Robert Jarry
Robert Jarry est un homme politique français né le à Connerré dans le département de la Sarthe, mort le au Mans à la suite d'une rupture d'anévrisme[1].
Maire du Mans | |
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Parti communiste français (jusqu'en ) |
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Biographie
modifierIl a tout d'abord été le 1er secrétaire de la fédération PCF de la Sarthe de 1949 à 1977, puis il est devenu maire du Mans, de mars 1977 à mars 2001.
Selon son successeur Jean-Claude Boulard[réf. nécessaire], « à chaque fois qu’il a lancé de grands projets comme le Palais des Congrès, la Médiathèque, Antarès et les Atlantides, il a été critiqué par ceux qui avaient une vision étriquée du Mans, au motif que ces projets auraient été trop importants pour Le Mans [...] Il a fait aboutir ces grands projets. Il a surmonté les critiques, et souvent constaté avec satisfaction que ceux qui les avaient formulées se ralliaient. À travers ces réalisations Robert Jarry a montré que sa seule ambition, c’était son ambition pour Le Mans. »
Robert Jarry a également impulsé des créations de logements sociaux, maisons de retraite, salles de sports et autres infrastructures.
Le socialiste Jean-Claude Boulard, jusque-là président de la communauté urbaine du Mans, lui succède en mars 2001.
Le mercredi [2], le Conseil municipal de la Ville du Mans rend un hommage à Robert Jarry en renommant le boulevard de la Gare en boulevard Robert Jarry. Un gymnase porte également son nom depuis 2013[3].
Élection municipale de 1989
modifierIl est membre du Parti communiste français de 1944 jusqu'à son exclusion en 1989 par Georges Marchais, quelques semaines avant les élections municipales de 1989[4],[5] car il était possible que ce soit parce qu'il refuse de laisser la place au candidat voulu par Georges Marchais, Daniel Boulay, se plaçant ainsi parmi les dits « réformateurs » du PCF.
Le socialiste Jean-Claude Boulard (un des dirigeants des socialistes de la Sarthe) se met sur la liste de rassemblement de la gauche pour gagner les élections municipales[6]. Robert Jarry gagne les élections et reste donc maire du Mans. L'affiche de la campagne de Jarry fait allusion avec sa brouille avec le PCF : « J'ai choisi le Mans. Notre ville ».
Toujours en 1989, il devient très proche du mouvement de la gauche progressiste, sans toutefois en faire partie[réf. nécessaire]. Par la suite Robert Jarry continuera à diriger le Mans en s'alliant avec d'autres dissidents du PCF et avec le parti socialiste (notamment Jean-Claude Boulard sera longtemps premier adjoint au maire et président de la communauté urbaine du Mans)[réf. souhaitée].
Notes et références
modifier- AFP, « Décès de l'ex-maire du Mans Robert Jarry », sur LeFigaro.fr, (consulté le )
- « La gare s'ouvre sur le boulevard Robert-Jarry », sur lemans.maville.com (consulté le )
- « Le Mans. Inauguration du gymnase Robert Jarry : l’hommage rendu à l’ancien maire », sur Ouest-France, (consulté le )
- « Disparition : Robert Jarry, ancien maire communiste du Mans », sur lemonde.fr, (consulté le )
- François de Closets, la Grande Manip, Paris, , 572 p.
- « Le maire du Mans est décédé : retour sur 40 ans de carrière de Jean-Claude Boulard », sur ouest-france.fr, (consulté le )
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :