Rue Chavanne

voie de Lyon, en France

La rue Chavanne est une rue du quartier des Terreaux dans le 1er arrondissement de Lyon, en France. Elle est nommée en l'honneur d'Alexis Chavanne (1822-1911), homme politique lyonnais.

Rue Chavanne
Voir la photo.
Rue Chavanne depuis la place d'Albon, en .
Voir la plaque.
Situation
Coordonnées 45° 45′ 55″ nord, 4° 49′ 48″ est
Ville Lyon
Arrondissement 1er
Quartier Terreaux
Début Rue Paul-Chenavard
Fin Rue des Bouquetiers
Morphologie
Type Rue
Histoire
Anciens noms Rue du Four-Saint-Pierre
Rue Saint-Côme
Rue de l'Herberie
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Rue Chavanne

Situation

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La rue Chavanne fait un coude, elle est au départ d'orientation est-ouest, puis nord-sud. Elle relie la rue Paul-Chenavard au nord à la rue des Bouquetiers au sud dans le 1er arrondissement de Lyon.

Odonymie

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Elle porte le nom du médecin Alexis Chavanne, né à Lyon le et mort à Lyon le . Il devient en 1851 médecin de l'hôtel-Dieu de Lyon et est élu député du Rhône de 1878 à 1889. Il ne se représente pas en 1889 et devient le médecin du Sénat, jusqu'en 1900[1].

Histoire

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Le nom d'Alexis Chavanne est accordé à la voie par délibération du conseil municipal de Lyon le [1]. Elle s'appelait antérieurement « rue du Four-Saint-Pierre » et « rue Saint-Côme »[1]. Au numéro no 3 se trouvait un petit prieuré de Saint Côme qui a été démoli par les protestants en 1562. Celui-ci remplaçait une ancienne recluserie qui donnait avant 1855 son nom à la rue sous le nom de « rue de l'Herberie »[2].

Description

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La rue traboule du no 10 rue Chavanne au no 3 place d'Albon. Le no 10 est un immeuble des années 1830 avec trois balcons ouvragés. La sortie s'effectue sur une ouverture surmontée de sculptures en bois. La façade est assortie de douze bustes en médaillons[3].

Au numéro 8, dans la maison Parent, Barthélemy Buyer a installé la première imprimerie de Lyon en 1473 : il imprime ici le premier livre lyonnais, puis, en 1476, le premier livre lyonnais écrit en français, La Légende dorée[4].

Au numéro 13, l'immeuble Blanchon, construit par Tony Desjardins pour le rentier Jean-Claude Louis Blanchon en 1849, est un des plus beaux immeubles de style néogothique flamboyant de France[5].

Galerie

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Bernoux Cumin et Masson, , 500 p.
  • Louis Maynard, Histoires, légendes et anecdotes à propos des rues de Lyon avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Lyon, Éd. des Traboules , Jean Honoré, , 412 p. (ISBN 2-911491-57-2, BNF 39047787)
  • Josette Barre, La colline de la Croix-Rousse, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, , 190 p. (ISBN 2-84147-114-4)
  • Maurice Vanario, Rues de Lyon : à travers les siècles, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, , 333 p. (ISBN 2-84147-126-8).
  • Bernard Collonges, Le quartier des Capucins : Histoire du bas des pentes de la Croix-Rousse, Lyon, Aléas, , 115 p. (ISBN 2-84301-100-0).
  • Bernard Gauthiez, Plan de datation du centre de Lyon, Lyon,
  • Alain Dreyfus, Secrets des rues de Lyon, Poutan, , 658 p. (ISBN 978-2-37553-111-2), p. 125-127.

Références

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  1. a b et c Vanario 2002, p. 75.
  2. Vachet 1902, p. 411.
  3. René. Dejean, Traboules de Lyon : histoire secrète d'une ville, Ed. des Traboules, J. Honoré, (ISBN 2-911491-10-6 et 978-2-911491-10-8, OCLC 44886311, lire en ligne)
  4. Dreyfus 2022, p. 126.
  5. Dreyfus 2022, p. 127.