Roger Le Maner

résistant français

Roger Le Maner, né le , est un résistant sevranais de la Seconde Guerre mondiale, mort en déportation en .

Roger Le Maner
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Biographie

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Il est né le et résidant à Sevran (Seine-Saint-Denis) au début de la Seconde Guerre mondiale. Appartenant à l'O.S.F.T.P.F. (Organisation des francs tireurs et partisans français), il est également membre de l'O.S. (Organisation spéciale). Il est intégré au Groupe de Sevran qui est chargé de missions de surveillance et de recueillir des informations concernant les mouvements de troupes allemandes dans le secteur et l'activité de la Marine et de la Poudrerie[1]. Il assume ces responsabilités quand il est arrêté le . Il a 20 ans lorsqu'il est interné à la prison de la Santé. C'est dans deux lettres (28 et ) adressées à ses parents[2] qu'il fait part des conditions de son jugement et de sa condamnation à la déportation. Il termine la première par cette phrase :

« Je vous embrasse, je vous quitte momentanément, et je compte les heures qui me séparent encore et peut-être de vous ».

Mais, après l'annonce de sa condamnation, le ton change dans la seconde sans toutefois envisager le pire :

« Je vous embrasse encore, toujours, en mettant tout mon cœur et je fais le vœu de mettre tout ma volonté à vous rendre heureux plus tard ».

Finalement il est déporté au camp de Bergen-Belsen où il fut retrouvé, mourant, par les troupes anglaises le , huit jours après la capitulation des nazis[3].

Notes et références

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  1. Louis Blesy, La résistance à Sevran, Municipalité de Sevran et ANACR, , p. 71-72
  2. « La condamnation », Mémoires d'hier et d'aujourd'hui, no 3,‎ , p. 49-50
  3. Monique Houssin, Résistantes et résistants en Seine-Saint-Denis : un nom, une rue, une histoire, Paris, les Éd. de l'Atelier, , 271 p. (ISBN 2-7082-3730-6, lire en ligne), p. 201