Rue Beauregard (Paris)

rue de Paris, en France

La rue Beauregard est une voie du 2e arrondissement de Paris, en France.

2e arrt
Rue Beauregard
Voir la photo.
La rue Beauregard, vue de la rue Poissonnière.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 2e
Quartier Bonne-Nouvelle
Début 14-18, rue Poissonnière
Fin 5 bis, boulevard de Bonne-Nouvelle et 97, rue de Cléry
Morphologie
Longueur 274 m
Largeur 6 à 10 m
Historique
Création Vers XVIIIe siècle
Dénomination XVIIIe siècle
Géocodification
Ville de Paris 0785
DGI 0789
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Beauregard
Géolocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 2e arrondissement de Paris)
Rue Beauregard
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Situation et accès

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Cette rue est bâtie sur la butte du quartier de Bonne-Nouvelle, « butte formée d'énormes amas d'immondices divers, de boues et de voirie entassés en cet endroit entre le Xe et la fin du XVIe siècle[1] ». Comprise entre la rue Poissonnière à l'ouest, le boulevard de Bonne-Nouvelle au nord et la rue de Cléry au sud-est, cette butte a d'abord été appelée ironiquement, à l'instar de Montparnasse, « Mont Orgueil », origine du nom de la rue qui y conduisait, la rue Montorgueil.

La rue Beauregard est rejointe ou traversée par plusieurs rues ; de l'ouest à l'est  :

Ce site est desservi par les stations de métro Bonne-Nouvelle (lignes 8 et 9), Strasbourg-Saint-Denis (lignes 4, 8 et 9) et Sentier (ligne 3).

Origine du nom

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Le panorama offert du sommet de la butte de Bonne-Nouvelle, avant que les immeubles ne grandissent, est l'origine du nom « Beauregard ».

Historique

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La butte Bonne-Nouvelle, également appelée « butte aux Gravois », est lotie à compter de 1623 ; pour en favoriser le peuplement, les commerçants et artisans qui s'y installent sont déclarés francs de taxes, à l'instar de ceux de l'enclos du Temple. À ses débuts, elle comprend essentiellement des menuisiers.

C'est dans cette rue que Catherine Deshayes, dite La Voisin est arrêtée, en 1679, par le lieutenant général de police de Paris, Nicolas de la Reynie[2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Notes et références

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  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, t. 1, p. 166.
  2. « Trois histoires parisiennes dignes d’un conte d’Halloween », sur www.lesdecouvreurs.com (consulté le ).
  3. Protections patrimoniales, 2e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 27 à 77.
  4. Patrick Hemmler, Énigmes, légendes et mystères du vieux Paris. Avis, Éditions Jean-Paul Gisserot, (lire en ligne), p. 36.
  5. Miguel Ruiz, Mon Paris insolite (lire en ligne), p. 18.
  6. « La maison d’André Chénier », sur terresdecrivains.com, (consulté le ).
  7. « TOP 10 des maisons insolites à Paris », pariszigzag.fr, consulté le 12 juillet 2021.
  8. [https://arcanum.paris/insolite/572/la-silhouette-de-trigano/l-immeuble-le-plus-fin-de-paris Anecdotes du Paris insolite, la silhouette du Trigano, l'immeuble le plus fin de Paris]

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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