Roger Belin
Roger Belin, né le à Paris 17e et mort le à Paris 15e[1], est un haut fonctionnaire français du conseil d'État et un patron de presse.
Secrétaire général du Gouvernement | |
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Nom de naissance |
Georges Marie Roger Belin |
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Biographie
modifierRoger Belin est le fils de Maurice Belin, avocat, et Marguerite Janet. Il se marie à Christiane Bressac, à laquelle il survit[2].
Il suit ses études secondaires au lycée Janson-de-Sailly et à la faculté de droit de Paris. Il suit parallèlement des études à l'École libre des sciences politiques. Il est docteur en droit[2].
Il est admis au Conseil d'État en 1943. Il n'y reste qu'un an, avant de devenir chargé de mission au secrétariat général du Gouvernement[2].
En 1946, il est nommé directeur général de la Société financière de radiodiffusion et Administrateur de RMC (1946-49)[2].
Il est nommé directeur à la présidence du Conseil (secrétariat général du Gouvernement) en 1955, est parallèlement membre du Comité de l’énergie atomique[2].
En 1958, il est nommé Secrétariat général du gouvernement. Il conserve ce poste jusqu'en 1964, date à laquelle il devient président du conseil d’administration de la Régie autonome des transports parisiens[3]. Il quitte ce poste en 1981, lorsqu'il est admis sur sa demande à faire valoir ses droits à la retraite[2].
De 1982 à 1984, il est directeur de la publication et président-directeur général du Parisien libéré[2].
En 1986, il est chargé de mission au cabinet d'Édouard Balladur, où il pilote les privatisations sous le gouvernement de Jacques Chirac[2]. Il est notamment remarqué pour avoir écrit la même année avec l'inspecteur général des finances Pierre Gisserot un rapport « explosif » sur les économies à réaliser dans l'administration française. Jamais rendu public, excepté dans ses conclusions, le rapport Belin-Gisserot préconisait, pour améliorer l'efficacité de la bureaucratie, l'allègement, voire la dissolution, de plusieurs organismes considérés comme inutiles et doublons, une réorganisation majeure, et la suppression de plus de 4 000 postes de fonctionnaires[4],[5],[6].
Œuvres
modifier- 1999 : Lorsqu'une République chasse l'autre, 1958-1962 : Souvenirs d'un témoin, Paris, Michalon, 287 p. (ISBN 2-84186-112-0)
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
modifier- Relevé des fichiers de l'Insee
- « Biographie Roger Belin Membre du Conseil d´Etat (E.R.) », sur whoswho.fr (consulté le )
- « M. ROGER BELIN devient président de la R.A.T.P. », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Philippe Bezes, Réinventer l'État: Les réformes de l'administration française (1962-2008)
- « Un rapport propose d'" alléger " la haute fonction publique », sur Le Monde,
- « Roger Belin, ancien président de la RATP », sur Le Monde,