Riez

commune française du département des Alpes-de-Haute-Provence
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Riez, prononcé localement [ʁiˈjɛs] (en provençal Riés), est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Riez
Riez
Les colonnes de Riez
Blason de Riez
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Durance-Luberon-Verdon Agglomération
Maire
Mandat
Christophe Bianchi
2020-2026
Code postal 04500
Code commune 04166
Démographie
Gentilé Riézois ou Réiens[1]
Population
municipale
1 643 hab. (2021 en évolution de −10,12 % par rapport à 2015)
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 49′ 08″ nord, 6° 05′ 37″ est
Altitude Min. 473 m
Max. 680 m
Superficie 40 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Riez
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Riez
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Riez
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Riez
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Riez
Liens
Site web ville-riez.fr
Façade sud de la cathédrale.
Façade ouest de la cathédrale.

Toponymie

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Ses noms successifs sont Colonia Julia Augusta Apollinarium Reiorum, Alebaece Reiorum Apollinarium (Ier siècle), Reii Apollinares (IVe siècle), Reii (Ve siècle)[2]. L’étymologie est donc transparente : le nom du village s’est formé sur celui de l’ethnie gauloise des Reii, dont Xavier Delamarre interprète le nom comme « Les Libres »[3], avec le suffixe latin -ensis, signifiant cité des Reii[4],[5]. Charles Rostaing adhère à cette interprétation, mais signale également une hypothèse tirant ce nom du ligure Rek, signifiant montagne[6].

Le nom de la commune en provençal est également Riez[7].

Histoire

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Fouilles d’un cimetière du Bas-Empire en 2008.

Antiquité

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Riez est considérée comme l’ancienne capitale des Reii[8], peuple gaulois qui occupait la butte Saint-Maxime avant la conquête romaine. L’attribution de Riez aux Albices est abandonnée depuis les recherches de Guy Barruol dans les années 1950[9]. Selon la Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, elle relevait soit des Salyens, soit des Voconces[10].

Les Romains fondent une colonie (la Colonia Julia Augusta Apollinarium Reiorum) dans la plaine, qui devient ensuite l'une des treize cités de droit latin de la Narbonnaise, ce qui lui permet de devenir un centre important[11],[12]. Gouvernée par des quattuorvirs[13], elle bénéficie notamment de la construction, en l’an 3 apr. J.-C., d’une voie qui la relie à Aix et traverse le Verdon à Garruby[11]. Une voie figurée sur la Table de Peutinger la reliait à Fréjus ; enfin, une troisième voie est identifiée en direction de Digne[8].

L’implantation d’une agglomération est attribuée à la présence d’une plaine alluviale (520 m d'altitude), et à la ligne de sources surgissant au pied de la commune[8]. Les fouilles de Benjamin Maillet en 1842, récemment reprises (en 2003), ont mis au jour un complexe thermal romain. Deux nécropoles ont été fouillées, deux autres sont probables[14].

Son siège épiscopal (dont le premier titulaire connu est Maxime, précédemment abbé de Lérins, qui fut consacré vers 434, mourut probablement vers 460 et fut très tôt vénéré comme saint)[15] et sa situation privilégiée (au carrefour entre trois vallées sur une des routes majeures reliant les Alpes à la Basse Provence) permirent ensuite à Riez de conserver son importance pendant tout le Moyen Âge. L’engorgement du Colostre, provoquant des inondations, poussa le village à s’implanter sur la colline Saint-Maxime, où l’évêché fut transféré. La plaine est de nouveau habitée seulement à partir du XIIe siècle[14].

