Rochegude (Drôme)

commune française du département de la Drôme

Rochegude est une commune française du département de la Drôme situé dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Rochegude
Rochegude (Drôme)
Le château de Rochegude.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes Drôme Sud Provence
Maire
Mandat
Didier Besnier
2020-2026
Code postal 26790
Code commune 26275
Démographie
Gentilé Rochegudiens
Population
municipale
1 667 hab. (2021 en évolution de +5,37 % par rapport à 2015)
Densité 91 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 14′ 59″ nord, 4° 49′ 46″ est
Altitude Min. 83 m
Max. 284 m
Superficie 18,3 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Tricastin
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Rochegude
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Rochegude
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Rochegude
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Rochegude

Géographie

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Localisation

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La commune de Rochegude est située dans la Vallée du Rhône méridionale, au sud de la Drôme provençale entre Montélimar et Avignon, mitoyenne du département du Vaucluse, avec pour chef-lieu de canton Saint-Paul-Trois-Châteaux. Elle est à 8 km à l'est de Bollène, 25 km à l'ouest de Vaison-la-Romaine, à 20 km au nord d'Orange. Avignon est à 55 km et Valence à 69 km.

  Bollène (Vaucluse)
Suze-la-Rousse
Suze-la-Rousse Suze-la-Rousse  
Mondragon (Vaucluse) N Sainte-Cécile-les-Vignes (Vaucluse)
O    Rochegude (Drôme)    E
S
Uchaux (Vaucluse) Uchaux (Vaucluse)
Lagarde-Paréol (Vaucluse)
Lagarde-Paréol (Vaucluse)

Relief et géologie

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Sites particuliers :

  • Col de l'Aspre[1].

Géologie

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Le bourg centre est située au cœur d'une plaine alluvionnaire et viticole AOC Côtes-du-rhône. Le reste de la commune est situé dans le Massif d'Uchaux, plus en altitude (100 à 280 m), composé de strates siliceuses et calcaires[réf. nécessaire].

Hydrographie

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La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1],[2] :

  • le Béal (ou Béal du Moulin) ;
  • le Canal du Moulin ;
  • le Rialle ;
  • Ravin de Combe Gaillarde ;
  • Ravin des Fèdes.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 761 mm, avec 5,7 jours de précipitations en janvier et 3,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Orange », sur la commune d'Orange à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 14,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 719,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Rochegude est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (71 %), forêts (16,9 %), zones urbanisées (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Quartiers, hameaux et lieux-dits

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Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Bousquillon
  • Côte Saint-Denis
  • Génouine
  • la Bourgade
  • la Garrigue
  • la Garrigue Réservée
  • la Gourge
  • la Luminaille
  • la Marge
  • la Poterie
  • la Ramade
  • la Roquette
  • la Seniace
  • l'Aspre
  • la Tuilière
  • la Verdière
  • le Champ de Nielle
  • le Colombier
  • le Cordolen
  • le Devès
  • le Fournas
  • le Gourget
  • le Grenouillet
  • le Lauron
  • le Marteau
  • le Moulin
  • le Pater
  • le Piélon
  • le Plan
  • le Plan d'Alès
  • les Aires
  • les Aubagnans
  • le Saussac
  • les Esbalières
  • les Sept Nains
  • les Valèses
  • Rayas des Valonges
  • Volonge

Logement

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Projets d'aménagement

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La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[14] approuvé le .

Voies de communication et transports

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La commune est facilement accessible par l'A7 à partir des sorties Bollène ou Orange. Rochegude est desservie par la D8 reliant la vallée du Rhône au Ventoux ( Bollène/Vaison la Romaine)[15] par Sainte-Cécile-les-Vignes (Vaucluse).

Transports en commun

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  • Réseau Sud Rhône-Alpes Déplacements Drôme Ardèche (SRADDA)[16],[17].

Risques naturels et technologiques

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Risques sismiques

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La commune est classée en zone de sismicité modérée[18].

Autres risques

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Toponymie

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Attestations anciennes

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Dictionnaire topographique du département de la Drôme[19] :

  • 1236 : Roca Acuta (de Coston, Étymologie de la Drôme) (voir aussi Dauzat et Rostaing[20]).
  • 1284 : castrum de Rupe Acuta (Valbonnais, II, 118).
  • 1321 : castrum Ruppis Acutae (inventaire des dauphins, 218).
  • 1367 : Roche Aigues (comptes de R. de Loupy, 86).
  • 1368 : mention de l'atelier monétaire des dauphins : computorum monetarum cussarum Ruppem Agutam (Morin-Pons, Num. du Dauphiné, 156).
  • 1369 : lieu et chastel de Rocheagüe (Morin-Pons, Num. du Dauphiné, 140).
  • 1483 : castrum Ruppis Acute (inventaire de la chambre des comptes).
  • XVIIe siècle : Roche Agude (rôle de tailles).
  • 1689 : Roche aiguë (ins. eccl.).
  • 1891 : Rochegude, commune du canton de Saint-Paul-Trois-Châteaux.

