Roland Despains, né le à Wiesbaden en Rhénanie et mort à Ceaulmont (Indre) le [1], est un résistant français.

Roland Despains
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Biographie

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Roland Despains intègre les chantiers de jeunesse en 1941. Réfractaire au STO, il se réfugie en 1942 chez ses grands-parents maternels à Chabris. Opposant au régime de Vichy, il apprend bientôt l'arrestation de ses parents et décide d'entrer dans la résistance. Il réalise son premier sabotage en 1943. À la fin de cette année, il est au maquis de Dun-le-Poëlier[2], responsable adjoint des FTP du nord du département de l'Indre puis, en 1944, responsable des FTP de la région d'Argenton-sur-Creuse. Spécialiste des explosifs, il multiplie les sabotages ferroviaires, forme des jeunes, dirige des parachutages, coordonne les actions des groupes.

Au début de , il est lieutenant-colonel, sous le pseudonyme de "colonel Roland", commandant la 5e brigade FTP (Indre-Sud). Il livre le un combat à Argenton-sur-Creuse qui permet de prendre un convoi de carburant destiné à la 2e division SS Das Reich, opération qui sera suivie du massacre d'Argenton-sur-Creuse. En , il commande la 12e région militaire, composée des 52e, 68e et 90e régiments d'infanterie, soit 3 200 hommes. Le ministre de la Guerre André Diethelm lui remet la Croix de guerre avec étoile de vermeil le à Limoges, en présence des généraux Marie-Pierre Kœnig et Jacques Chaban-Delmas.

Roland Despains poursuit sa carrière d'officier dans l'armée française et sert au Laos puis en Algérie où le gouvernement met fin à ses fonctions. Il est ensuite expert en automobiles. Il prend sa retraite en 1980 et s'installe à Ceaulmont où il s'investit dans la vie locale.

Le , une plaque commémorative a été apposée sur le mur de l'école de Ceaulmont qui porte désormais le nom d'école Roland Despains. Le , son nom a été donné à une rue d'Argenton-sur-Creuse[3].

Bibliographie

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  • Résistance Indre et vallée du Cher, Georgette Guégen Dreyfus, Éditions sociales, 1970-1972 (ISBN 2-904312-03-X)
  • "Les mémoires de Roland Despains", Jean-Louis Laubry, in L’Indre de la débâcle à la Libération, 1940-194, témoignages et documents inédits, tome II, L'été 1944, Aspharesd, no 12, 1996 (ISSN 0769-3885)
  • Argenton-sur-Creuse dans la guerre, Pierre Brunaud, 224 p., Éditions Alan Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, 2008 (ISBN 978-2-84910-711-9)
  • Ma Résistance, Daniel Paquet, 215 p., Éditions Points d'Æncrage et Cercle d'Histoire d'Argenton, (ISBN 2-911853-23-7).

Notes et références

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  1. [1]
  2. Georgette Guégen Dreyfus, Résistance Indre et Vallée du Cher
  3. Le Résistant, no 46, 2e semestre 2011, Châteauroux