Moyen Âge

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La ville conserve donc un rôle de capitale régionale tout au long du Moyen Âge. Elle accueille deux conciles : l'un en , au cours duquel Armentarius, évêque d’Embrun, fut déposé[16], et l'autre en 1285[17],[18]. Au début du Haut Moyen Âge (VIe – VIIe siècles), l’agglomération de la plaine est abandonnée, au profit d’un site fortifié sur le sommet aplati de la colline Saint-Maxime[17], à 637 m d’altitude[8]. Pendant toute la période médiévale, les seigneurs de la cité étaient les évêques, qui exerçaient sur celle-ci une double autorité, temporelle et spirituelle[19]. Le siège cathédral est transféré de l’église de la plaine, Notre-Dame de la Sède, à l’église Saint-Maxime de la colline, avant cette époque ; mais le culte était célébré par les évêques et le chapitre dans les deux églises jusqu’au XVe siècle[20].

Au Xe siècle, des cadets des vicomtes de Marseille s’emparent de Riez et y bâtissent une motte castrale[21] au lieu-dit Mauroue[22], qui est mentionné en 1190[23]. La motte était protégée par un fossé large de 10 mètres[24]. Au Moyen Âge central (environ 1000-1350), l’agglomération se divise entre ville haute ou Château, et ville basse ou bourg ou encore ville. Cette seconde partie de la cité s’agrandit avec les bourgs Saint-Sols, Bourg Neuf et le faubourg Saint-Marc. Le commerce était facilité par la présence de deux ponts, le pont Notre-Dame et le pont du Reclus[25]. La ville est alors un marché de redistribution qui confirme son rôle de capitale régionale[26]. Parmi les autres signes indiquant ce rayonnement, il faut mentionner l'installation d'ordres mendiants (les couvents des cordeliers et des capucins sont construits hors-les-murs, celui des ursulines à l’intérieur de la cité)[27], et la présence, en 1305, d'une petite communauté juive comptant 8 feux[28]. L’église de Riez est « société » (c’est-à-dire, jumelée) avec celle de Vernon (en Normandie) en 1232, les deux églises rendant un culte à saint Maxime de Riez[18].

La fin du Moyen Âge est marquée par plusieurs épisodes meurtriers et destructeurs. En 1334, à la Toussaint, lors d'un tournoi tenu à Riez, Guillaume Maurini, clavaire de Digne (1317-1324) originaire de Riez, fit transporter son ami, le noble Annibal de Moustiers, dans sa maison après sa blessure mortelle qu'il y avait reçue[29]. Elzéar d'Oraison, seigneur d'Oraison et citoyen de Digne, fut actif dans la résistance aux troupes de l'Archiprêtre puisque, en 1358, il apparaît comme commissaire aux fortifications de la ville de Riez[30]. En , la troupe espagnole de Tristamine, qui ravageait la Provence, prend Riez d’assaut, avant de la mettre à sac. Raybaud de Châteauneuf, gouverneur du château épiscopal, résiste dans sa forteresse. Les Espagnols détruisent les habitations de la ville haute et de la ville basse, tout en continuant le siège du château. Celui-ci n’est levé que le , après la signature d’un traité le 24 à Draguignan[31].

La ville ne se relève pas de cette dévastation, survenue peu de temps après la Grande Peste : la muraille d’enceinte est reconstruite sur un périmètre réduit, en 1381[31]-1384[18]. Elle ne compte plus que deux portes[32], au lieu des cinq de la précédente muraille[31] et est constamment renforcée au cours du XVe siècle[18]. À la même époque, plusieurs projets de démolition de la cathédrale antique sont proposés, et partiellement mis en œuvre[20]. Un premier hôpital, dit hôtel du Saint-Esprit, existait avant 1404[33].

Après la guerre de Cent Ans et une fois la sécurité revenue, de 1442 à 1471, 20 familles venues d'Entrevaux s'installent à Riez afin de repeupler la communauté[34].

Temps modernes

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C’est au début du XVIe siècle que Notre-Dame de la Sède est complètement détruite, et Saint-Maxime est la seule cathédrale en 1520[35].

