Route de Labège
La route de Labège (en occitan : rota de Labèja) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle traverse le quartier de Malepère, dans le secteur 5 - Sud-Est.
La route de Labège au carrefour de la rue Saint-Louis-du-Sénégal. | |
Situation | |
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Coordonnées | 43° 33′ 51″ nord, 1° 30′ 04″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 5 - Sud-Est |
Quartier(s) | Malepère |
Début | no 166 route de Revel |
Fin | Route de Baziège et chemin des Carmes (Labège) |
Morphologie | |
Route | M 16 |
Longueur | 1 760 m |
Largeur | entre 10 et 16 m |
Transports | |
Métro | (2028) |
Bus | 80 L97879109201 (à proximité) |
Odonymie | |
Anciens noms | Chemin de Labège (avant le XVe – XIXe siècle) |
Nom actuel | début du XIXe siècle |
Nom occitan | Rota de Labèja |
Histoire et patrimoine | |
Création | avant le XVe siècle |
Notice | |
Archives | 315553731243 |
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Situation et accès
modifierDescription
modifierLa route de Labège naît dans le prolongement de la route de Baziège, au niveau du chemin des Carmes, qui marque ici la limite entre les communes de Labège et de Toulouse. Elle suit un parcours relativement rectiligne, long de 1760 mètres et orienté au nord-ouest. Dans sa première partie, elle longe les voies de la ligne de chemin de fer de Bordeaux à Sète. Après 354 mètres, un pont permet de les franchir au niveau de l'allée Jean-Griffon et de l'allée Émile-Monso. La route de Labège donne ensuite naissance, après 247 mètres, au chemin de Malepère. Après 507 mètres, elle est traversée par la rue Saint-Louis-du-Sénégal, qu'elle reçoit à gauche, et la rue Nouadhibou, à droite, formant une partie de la liaison multimodale sud-est (LMSE). La route de Labège se termine au carrefour de la route de Revel.
La route de Labège correspond à une partie de la route départementale 16, qui va du lieu-dit de la Bousigue, à Gibel, à la limite des départements de l'Aude et de l'Ariège, jusqu'à Balma, où il rejoint la route de Castres, actuelle route métropolitaine 826 (ancienne route nationale 126). En 2017, la partie de la route départementale 16 qui se trouve sur le territoire de Toulouse Métropole lui est concédée comme route métropolitaine 16[1].
La chaussée compte une voie de circulation automobile dans chaque sens. Il existe une piste cyclable entre le chemin des Carmes et l'allée Jean-Griffon – mais pas d'autres aménagements cyclables sur le reste du parcours.
Voies rencontrées
modifierLa route de Labège rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
- Route de Baziège - Labège (g)
- Chemin des Carmes (d)
- Allée Jean-Griffon (g)
- Chemin de Malepère (d)
- Rue Saint-Louis-du-Sénégal (g)
- Rue Nouadhibou (d)
- Impasse Louise-Labé (g)
- Rue Lucien-Servanty (d)
- Route de Revel
Transports
modifierLa route de Labège est parcourue et desservie sur presque toute sa longueur, entre la route de Baziège et le carrefour des rues Saint-Louis-du-Sénégal et Nouadhibou, par la ligne de bus 80. Plus loin, au carrefour de la rue Nouadhibou et de la route de Revel, se trouve une gare de bus fréquentée par la ligne de Linéo L9 et les lignes de bus 7880109201. Au sud, l'allée Jean-Griffon et l'allée Émile-Monso sont desservies par la ligne de bus 79.
En 2028, l'ouverture de la ligne de métro permettra de mettre la route de Labège à proximité d'une station de métro, la station Labège Madron, au carrefour de la rue du Commerce et de la rue des Arts à Labège.
Il n'existe en revanche pas de stations de vélos en libre-service VélôToulouse à proximité de la route de Labège.
Odonymie
modifierLa route de Labège portait déjà ce nom au XVe siècle (camin de Labèja en occitan). Elle le tient du village de Labège, qui s'est constitué au cours du Moyen Âge sur la route de Toulouse à Baziège (actuelle route départementale 16). Il fut entre les XIVe et XVIIIe siècles la propriété du collège de Périgord[2].
Histoire
modifierPatrimoine et lieux d'intérêt
modifierÉtablissements d'enseignement
modifier- Institut national polytechnique de Toulouse.
- collège de Malepère (2024).
Maisons
modifier- no 100 : maison.
- no 116 bis : ferme.
La ferme, de type maraîchère, est construite dans la deuxième moitié du XIXe siècle. L'édifice, bâti en brique cuite et crue, est perpendiculaire à la route de Labège. Il se compose à l'origine d'un logis principal, à droite, large de cinq travées, et de parties agricoles, à gauche. La façade principale est exposée au sud. L'ancien logis principal est éclairé par quatre fenêtres rectangulaires, qui encadrent une porte piétonne dont la voûte en plein cintre est soulignée par de petits chapiteaux. Le cordon mouluré qui séparait le niveau de comble et les ouvertures en terre cuite qui l'aéraient ont été supprimées ou bouchées à la suite d'une rénovation en 2018. L'élévation est couronnée par une corniche moulurée[3].
Parc d'activité Route de Revel - La Rivière
modifierNotes et références
modifier- Cyril Brioulet, « À quoi servent ces nouveaux panneaux routiers bleus marqués de la lettre M ? », La Dépêche du Midi, 5 avril 2021.
- Salies 1989, vol. 2, p. 60.
- Notice no IA31123981, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, Toulouse, éd. Milan, , 1174 p. (ISBN 978-2-86726-354-5).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).