Robin Gray
Robert McDowall Gray, dit Robin Gray, né à Borgue le [1] et mort à Mosgiel le [2], est un homme politique néo-zélandais.
Robin Gray | |
Fonctions | |
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Président de la Chambre des représentants | |
– (3 ans et 23 jours) |
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Prédécesseur | Kerry Burke |
Successeur | Peter Tapsell |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Borgue |
Date de décès | (à 90 ans) |
Lieu de décès | Mosgiel |
Parti politique | Parti national |
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Biographie
modifierNé dans le comté du Kirkcudbrightshire dans les Basses-Terres d'Écosse, il est de sensibilité socialiste dans sa jeunesse, convaincu de la nécessité d'une action de l'État pour aider les pauvres. Après son service militaire, il renonce à son idée d'intégrer le clergé de l'Église presbytérienne, et émigre en Nouvelle-Zélande en 1952 pour s'y établir comme fermier ovin ; il bénéficie de la politique du gouvernement néo-zélandais qui, à cette date, paie le billet de bateau pour les immigrés britanniques, seules £ 10 restant à la charge de ces derniers[3].
Il s'établit à Waitahuna, et en 1956 devient membre du Parti national, bien implanté dans les zones rurales. En 1978 il est élu député de la circonscription de Clutha (qui couvre le sud de l'Otago) à la Chambre des représentants de Nouvelle-Zélande. En 1987 il devient le whip du groupe parlementaire du parti, et à l'issue des élections législatives de 1990 remportées par le Parti national, il est élu président de la Chambre des représentants ; c'est la première fois que le candidat du gouvernement à la présidence est secondé par l'opposition parlementaire (travailliste). Alliant pragmatisme, bon sens et un attachement aux traditions parlementaires héritées du modèle de Westminster, il est un président respecté de tous[3].
Le Parti national n'obtient que cinquante sièges, soit tout juste la majorité absolue, aux élections de 1993. Reconduire Robin Gray à la présidence de la Chambre aurait donc privé le gouvernement de Jim Bolger de sa majorité parlementaire, car le président à cette date ne peut pas voter lors des délibérations de la Chambre. Le Premier ministre demande donc à Robin Gray de renoncer à la présidence, ce qu'il accepte à contrecœur, et fait élire président le député travailliste Peter Tapsell[3]. Fait chevalier en 1994, Robin Gray est nommé ministre adjoint au ministre des Affaires étrangères Don McKinnon, avec pour responsabilité particulière la politique étrangère de la Nouvelle-Zélande auprès des îles du Pacifique. Ses fonctions l'amènent entre autres à visiter l'Afrique du Sud post-apartheid et à y rencontrer le président Nelson Mandela. En 1996, il signe le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires à New York au nom de la Nouvelle-Zélande[3].
Il ne se représente pas aux élections de 1996 et, lors de sa dernière prise de parole à la Chambre des représentants, remercie la Nouvelle-Zélande pour les opportunités qu'elle lui a apportées en tant qu'immigré, et l'exhorte à demeurer ouverte à l'immigration[3]. Il meurt à son domicile en avril 2022 à l'âge de 90 ans[2].
Références
modifier- (en) "Biographies of Speakers", Parlement de Nouvelle-Zélande
- (en) "Former Speaker, Clutha MP, Sir Robin Gray dies", Southland Reporter, 6 avril 2022
- (en) "Obituary: Sir Robin Gray, the compassionate traditionalist", Stuff.co.nz, 30 avril 2022