Durant les guerres de religion, La Valette, duc d’Épernon, fait moderniser les défenses du château en lui ajoutant des bastions, en le pourvoyant d'une artillerie et en y installant une garnison corse[31]/. Celle-ci vit sur le pays[31], et défend mal la ville contre l’attaque des protestants conduits par Thadée de Baschi, seigneur d'Estoublon en 1574[36] : ceux-ci s’en emparent par surprise, avant l’aube, le [37]. Ces huguenots étrangers à la ville l'occupent quelque temps avant de la quitter en décembre[27], abandonnant les huguenots natifs de Riez[38]. Parmi les dégâts, on signale l’incendie du chœur de la cathédrale, dont la voûte s’effondre, et la destruction de son clocher. Des livres anciens sont brûlés. Le couvent des Cordeliers est également incendié[37]. En 1596, le château et la cathédrale Saint-Maxime sont détruits par la population de Riez[35]. Cependant Riez est avec Seyne et Manosque, l'une des trois seules villes de Haute-Provence qui aient eu régulièrement un pasteur protestant jusqu'à la révocation de l'édit de Nantes en 1685.

La situation de Riez, sur un carrefour entre les itinéraires de Valensole à Moustiers et de Digne à la vallée du Verdon, permet à la foire établie à la fin du Moyen Âge de se maintenir jusqu’à la fin de l’Ancien Régime[39],[40]. C’est aussi cette position et l’importance du bourg qui justifient l’installation d’un bureau de la poste royale à la fin de l’Ancien Régime[41].

En 1632, la société (ou le jumelage) de l’Église de Riez avec celle de Vernon, conclue en 1232, est renouvelée[18].

En 1717-1718, l’évêque Louis-Balthazar Phélipeaux d’Herbaut rénove et agrandit un bâtiment du centre-ville pour en faire un hôpital, l’Hôtel Dieu. Il construit également un séminaire, ouvert en 1719[27]. Riez est un des rares bourgs de Haute-Provence à accueillir avant la Révolution une loge maçonnique, nommée Saint-Jean des Harmoniphiles (« des amis de l’harmonie »)[42] et affiliée à la loge de Saint-Jean d’Écosse de Marseille[43].

Révolution française

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Peu avant la Révolution, l’agitation monte. Outre les soucis fiscaux remontant à plusieurs années, la récolte de 1788 est mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L’élection des États généraux de 1789 est préparée par celles des États de Provence de 1788 et de , ce qui contribue à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation[44]. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, à la fin du mois de mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute frumentaire se produit à Riez les 27 et [45],[46],[47]. L’évêque de Riez, François de Clugny, est pris à partie, accusé de défendre les accapareurs qui spéculent sur le prix du grain[48]. Les émeutiers sont surtout des paysans[49] ; ils parviennent à obtenir la suppression d’un impôt, le piquet[50]. Dans un premier temps, la réaction consiste dans le rassemblement d’effectifs de la maréchaussée sur place. Puis des poursuites judiciaires sont déclenchées, mais les condamnations ne sont pas exécutées, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur donnant lieu, dans un esprit d'apaisement, à une amnistie au début d'août[51].

La branche du Maconnais de la grande Peur de l’été 1789 touche Riez le  : des rumeurs faisant état de bande de plusieurs milliers de brigands qui parcourraient la campagne et seraient à la solde des aristocrates, provoquent la panique : on sonne le tocsin, on s’arme, on envoie des messages aux villages voisins pour se renseigner, ce qui propage la peur. Les solidarités se créent ainsi ; les milices formées à cette occasion constituent la base des bataillons de la Garde nationale[52].

La société patriotique est autorisée le  : elle disparaît rapidement, avant de se reformer[53] le [54]. Elle est affiliée au club des Jacobins de Paris le [55], à celui de Marseille dès et au club Saint-Jean de Toulon le [56]. Environ la moitié de la population masculine la fréquente[57]. En 1792-1793, la section de Riez est contrôlée par les fédéralistes. En relations avec la section de Marseille, elle diffuse les idées des Girondins, jusqu’à leur proscription le et l’écrasement de l’insurrection fédéraliste en juillet : le tribunal révolutionnaire ordonne une exécution à Riez[58].

