Rue de l'Éperon
La rue de l'Éperon est une voie située dans le quartier de la Monnaie du 6e arrondissement de Paris.
6e arrt Rue de l'Éperon
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Situation | |||
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Arrondissement | 6e | ||
Quartier | Monnaie | ||
Début | 41, rue Saint-André-des-Arts | ||
Fin | 10, rue Danton et 120, boulevard Saint-Germain | ||
Morphologie | |||
Longueur | 130 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | Avant le XIIIe siècle | ||
Dénomination | 1636 | ||
Ancien nom | Rue Gaugai et dérivés Rue du Chapperon et dérivés |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 3325 | ||
DGI | 3300 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierLa rue de l'Éperon est desservie par les lignes 4 et 10 à la station Odéon.
Origine du nom
modifierCette rue doit son nom à une ancienne enseigne.
Historique
modifierCette très ancienne voie de Paris est déjà nommée en 1267 « vicus Galgani ». Vers 1280-1300, elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous la forme « rue Cauvain ». Elle porte de nombreux noms successifs dérivés du premier : « voie Gaugai » (1291); « rue Gaugain » (1296) puis « Cauvain » (1300), « Gougaud » (1521), « Gayain » (1531), « Goyani » (1543). Elle devient également « rue du Chapperon » (1430), « du Chappeau » (1485), « Chapon » (1521).
Elle est citée sous le nom de « rue Chappon » dans un manuscrit de 1636 dont le procès-verbal de visite, en date du . Elle prend le nom de rue de l'Éperon après 1636 en raison d'une enseigne[1].
Les archevêques de Rouen y possédaient à la fin du XIIe siècle, un hôtel qui avait appartenu aux rois de Navarre, et sur l'emplacement duquel a été établie la cour de Rohan. Dans cette rue était situé le collège de Vendôme qui existait encore en 1367 et qui se trouvait entre les rues Serpente et du Jardinet.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- no 2 : entrée du lycée Fénelon.
- No 7 : en 1800-1839 se trouvait à cette adresse la boutique de Mme Huzard, libraire.
- no 10 : le poète Théodore de Banville y a vécu et y est mort[2] ; l’avocat Maurice Garçon y a vécu.
- Ancien hôtel des archevêques de Rouen.
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No 10.
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Plaque au no 10 en hommage à Maurice Garçon.
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Plaque au no 10 en hommage à Théodore de Banville.
Notes et références
modifier- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Éditions Maisonneuve et Larose, 1855, p. 202.
- Philippe Mellot, Paris sens dessus-dessous, Éditions Place des Victoires, , p. 334