Rouvray (Côte-d'Or)
Rouvray est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Rouvray | |||||
Mairie | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Montbard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Saulieu-Morvan | ||||
Maire Mandat |
Annie Marchandise 2020-2026 |
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Code postal | 21530 | ||||
Code commune | 21531 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
497 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 52 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 25′ 31″ nord, 4° 06′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 308 m Max. 401 m |
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Superficie | 9,48 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Avallon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Semur-en-Auxois | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
modifierRouvray se situe dans le Morvan.
Bussières (Yonne) |
Sainte-Magnance (Yonne) | Sincey-lès-Rouvray | ||
N | La Roche-en-Brenil | |||
O Rouvray E | ||||
S | ||||
Saint-Andeux | Saint-Germain-de-Modéon |
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 976 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Leger Vauban », sur la commune de Saint-Léger-Vauban à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 148,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Rouvray est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avallon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 74 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (55,8 %), forêts (18,4 %), terres arables (13 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), zones urbanisées (4,3 %), mines, décharges et chantiers (0,2 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierHistoire
modifierPolitique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2021, la commune comptait 497 habitants[Note 2], en évolution de −5,87 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Didier.
- Café du Soleil, sur la grande rue. Café art déco datant du premier quart du XXe siècle, remarquable par sa façade en céramiques vertes et ses vitres sablées.
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Café du Soleil
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Château d'eau
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Église Saint-Didier
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Blason place de l'église
Personnalités liées à la commune
modifier- Adrien de l'église de Rouvray, dizainier, mort à 54 ans, en 1525 (?) dont la pierre tombale en plate tombe est couchée dans le bas-côté gauche de la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon.[réf. nécessaire]
- Camille Perreau (1866-1952), homme politique né et décédé à Rouvray, député des Bouches-du-Rhône de 1898 à 1902.
- Georges Fournier (1881-1954), astronome, né à Rouvray.
- Jean Loisier (1927-2014), restaurateur. C'est à Rouvray que Jean Loisier ouvre un restaurant-grill en 1961. Posté près de l'autoroute du Soleil, il va innover en proposant un service rapide à des clients pressés, à l'origine de la chaîne de restaurants Grill Courtepaille. Ce premier restaurant de Rouvray est détruit par un incendie dans les années 1970 et n'a pas été reconstruit.
Héraldique
modifierBlasonnement :
De gueules au croissant d'argent accompagné de sept billettes du même, ordonnées en orle 3, 2 et 2.
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Voir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Rouvray et Saint-Léger-Vauban », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Leger Vauban », sur la commune de Saint-Léger-Vauban - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Leger Vauban », sur la commune de Saint-Léger-Vauban - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Avallon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.