À la fin des années 1790, le département est infesté de brigands, principalement des déserteurs. C’est dans ce contexte qu’a lieu la tuerie de Riez, le  : onze personnes sont torturées et assassinées par ces brigands[59].

Époque contemporaine

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Le docteur Prosper Allemand, petit-fils du maire de Puimoisson, milite activement dans tout le canton sous la Deuxième République[60]. La commune compte ainsi 8 sociétés secrètes, créées par Langomazino, comptant environ 120 membres en 1851. Quand la nouvelle du coup d'État du 2 décembre 1851 arrive à Riez, un comité insurrectionnel se met immédiatement en place pour défendre la République. Les gendarmes sont désarmés, les 213 fusils de la garde nationale sont saisis. Le , les insurgés d’Allemagne et de Sainte-Croix se joignent à ceux de Riez, et la colonne de 500 à 600 hommes se dirige ensuite vers Digne. En chemin, elle rallie les insurgés de Puimoisson et de Roumoules[61].

Après l’occupation de Digne et le combat des Mées, deux bataillons d’infanterie occupent le canton pour mener la répression. C’est le colonel Henri de Sercey qui dirige les opérations ; il est condamné en 1853 pour escroquerie et abus de confiance[62]. La répression judiciaire est sévère envers ceux qui se sont levés pour défendre la République : 41 habitants de Riez sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie[63].

Comme de nombreuses communes du département, Riez se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[64]. La même instruction est donnée aux filles, la loi Falloux (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[65].

Dans la soirée du , la colonne du général Butler arrive à Riez, trois jours après le débarquement de Provence[66],[67]. Ses blindés ont progressé de près de 70 km dans la journée sans accrochage. Ils repartent en deux colonnes dès le lendemain, l’une vers Valensole et la vallée de la Durance, l’autre vers Mézel et la route Napoléon pour rejoindre Digne[67].

Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Riez. Plusieurs centaines d’hectares produisaient un vin de qualité, vendu sur les marchés régionaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[68].

Géographie

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Riez et les communes voisines (Cliquez pour agrandir, et avoir accès à la légende).

Le village est situé au pied du mont (ou de la colline) Saint-Maxime (637 m d'altitude[8]), site classé depuis 1921 à différents titres : la chapelle est un monument historique ; le cyprès du cimetière est un arbre remarquable ; enfin, le site (important repère visuel) a été occupé par un oppidum à l’Âge du Fer[69]. La butte formée par le mont Saint-Maxime domine trois vallées qui se rejoignent au confluent de deux cours d'eau au débit modeste, mais qui ont joué un rôle stratégique pour le développement de Riez : le Colostre, qui rejoint le Verdon à Saint-Martin-de-Brômes, et son affluent l'Auvestre.

Riez se situe au croisement des routes historiques qui relient les Alpes (via Digne) et la vallée de la Durance (via Valensole) au haut Var et à Aix-en-Provence. Touchée par la désaffection de ces voies de communication au siècle dernier, elle constitue aujourd'hui une agglomération d'importance modeste dont l'économie repose principalement sur le tourisme.

Lieu de villégiature en été, Riez profite de sa situation au cœur du parc naturel régional du Verdon. La commune compte 1 063 ha de bois et forêts[1].

Risques naturels et tectoniques

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Aucune des 200 communes du département ne se trouve dans une zone de risque sismique nul. Le canton de Riez est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[70], et en zone 3 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[71]. La commune de Riez est également exposée à trois autres risques naturels[71] :

  • feu de forêt,
  • inondation (notamment dans la vallée du Colostre),
  • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort[72].

La commune de Riez est exposée en outre à un risque d'origine technologique, celui du transport de matières dangereuses par route[73]. Les routes départementales, RD 6, RD 11, RD 952, RD 953 peuvent être empruntées par les transports routiers de marchandises dangereuses[74].

