Rouvrois-sur-Meuse
Rouvrois-sur-Meuse est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Rouvrois-sur-Meuse | |
Église Saint-Laurent. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sammiellois |
Maire Mandat |
Isabelle Lefort 2020-2026 |
Code postal | 55300 |
Code commune | 55444 |
Démographie | |
Population municipale |
202 hab. (2021 ) |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 56′ 46″ nord, 5° 31′ 07″ est |
Altitude | Min. 211 m Max. 291 m |
Superficie | 6,13 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Saint-Mihiel (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Mihiel |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier |
Géographie
modifierLa commune fait partie du parc naturel régional de Lorraine[1].
Hydrographie
modifierLa commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le canal de l'Est Branche-Nord, la Meuse, le ruisseau la Petite Meuse et le ruisseau de la Prele[2],[Carte 1].
Le canal de l'Est Branche-Nord, d'une longueur de 141 km, est un chenal et un cours d'eau naturel navigable qui relie Givet à Troussey, où il rejoint le canal de la Marne au Rhin[3].
La Meuse, d'une longueur de 486 km, est un fleuve européen qui prend sa source en France, dans la commune du Châtelet-sur-Meuse, à 409 mètres d'altitude, et se jette dans la mer du Nord après un cours long d'approximativement 950 kilomètres traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas[4].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 965 mm, avec 13,7 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bonzée_sapc », sur la commune de Bonzée à 18 km à vol d'oiseau[7], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 783,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,3 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Rouvrois-sur-Meuse est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Mihiel, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,9 %), prairies (23,2 %), zones urbanisées (4,8 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
modifierDe l'oïl rouvroi « lieu où croissent des rouvres, genre de chêne », variante plutôt orientale et picarde de rouvrai, plus répandu à l'ouest[17].
Histoire
modifierLe village est mentionné dès le XIIe siècle sous le nom de Rouretum, du latin robur, chêne rouvre. Il fut fortifié et ses portes étaient encore présentes au XVIIIe siècle. Le , un régiment de cavalerie lorraine commandé par le marquis de Lenoncourt, fut attaqué à l'improviste par les troupes royales : plus de 500 hommes furent tués.
La guerre de 1914-1918 n'a guère plus épargné le village puisqu'il fut presque complètement détruit par l'artillerie allemande. Un village provisoire a été bâti pour héberger les familles revenues après « l'émigration ».
L'église romane, déjà modifiée en 1848 a été également reconstruite en 1926 dans un style néo-gothique.
Le sobriquet de « Jacques » est appliqué aux habitants de Rouvrois sans que l'on en connaisse l'origine. Mais il est certain qu'ils le portent depuis longtemps, car on voit en 1523 Jean Daulnois insulter la justice locale en disant à ses membres assemblés, qu'ils avaient beau faire, qu'ils n'étaient que « Jacques », ce qui lui valut 60 sous d'amende.
Politique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2021, la commune comptait 202 habitants[Note 4], en évolution de +3,06 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Laurent, détruite durant la Première Guerre mondiale elle est reconstruite dans un style néogothique en 1926.
-
Vue de la nef et de l'abside.
-
Décors peints du chœur vouté et de la croisée du transept réalisés par Duilio Donzelli
Personnalités liées à la commune
modifierHéraldique, logotype et devise
modifierLes armoiries de Rouvrois-sur-Meuse se blasonnent ainsi : |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Rouvrois-sur-Meuse » sur Géoportail (consulté le 9 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine.
- « Fiche communale de Rouvrois-sur-Meuse », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « le canal de l'Est (Branche Nord) »
- Sandre, « la Meuse »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Rouvrois-sur-Meuse et Bonzée », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bonzée_sapc », sur la commune de Bonzée - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bonzée_sapc », sur la commune de Bonzée - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Rouvrois-sur-Meuse ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Mihiel », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Genève, Droz, , p. 1259.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.