Roger de Bellegarde
Roger II de Saint-Lary de Bellegarde, né le [1] ou le [2] et mort à Paris[3] le , fut un favori des rois Henri III et Henri IV.
Grand écuyer de France | |
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César Auguste de Saint-Lary (d) | |
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César Auguste de Saint-Lary (d) |
Duc |
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Naissance | |
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Décès | |
Activité | |
Père |
Jean de Saint-Lary (d) |
Mère |
Jeanne de Villemur (d) |
Distinctions |
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Biographie
modifierFils du gouverneur militaire de Metz Jean de Saint-Lary (†1586) et de Jeanne/Anne de Villemur (issue des vicomtes de Villemur d'avant 1229, branche ariégeoise des sires/barons de St-Paul et Pailhès, seigneurs de Montbrun), il est le neveu de Roger de Saint-Lary de Bellegarde (né v. 1526-† 1579 ; voir à son nom pour des indications généalogiques et la localisation des fiefs de famille : Bellegarde et Saint-Lary), favori d'Henri III. Son cousin germain, le duc d'Epernon, l'introduisit auprès d'Henri III.
Il fait partie des catholiques ayant suivi Henri IV à la mort d'Henri III, le seconde vaillamment pendant la guerre civile et est comblé de faveurs (dont la charge de Grand écuyer de France en 1605). En , le siège de Paris s'étirant en longueur[réf. nécessaire], Roger de Bellegarde présente sa maîtresse Gabrielle d'Estrées à Henri IV, qui en fait sa favorite. Bellegarde épouse en 1596 Anne de Bueil (†1631 ; petite-fille maternelle de Louis, comte de Sancerre). Henri IV le nomme gouverneur de Bourgogne en 1602 après la conspiration du duc de Biron, précédent gouverneur[4].
Par lettres patentes de septembre 1619 et d'octobre 1620, avec enregistrement aux Parlements de Paris (octobre 1619) et de Dijon (décembre 1620), suivis de l'érection du duché-pairie le 4 janvier 1621, Louis XIII le fait duc et pair de Bellegarde (à Seurre, terre acquise en 1609 et dont il était marquis depuis 1611 : cf. Société d'Histoire de Beaune, 1883, p. 126) ; puis Louis XIV, par lettres patentes de décembre 1645/janvier 1646 enregistrées en juillet 1646, transfère le duché-pairie à Choisy/Soisy-aux-Loges (d'après Père Anselme[5]), la terre de Seurre étant cédée au prince de Condé Henri II.
Mais, ayant rejoint le parti de Gaston d'Orléans et du duc de Montmorency, Bellegarde est déchu de ses titres et biens par arrêté du , et ne doit son salut et la restitution de ses possessions qu'au pardon du cardinal de Richelieu (1632). Il meurt en 1646, à 83 ans, sans postérité.
Notes et références
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- Selon P. Anselme, Histoire généalogique de la maison royale de la France et des grands officiers de la couronne, vol. IV, , p. 306-307
- Selon le Dictionnaire de biographie française.
- D'après la Gazette de France du 21 juillet 1562
- Jean Richard, Histoire de la Bourgogne, Privat, Toulouse, 1978, p. 228.
- « Duché-pairie de Bellegarde, suivi de la généalogie des Saint-Lary, p. 295-309 », sur Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France, t. IV, par les Pères Anselme, Ange et Simplicien, et Honoré Caille du Fourny, à la Compagnie des Libraires, à Paris, 1728
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Dictionnaire de biographie française, Paris, 1932-2005 [détail des éditions]
Liens externes
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