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2006 pour les risques d'inondation et de séisme[73], mais le Dicrim n'existe pas[71].

La commune a été l'objet de six arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1987, 1994 et 2007, pour des glissements de terrain afférents en 1994 et pour des mouvements de terrain en 2018 et 2020[71]. La commune connaît fréquemment des tremblements de terre, mais ceux-ci atteignent rarement une intensité élevée. Aucun n'a été fortement ressenti depuis celui du (épicentre situé à Saint-Clément-sur-Durance), perçu à Riez avec une intensité macro-sismique ressentie de V sur l'échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d'objets)[75],[76].

Transports

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Voies routières

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Services autocars

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Lignes régionales, réseau Zou !
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Riez est desservie par 1 ligne EXPRESS[77] qui sont les suivantes :

Ligne Tracé
67 MarseilleGréoux-les-Bains ↔ Riez
  • La ville est aussi reliée par une ligne de PROXIMITÉ :
Ligne Tracé
450 CastellaneMoustiers-Sainte-MarieRoumoules ↔ Riez
Lignes intercommunales
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  • La ville est aussi reliée par 3 lignes intercommunales, réseau Trans'Agglo[78] :
Parcours
132 Puimoisson ↔ Riez ↔ Allemagne-en-ProvenceSaint-Martin-de-BrômesGréoux-les-BainsManosque
134 Esparron-de-VerdonQuinsonSaint-Laurent-du-VerdonMontagnac-Montpezat ↔ Riez (Transport à la demande)
135 PuimoissonRoumoules ↔ Riez (Transport à la demande)
Ligne Tracé
D2 Riez ↔ PuimoissonBras-d'AsseEstoublonMézelChâteauredonDigne-les-Bains
Lignes scolaires
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Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier le collège de Riez ainsi que les lycées et collèges de Manosque. Ces lignes sont financées par la Communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, d'autres ont été rajoutées.

Ligne Tracé
141 S ValensoleBrunetPuimoisson ↔ Riez
142 S Esparron-de-Verdon ↔ Riez
143 S Montagnac-Montpezat ↔ Riez
144 S QuinsonSaint-Laurent-du-Verdon ↔ Riez
145 S Saint-Martin-de-BrômesAllemagne-en-Provence ↔ Riez

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[79]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud »[80].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 780 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 3,8 jours en juillet[79]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valensole », sur la commune de Valensole à 9 km à vol d'oiseau[81], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 671,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −10 °C, atteinte le [Note 1],[82],[83].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[84]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[85].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Riez est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[86]. Elle est située hors unité urbaine[87] et hors attraction des villes[88],[89].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,9 %), forêts (32,6 %), zones agricoles hétérogènes (21,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,6 %), zones urbanisées (2,2 %)[90].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Politique et administration

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Intercommunalité

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Riez était, en 2011, l'une des treize communes du département à n'être rattachée à aucun établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. À la suite du schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 établi par la préfecture, prévoyant « la couverture intégrale du territoire par des EPCI à fiscalité propre »[91], la commune fait partie, depuis le , de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Mairie de Riez-la-Romaine
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
1850 1853 Benjamin Maillet[92]    
         
1870 1873[Note 2] Prosper Allemand UR Médecin
Député
Conseiller général du Canton de Riez (1861-1886)
         
    R. Bagarry    
    Maxime Amiel   Conseiller général
         
1935 1944 Jean Martin[93]    
mai 1945 1975 Maxime Javelly[93],[94] Parti socialiste Ancien Résistant, il se présente sous cette étiquette puis sénateur et conseiller général socialiste
1975 1993 Emile Bouteuil[93] Parti socialiste  
mars 2001 septembre 2013[95] Michel Zorzan[96] Parti socialiste Conseiller général,
démissionne pour raisons de santé
octobre 2013 avril 2014 Claude Bondil[97] PS[98],[99]  
avril 2014 En cours
(au 21 octobre 2014)
Christophe Bianchi[100] DVD  
Les données manquantes sont à compléter.