Étymologie

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Il s'agit d'un type toponymique occitan. Le premier élément Roche- représente l'occitan ròca, ròcha correspondant au français roche, mot prélatin. Il signifie en toponymie « montagne, butte rocheuse », puis « château fort bâti sur une butte »[21]. Le second élément -gude vaut pour aguda « aiguë ».

Ròca aguda ou Ròcha aguda est devenu Ròcaguda ou Ròchaguda (selon que le dialecte local est plus ou moins vivaro-alpin[22]), mal francisé en Rochegude par la suite. En effet, on attendrait *Rochaiguë (voir Montaigu).

Histoire

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Préhistoire

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Protohistoire

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Antiquité : les Gallo-romains

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Albagnanius (Albagnanet) était l'un des plus anciens vicus de la région. On y a découvert plusieurs sarcophages gallo-romains, notamment celui d'un personnage appelé Accarius[réf. nécessaire].

Du Moyen Âge à la Révolution

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La seigneurie[19] :

  • Rochegude était une terre frontière, fief des dauphins avec une vassalité toutefois partagée selon le lieu d'habitation entre le roi de France et le Comtat Venaissin, états de la Papauté d'Avignon.
  • 843 partage de l'Empire Carolingien à la suite du traité de Verdun le territoire revient à Lothaire 1er
  • 1338 : les Baux, les Spinosa et les Sabran sont co-seigneurs.
  • 1360 : la part des Sabran passe aux Caderousse.
  • 1379 : la part des Spinosa passe aux Barjac.
  • 1402 : la part des Baux passe aux Saluces.
  • 1426 : la part des Saluces passe (par mariage) aux La Baume-Suze qui semblent posséder toute la terre.
  • 1667 : une part appartient aux Mesmes.
  • La part des Mesmes est vendue aux Blocard.
  • 1704 : les Arnoul sont seigneurs.
  • Vers 1750 : la terre passe aux Robert d'Acquéria, derniers seigneurs.

En 1366, les rois-dauphins établissent à Rochegude un atelier monétaire qui ne fonctionnera probablement plus après 1373[19].

Vers le XIVe siècle, le village semble avoir été détruit par les grandes compagnies[réf. nécessaire].

Sous l'Ancien Régime, le nord de la commune était compris dans le Dauphiné, le sud appartenait au Comtat Venaissin. La frontière partageait le village en deux, facilitant notamment la contrebande de sel. L'historien Achard témoigne : « je connais un notaire dont la maison est à moitié en France moitié Comtat Venaissin. Lorsqu'il contracte avec les Français, l'acte se signe dans le cabinet. Lorsque c'est pour les Comtadins, cette publication se fait dans la cuisine »[24].

Avant 1790, Rochegude était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation de Saint-Paul-Trois-Châteaux et de la sénéchaussée de Montélimar. Elle formait une paroisse du diocèse d' Orange (Vaucluse) dont les dîmes appartenaient au prieur d'Albagnonet (voir Les Aubagnans)[19].

Les Aubagnans

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Dictionnaire topographique du département de la Drôme[25] :

  • 1115 : ecclesia de Albuneto (Gall. christ., XVI, 102).
  • XIIe siècle : Al Bagnanet (Revue des Sociétés savantes, 5e série, I, 369).
  • 1221 : Albanetum (inventaire des dauphins, 218).
  • 1609 : Albanhaut (archives de la Drôme, fonds de Saint-Ruf).
  • 1609 : mention du prieur : prior Beatae Mariae de Albagnoneto loci Rupecutae (archives de la Drôme, fonds de Saint-Ruf).
  • 1611 : Albanhanet (archives de la Drôme, fonds de Saint-Ruf).
  • 1687 : mention du prieur : prior Beatae Mariae de Bagnolet sive d'Albignan (archives de la Drôme, fonds de Saint-Ruf).
  • 1689 : Albagnonet (archives de la Drôme, fonds de Saint-Ruf).
  • XVIIIe siècle : Albanivet (inventaire de la chambre des comptes).
  • 1891 : Les Aubagnans, ruines d'une chapelle et quartier de la commune de Rochegude.

Ancien prieuré de l'ordre de Saint-Ruf, dont le titulaire était décimateur à Rochegude et dans une partie de la paroisse de Suze[25].

Aubagnans était un fief de la baronnie de Montauban, partagé entre plusieurs co-seigneurs puis acquis par les dauphins. Ces derniers le donnèrent en 1330 aux Baux, d'où il passa (par héritage) vers 1402 aux Saluces, lesquels l'unirent à la terre de Rochegude[25].

