Robert Ouédraogo, né le et mort le à Pabré, est un prêtre et musicien burkinabé.

Robert Ouédraogo
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PabréVoir et modifier les données sur Wikidata
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Biographie

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Issu de la grande famille du Baloum Naaba Tanga de Bilbalogo dont il était le neveu, il a été ordonné prêtre le .

Sa chorale Naaba Sanom, créée en 1975, fut l'une des plus respectées d'Afrique.[réf. nécessaire]

Il a été sacré Artiste du peuple avec ses premiers prix à la Semaine nationale de la culture en 1990, la Grande médaille de l'ordre national[réf. nécessaire]. Dans ce domaine, il a inspiré de nombreux groupes de chorale. Déjà en 1956 en introduisant pour la première fois les tambours dans une église (la cathédrale Sainte-Jeanne-d’Arc de Katiola), il venait de marquer une révolution avec La messe des savanes.

L'abbé Robert est considéré comme un pionnier de l'africanisation de la liturgie[réf. nécessaire]. Ce souci de l'inculturation le conduira à divers travaux théoriques et pratiques en musique parmi lesquels Traité sur la musique mossi présenté au Congrès international de la musique religieuse à Cologne (Allemagne) en . Communicateur, il a animé des émissions à la Radiodiffusion nationale et à la télévision. Il a également donné des cours au petit séminaire de Pabré.

La fière Volta de nos aïeux, l'hymne national de la Haute-volta (Burkina Faso actuel)[1] est l'œuvre de l'Abbé Robert Ouédraogo.

Il est décédé le samedi et repose depuis au petit séminaire de Pabre.

Notes et références

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