Environnement et recyclage

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La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.

La commune dispose d'une déchèterie.

Riez a reçu le label « village et cité de caractère ».

Services publics

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Une brigade de gendarmerie chef-lieu de communauté est implantée à Riez[101].

Jumelages

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Population et société

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Démographie

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En 2021  , Riez comptait 1643 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2005, 2010, 2015, etc. pour Riez).

Évolution de la population  [ modifier ]
1716 1760 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841
2 5323 0272 8722 7842 9322 8673 1152 8702 841
1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
2 8352 6612 5722 3862 5752 5642 5572 3812 333
1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
2 1111 9641 8131 7681 7211 2171 2921 2701 250
1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
1 2041 1081 1771 3791 5601 6801 7071 6671 702
2006 2010 2015 2020 2021 - - - -
1 7021 8051 8281 6611 643----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[103] puis Insee à partir de 2006[104].)
Histogramme de l'évolution démographique
 
Notre-Dame de l'Assomption

Le culte catholique est assuré à la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption, et le culte protestant à la chapelle de l'Hôpital.

Enseignement

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La commune est dotée de trois établissements d’enseignement :

  • deux écoles : une élémentaire et une maternelle[105] ;
  • le collège Maxime-Javelly.

Un stade multisports, un gymnase ; un boulodrome.

Les professions de la santé[106] sont présentes à Riez, notamment avec 6 généralistes, 3 infirmières, un dentiste, et une pharmacie.Un hôpital et un hospice.

Services publics

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La mairie a mis en place un « point-public » à Riez, lieu permettant les renseignements dans les domaines administratifs. Dans le cadre de ce point public, les habitants ont accès à certains services publics, certains jours de chaque mois, notamment l'ANPE, la sécurité sociale et la MSA, la chambre des métiers.

Un bureau de poste, une antenne du Trésor Public et une gendarmerie sont présents de façon permanente.

Économie

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Riez vit essentiellement du tourisme, qui anime le centre-ville de restaurants et d'ateliers d'artisanat. Ainsi que des chambres d'hôte, hotel et un camping 3 étoiles. L'agriculture occupe aussi une place importante avec la culture de céréales, de lavande, de la truffe et d'arbres fruitiers.

Agriculture

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La culture de l’olivier tient une place non négligeable dans la commune. Alors que la production d’huile d’olive était très importante jusqu’au début du XXe siècle (avec 19 000 pieds), elle connait un fort déclin à Riez, avec seulement 2200 pieds en 1994[107],[108]. Le renouveau de l’oliveraie a été subventionné par le ministère de l'Agriculture dans les années 1990[109]. Outre son rôle économique, l’oliveraie peut aussi jouer un rôle de limitation des incendies de forêt, en faisant office de pare-feu[110]. Elle se développe à nouveau et compte plusieurs milliers de pieds en 2005[111].

La coopérative agricole (coopérative céréalière) dite Coopérative de blé de la région de Riez[112].

Industrie

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Blancheton et fils, entreprise de BTP, emploie 3 salariés[113].

Culture et patrimoine

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Baptistère de Riez, dit « le Panthéon », photographie de Séraphin-Médéric Mieusement

Antiquité

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Les Quatre Colonnes de Riez
 
Colonnes de Riez : détail d'un chapiteau corinthien et de l'architrave
 
Fontaine sur le passage d'accès aux colonnes antiques

La colonnade antique, qui est avec le baptistère la curiosité archéologique la plus spectaculaire de la ville, se dresse dans un pré situé entre le Colostre et l'Auvestre : quatre colonnes romaines monolithes de granit gris, hautes de près de 5, 90 m. et surmontées de chapiteaux corinthiens en marbre blanc, supportent encore une architrave. Elles sont les derniers vestiges d'un temple dont certains ont supposé qu'il était dédié à Apollon, et qui pourrait dater de la fin du Ier siècle de notre ère. Leur particularité est d’avoir été conservées en place depuis l’Antiquité, à l’entrée de la ville. Les Colonnes de Riez ont été classées monument historique dès la liste de 1840[114],[115].