De la Révolution à nos jours

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En 1790, la commune est comprise dans le canton de Suze-la-Rousse (Drôme) et en 1792 dans celui de Sainte-Cécile (Vaucluse). La réorganisation de l'An VIII (1799-1800) la place dans le canton de Pierrelatte devenu, en 1829, le canton de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Elle a été maintenue dans ce dernier canton de la Drôme en 1856[19].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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La liste municipale élue appartient à la Liste Union pour un Mouvement Populaire

Administration municipale

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À la suite des élections municipales françaises de 2014, le conseil municipal est composé du maire, de cinq adjoints et de treize conseillers municipaux[26].

À la suite des élections municipales françaises de 2020, le conseil municipal est composé du maire, de cinq adjoints et de treize conseillers municipaux[27][source insuffisante].

Liste des maires

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Liste des maires successifs :
Période Identité Étiquette Qualité
1790 (31 janvier) 1791 BENOIT Pierre Maire pour la partie rattachée au Dauphiné  
1790 (31 Janvier) 1791 CATILLON Denis Maire pour la partie rattaché au Comtat venaissin  
1791 (20 décembre) 1792 GAUDRON Joachim Premier maire unique pour la partie Dauphiné et Comtat  
1792 (11 décembre) 1796 SABON Jean Baptiste Luc    
1796 (3 aout) 1807 GAUD Frédéric    
1807 (13 novembre) 1813 SABON Jean Baptiste Luc    
1813 (24 janvier) 1815 SISTERON Jean Marie    
1815 (16 novembre) 1825 GAUD Frédéric    
1825 (26 juillet) 1826 DOUX Denis André    
1826 (19 mars) 1830 BERNOIN Michel    
1830 (14 novembre) 1835 MEYNARD Auguste    
1835 (16 novembre) 1848 SISTERON Martin    
1848 (11 avril) 1848 DOUX Joseph    
1848 (23 septembre) 1850 FAURE Jean Baptiste    
1850 (9 juin) 1852 ISTRE Xavier David    
1852 (7 novembre) 1857 SISTERON Auguste    
1857 (8 février) 1864 SISTERON Martin    
1864 (31 mars) 1870 DOUX Joseph    
1870 (29 octobre) 1871 SISTERON Denis    
1871 (18 Mai) 1877 DE GUILLERMIER    
1877 (31 Mars) 1878 DOUX Joseph    
1878 (21 janv.) 1908 GRAS Félix    
1908 (17 mai) 1915 PEREYROL Auguste    
1915 (11 janv.)
(élection ?)
1919 PASCAL Joseph   adjoint délégué
1919 (11 nov.) 1941 DESCOURS Paul    
1941 (1er août)
(élection ?)
1941 BEAUMET Raoul    
1941 (31 oct.)
(élection ?)
1944 CAMBE Gaëtan   président de la délégation spéciale
1944 (28 août)
(élection ?)
1944 TAGLIAZUCCHI Hector   comité de Libération
1944 (24 nov.)
(élection ?)
1945 BEAUMET Raoul    
1945 (20 mai) 1982 RODET Gabriel    
1982 (12 juin)
(élection ?)
2001 TOURTIN Bernard    
2001 (17 mars) En cours BESNIER Didier UMP-LR expert technique

Rattachements administratifs et électoraux

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La commune faisait partie du canton de Saint-Paul-Trois-Châteaux. À la suite du redécoupage des cantons du département, applicable après les élections départementales qui ont eu lieu en , elle fait partie du nouveau canton du Tricastin[28], Arrondissement de Nyons.

Intercommunalité

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La commune fait partie de la Communauté de communes Drôme Sud Provence.

Politique environnementale

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Rochegude dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 900 équivalent-habitants[29].

Finances locales

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En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[30] :

  • total des produits de fonctionnement : 1 186 000 , soit 736  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 923 000 , soit 573  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 620 000 , soit 385  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 978 000 , soit 607  par habitant ;
  • endettement : 1 487 000 , soit 924  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 18,12 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 18,60 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 73,79 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 50,03 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 31,55 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2016 : Médiane en 2016 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 020 [31].

Jumelages

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Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].

