georges Mniszech, construit par l'architecte Clément Parent vers 1870 et démoli par la suite[6].
- No 22 : cercle d'escrime Hoche (fondé en 1910)[5].
- No 80 : à cette adresse se trouvait l’hôtel du nonce apostolique[7], acquis peu avant la Première Guerre mondiale par le cardinal Amette, utilisé après la guerre comme hôpital pour soldats aveugles[8].
Notes et références
modifier- Henri Viel Lamare, Le VIIIe arrondissement de Paris (Élysée) : souvenirs historiques, Paris, 1889, sur Gallica.
- Marie-Paul-Prosper Beck, Nomenclature des voies publiques et privées dressée sous la direction de M. Bouvard, Chaix, 1898.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Paris, Imprimerie de Vinchon, 1844-1849, p. 168 (lire sur Wikisource).
- « Église grecque-russe », Monographie du VIIIe arrondissement de Paris, Paris, 1880.
- Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. 8e arrondissement, éditions Hachette, 1910, p. 62.
- Christophe Parant, Une dynastie d’architectes : les Parent. Les hôtels parisiens, Université de Paris-Sorbonne, 1989-1990.
- « Hôtel du nonce, 80, rue Daru (vue de la façade) », Agence Rol, sur Gallica.
- « La nonciature sera établie rue Vaneau », La Croix du Nord, 11 juillet 1921 sur Gallica.
Annexes
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Rue Daru, convoi d’ambulances russes, 18 avril 1915, photographies de presse de l’agence Rol, Gallica : « Convoi », « Bénédiction des ambulances par un archiprêtre devant l’église orthodoxe », « Foule devant l’église », « Foule rue Daru », « Foule devant l’église », « Bénédiction des autos russes rue Daru ».
- « Hôtel du nonce, 80, rue Daru (vue de la façade) », Agence Rol, Gallica.