Roquecor

commune française du département de Tarn-et-Garonne

Roquecor est une commune française située dans le nord-ouest du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Roquecor
Roquecor
La mairie.
Blason de Roquecor
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Castelsarrasin
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Serres en Quercy
Maire
Mandat
Jean-Pierre Villeneuve
2020-2026
Code postal 82150
Code commune 82151
Démographie
Gentilé Roquecortois
Population
municipale
401 hab. (2021 en évolution de −4,3 % par rapport à 2015)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 19′ 22″ nord, 0° 56′ 39″ est
Altitude 192 m
Min. 106 m
Max. 265 m
Superficie 20,55 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Pays de Serres Sud-Quercy
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Roquecor
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Roquecor
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Roquecor
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Roquecor
Liens
Site web http://www.roquecor.fr/

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Petite Séoune et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Roquecor est une commune rurale qui compte 401 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 372 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Roquecortois ou Roquecortoises.

Géographie

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Localisation

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Commune située dans le Quercy et plus précisément en Quercy Blanc. Elle est limitrophe du département de Lot-et-Garonne.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Anthé, Beauville, Lacour, Montaigu-de-Quercy, Saint-Amans-du-Pech, Saint-Beauzeil et Valeilles.

Hydrographie

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Réseaux hydrographique et routier de Roquecor.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par la Petite Séoune, un bras de la Petite Séoune, un bras de la Petite Séoune le ruisseau de la Combe de la Molle et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 20 km de longueur totale[3],[Carte 1].

La Petite Séoune, d'une longueur totale de 28,4 km, prend sa source dans la commune de Montaigu-de-Quercy et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Séoune à Puymirol, après avoir traversé 12 communes[4].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 846 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Laroque-timbaut », sur la commune de Laroque-Timbaut à 15 km à vol d'oiseau[7], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 821,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −14 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité

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Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[12] : les « Penchants d'Auriac » (481 ha), couvrant 3 communes du département[13].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Roquecor est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,6 %), zones agricoles hétérogènes (36,3 %), forêts (17,9 %), prairies (4,9 %), zones urbanisées (1,2 %), eaux continentales[Note 3] (1,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Roquecor est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Petite Séoune. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[17]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2007[18],[15].

Roquecor est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 4],[19].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Roquecor.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[20].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 325 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 325 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2009 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[15].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].

Toponymie

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Dès 1244 Ruppe Cornu est cité, cette seigneurie sera vassale de l'évêque d'Agen. Son nom évoluera vers "Roquecor" ; « Roque » provenant de l'occitan butte rocheuse ou hauteur et « cornu » du latin signifiant corne.

Histoire

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Les premières traces de peuplement remontent à l'Age du Bronze, notamment au niveau du site troglodytique « Lou Roc des Nobis », situé en contrebas du village.

C'est au Bas Moyen Âge que le village se constitue, autour des châteaux de Roquecor et de Couyssels, tous deux construits au XIIIe siècle. Ils changeront plusieurs fois de mains, et seront maintes fois reconstruits et remaniés au cours de l'histoire, et notamment de la guerre de Cent Ans.

Vers 1790, Saint-Julien, une paroisse faisant partie de l'archiprêtré de Opère et de Pujols dans le diocèse d'Agen sous l'Ancien Régime[24] et devenue commune lors de la Révolution, est démantelée et partagée de part et d'autre de la Petite Séoune : la partie nord est intégrée à Roquecour tandis que la partie sud est cédée à la commune de Lacour[25].

La commune de Ferrussac a été supprimée par décret impérial du 22 mars 1813 et rattachée à celle de Roquecor.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2014 Jacques Roudil    
mars 2014 En cours Jean-Pierre Villeneuve    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27]. En 2021, la commune comptait 401 habitants[Note 5], en évolution de −4,3 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7608639191 3461 3721 3421 2751 2651 229
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1421 0941 0541 0071 0051 004982949880
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
792731728691673666674654627
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
565523436430440447447420416
2021 - - - - - - - -
401--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 185 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 387 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 400 [I 5] (20 140  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 10,2 % 10,1 % 14,2 %
Département[I 8] 8,4 % 10,2 % 10,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 224 personnes, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (60,9 % ayant un emploi et 14,2 % de chômeurs) et 24,9 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 71 emplois en 2018, contre 79 en 2013 et 78 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 142, soit un indicateur de concentration d'emploi de 50 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,3 %[I 11].

Sur ces 142 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 44 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 80,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % les transports en commun, 5,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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51 établissements[Note 8] sont implantés à Roquecor au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 51 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
4 7,8 % (9,6 %)
Construction 11 21,6 % (14,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
14 27,5 % (29,7 %)
Information et communication 3 5,9 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 1 2 % (3,4 %)
Activités immobilières 1 2 % (3,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
10 19,6 % (14,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
3 5,9 % (13,6 %)
Autres activités de services 4 7,8 % (9,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,5 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 51 entreprises implantées à Roquecor), contre 29,7 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[30] :

  • Auchevalquirit, hébergement touristique et autre hébergement de courte durée (36 k€)
  • Le Grenier Aux Artistes SARL, autres commerces de détail spécialisés divers (3 k€)
  • Anthurium Hotels, activités des sociétés holding (0 k€)

Agriculture

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La commune est dans le pays de Serres, une petite région agricole située dans le nord-ouest du département de Tarn-et-Garonne[31]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 39 24 19 16
SAU[Note 11] (ha) 1 094 1 054 1 036 973

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 39 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 24 en 2000 puis à 19 en 2010[33] et enfin à 16 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 59 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[34],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 094 ha en 1988 à 973 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 28 à 61 ha[33].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Château de Couyssels[35].
  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Roquecor. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[36]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[36].
  • Église Saint-Martin de Roquecor. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[37]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[37].
  • Chapelle Saint-Étienne du Claux. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1971[38].
  • Église Saint-Hilaire de Ferrussac. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[39]. Rebâtie en 1815 dans un style néo-gothique, le clocher terminé en 1897.
  • Église Saint-Julien de Couyssels. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1972[40].
  • Chapelle Orthodoxe de Roquecor. Paroisse orthodoxe en formation[41].
  • Château de Canussel.
  • La Tour de l'ancien Château.
  • "Lou Roc des Nobis" jardins et grottes.

Personnalités liées à la commune

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Jean Baptiste Bessières, général de brigade lors de son mariage, puis maréchal d'empire en 1804, s'est marié en 1801 avec Marie-Jeanne Madeleine Lapeyrière, civilement à la mairie de Ferrussac, commune plus tard rattachée à Roquecor. Le père de son épouse possédait le château de Canussel, où le mariage religieux a eu lieu, près de Lacour. Le frère de la mariée, Augustin de Lapeyrière fut la plus grosse fortune de France et un grand collectionneur à la restauration en 1820.

Héraldique

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Coupé au premier, parti en I d'or au lion à la queue léopardée de gueules et au II de sable à l'ours d'or passant, au second d’azur à l'arche d'alliance d'argent accostée, en chef de deux étoiles d'or[42]

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[32].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Roquecor » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune de Roquecor ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Roquecor » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Roquecor » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Roquecor » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Roquecor » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).

Autres sources

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Fiche communale de Roquecor », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  4. Sandre, « la Petite Séoune »
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Roquecor et Laroque-Timbaut », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Laroque-timbaut », sur la commune de Laroque-Timbaut - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Laroque-timbaut », sur la commune de Laroque-Timbaut - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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