Les thermes romains, découverts en 1842, ont été fouillés à partir de 1970 [116].

Le baptistère de Riez remonte probablement au Ve siècle. Bâti avec des matériaux antiques en remploi, il appartenait à un premier groupe cathédral aujourd'hui détruit. Comparable au baptistère de Fréjus, dans le Var, il est de plan octogonal inscrit dans une construction de plan carré ; quatre absidioles, dont l'une contient l’autel, se greffent sur les pans coupés et s'enfoncent dans la maçonnerie, sans faire saillie à l'extérieur. Huit colonnes antiques de granit surmontées de chapiteaux corinthiens de marbre, disposées en cercle, entourent la cuve baptismale, dont il ne reste que des débris. La coupole de l'édifice a été refaite au XIIe siècle. Le baptistère de Riez est, comme la colonnade antique, classé monument historique depuis la liste de 1840[117],[118],[119].

Moyen Âge

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La vieille ville offre une architecture typique de la Haute Provence, dans laquelle des rues étroites sont bordées par les façades colorées des maisons de maître. Certaines de ces dernières abritent encore plusieurs gypseries des XVe et XVIe siècles.

La fontaine de la Colonne. Des actes datant de 1412 la nomment « fontaine ronde »[120],[121].

Le clocher de l'Horloge est un des derniers vestiges des remparts qui protégeaient le village. Il abrite une horlogerie vieille de plusieurs siècles, probablement du XVIe siècle, et qu'aujourd'hui encore les employés communaux remontent chaque samedi matin. Les portes de la ville, Aiguière et Saint-Sols (ou Sanson), sont en mauvais état[122].

Renaissance

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La ville compte plusieurs hôtels de la Renaissance, dont l’hôtel Mazan[123].

Le plus ancien était l’hôtel Ferrier. Il fut construit à la fin du XVe siècle par l’évêque de Riez Marc Lascaris de Tende. En dépit des travaux de consolidation en 2006, il s'effondra partiellement le [122]. Sa "déconstruction", organisée par la municipalité et le service des Monuments Historiques (DRAC-PACA) s'est achevée à l'hiver 2014.

La chapelle Saint-Maxime[124], située sur la colline homonyme qui domine la ville, succéda à la deuxième cathédrale. Elle perpétue le souvenir de celle-ci, détruite en 1596. Son achèvement remonte à 1665[125].

La cathédrale actuelle est une église construite à partir de 1490 ; le siège cathédral y fut installé en 1523, après la démolition de l'ancien édifice. Elle est placée sous le patronage de sainte Thècle et de saint Maxime de Riez[125]. Après les destructions de 1574, c’est Henri III qui finance les travaux. On démolit d’abord ce qui restait de la cathédrale, puis le chantier de reconstruction fut lancé, en plusieurs temps : le chœur et la nef, puis la sacristie (achevée en 1594). Enfin, la première pierre du clocher fut posée en 1599, et les travaux s'achevèrent en 1605[125]. Sept chapelles furent ajoutées par l’évêque Louis Doni d’Attichy en 1649[126].

XVIIe siècle

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Ancien couvent des Capucins de 1607[127].

Maison avec décors de gypseries au 31 Grand-Rue, inscrite au titre des Monuments historiques en 2022[128].

XIXe siècle

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Sur la place Saint-Antoine, un cadran solaire date de 1806 ; austère, il est carré et composé uniquement de lignes noires sur fond blanc. Il porte la légende « L’instant le plus serein est marqué par une ombre »[129].