En 2021, la commune comptait 1 667 habitants[Note 1], en évolution de +5,37 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0201 0009061 0851 0771 1881 1221 2481 216
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2471 2421 1561 1141 1011 0431 030953844
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
802795730606567525502485545
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
6015916848311 0531 2361 3461 3721 470
2015 2020 2021 - - - - - -
1 5821 6711 667------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique


La part des immigrés est de 4,83%, soit inférieure à la moyenne nationale de -3,67 points (source Datafrance direction interministérielle du numérique 2010)

La part des résidences occupées par des propriétaires est de 75,08% au dessus de la moyenne nationale de + 17,38 points (source Datfrance direction interministérielle du numérique 2012)

La part des résidences louées en HLM est de 7,69% au dessous de la moyenne nationale de -11,09 points (source Datfrance direction interministérielle du numérique 2012)

Services et équipements

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Enseignement

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Du fait de sa localisation géographique 2 académies se partagent le secteur, Grenoble et Aix Marseille :

  • école maternelle et élémentaire[36] ;
  • collège à Suze-la-Rousse, Sainte-Cécile-les-Vignes, Bollène[37] ;
  • lycées à Pierrelatte, Montélimar, Bollène et Orange[réf. nécessaire].
  • Médecins et services santé[38].
  • Pharmacie de Suze-la-Rousse.

Manifestations culturelles et festivités

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  • Fête patronale : première quinzaine de juillet[23].
  • Fête communale : le [23].

Loisirs

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Médias

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Culte catholique : la paroisse Saint-Marcellin-Champagnat en Tricastin relève du Diocèse de Valence[39].

Économie

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Agriculture

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En 1992 : vignes (vins AOC Côtes-du-Rhône et Côtes-du-rhône-villages), ovins[23].

Les vignerons de la commune sont représentés au sein de la commanderie des Costes du Rhône, confrérie bachique, qui tient ses assises au château de Suze-la-Rousse, siège de l'Université du vin[40].

Commerce

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Le Café du Cours, qui porte le label Bistrot de pays[41],[42], adhère a une charte qui a pour but de « contribuer à la conservation et à l'animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d'un lieu de vie du village ».

Tourisme

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Revenus de la population et fiscalité

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Avec un revenu fiscal par ménage de 21 242 euros la commune se situe au dessus du revenu médian national de + 2024 e (sources Datafrance direction interministérielle du numérique 2011)

La part des chefs d'entreprises est de 4,43%, la commune se situe au dessus de la moyenne médiane nationale de + 0.99% points (sources Datafrance, direction interministérielle du numérique 2010).

La part des chomeurs est de 6,82%, la commune se situe en dessous de la moyenne médiane nationale de - 2,82 points (sources Datafrance, direction interministérielle du numérique 2012)

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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La Chapelle St Denis.
 
Notre-Dame-des-Aubagnons.
Au Moyen Âge, il existait un prieuré avec son église qu'une charte de 1115 attribua à l'ordre de Saint-Ruf, lequel en resta possesseur jusqu'en 1774, époque de sa dissolution[réf. nécessaire].
L'édifice est du type des églises fortifiées médiévales : murs épais, meurtrières et créneaux. L'église servait de refuge aux habitants en cas d'attaque. La porte d'entrée est surmontée d'un rare mâchicoulis appelé « assommoir ». L'extérieur de l'abside, en petit appareil régulier, semble dater du IXe siècle[réf. nécessaire].
  • Chapelle romane Saint-Denis au cimetière : entrelacs carolingiens[23]. Elle date du XIIe siècle (classée MH[44]).
  • Fontaine publique[23] du XVIe siècle (classée MH[45]).
  • Le château (et son parc) date du XVIIIe siècle. Il a été reconstruit sur l'emplacement d'un ancien fort : mobilier d'époque[23].
Lors de la restauration du marquis de Rochegude, les tours sud et ouest ont été modifiées mais celle du nord a conservé son caractère médiéval[réf. nécessaire].
De vastes caves occupent le rez-de-chaussée ; elles dateraient du XVIe siècle[réf. nécessaire].
Le Château a été entièrement restauré et aménagé en hôtel de luxe. Il est membre de l'association Relais & Châteaux[46].
  • Église Sainte-Anne de Rochegude du XVIIIe siècle[23].
  • Une statue de la Vierge est érigée sur un dôme de pierres qui fut un moulin à huile[47].
  • Le monument aux morts de 1914-1918 et 1939-1945[48],[49].

Patrimoine culturel

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  • Artisanat d'art : un sculpteur[23].

Patrimoine naturel

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  • Ancien lit du Lez[23].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique, logotype et devise

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  Blason
Écartelé en sautoir : au 1er d'argent à trois fleurs de lis mal ordonnées, d'or et soutenues d'un besant du même, au 2ème d'or au dauphin d'azur, au 3ème d'azur à l'abeille d'or, au 4ème de gueules au triregnum d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Annexes

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Bibliographie

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  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France (Rochegude, p. 982), Editions Publitotal, Strasbourg, 1979, 1 287 pages, (ISBN 2-86535-070-3).
  • (Collectif), Merveilles des châteaux de Provence, préface du duc de Castries (vice-président de l'Association des Vieilles maisons françaises), pages 188 à 191, Librairie Hachette (collection Réalités), Paris, 1988.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b et c « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. L'eau dans la commune.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Rochegude et Orange », sur fr.distance.to (consulté le ).
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