Orgue de 1847 de la Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Riez[130],[131],[132],[133],[134].

L’ancienne cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède date des XVe – XVIIe siècles. La cathédrale s'écroula en 1842 ; quelques vestiges en sont conservés dans la nouvelle église. La cathédrale était le siège de l'ancien diocèse de Riez créé au Ve siècle, supprimé à la Révolution[135].

XXe siècle

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  • Les monuments commémoratifs et funéraires :
    • Monument aux morts[136],
    • Plaque commémorative église de Riez[137].

Musées

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Le musée archéologique (fondé en 1929)[138], possède un dépôt archéologique construit en 1997, en annexe de l’hôtel Mazan.

  • Baptistère, musée lapidaire[139] :
    • plaque funéraire, Xe siècle,
    • stèle funéraire de Titus Julius Titulus, Gallo-romain,
    • sarcophage Ve siècle (?),
    • plaque commémorative Gallo-romain,
    • plaque commémorative Gallo-romain,
    • urne cinéraire Gallo-romain,
    • stèle funéraire de M. Julius Gratus Gallo-romain.

Héraldique

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  Blason
D'argent à un pommier terrassé de sinople fruité de gueules, adextré d'un ours contourné de sable rampant contre le tronc de l'arbre[140].
Détails
Bien que figurant ainsi à l'Armorial général de France, le blason connaît quelques variantes dans ses représentations ; ses origines ne sont pas connues, bien qu'il soit certainement antérieur au XVIe siècle[141].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Personnalités liées à Riez

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Révoqué pour son opposition au gouvernement.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  14. a et b Bérard 1997, p. 362.
  15. Boulhol et Jacob 2014, p. 67 et n. 137 (début de l'épiscopat en 434) ; Boulhol et Jacob 2014, p. 73-74 et n. 172 (décès vraisemblablement survenu vers 460). Selon les deux sources les plus sûres (le Panégyrique composé par Fauste de Riez et la Vita Maximi de Dynamius de Marseille), Maxime eut au moins un prédécesseur sur le trône épiscopal de Riez : Boulhol et Jacob 2014, p. 67 n. 137 avec références
  16. Boulhol et Jacob 2014, p. 68, n. 142.
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  118. « Quatre colonnes antiques surmontées d'un entablement », notice no PA00080453, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  119. Le baptistère du Ve siècle à Riez
  120. La fontaine de la Colonne, fierté de Riez la romaine
  121. « Fontaine dite de la Colonne », notice no PA00080454, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  122. a et b Laure Gareta, « Riez : l’hôtel Ferrier, monument historique, part en poussière », La Provence, publié le 10 octobre 2012, consulté le 12 octobre.
  123. « Hôtel de Mazan », notice no PA00080455, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  124. « Chapelle Sainte-Maxime », notice no PA00080452, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  125. a b et c Heymès 2008, p. 156.
  126. Heymès 2008, p. 158.
  127. Ancien couvent des Capucins
  128. « Maison », notice no PA04000041, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  129. Jean-Marie Homet et Franck Rozet, Cadrans solaires des Alpes-de-Haute-Provence, Aix-en-Provence, Édisud, (ISBN 2-7449-0309-4), p. 111.
  130. Notice no PM04000880, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture partie instrumentale de l'orgue
  131. Notice no PM04000348, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue
  132. Inventaire de l'orgue de la cathédrale
  133. « orgue : buffet d'orgue », notice no PM04001268, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  134. « buffet d'orgue », notice no PM04001267, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  135. Cathédrales et anciennes cathédrales de Provence-Alpes-Côte d'Azur
  136. monument aux morts de la guerre de 1914-1918, monument aux morts de la guerre de 1939-1945
  137. Plaque commémorative église de Riez
  138. Bérard 1997, p. 58.
  139. Musée lapidaire
  140. D'après l'Armorial général de France, Michel Heymès, « Les armoiries municipales de la ville de Riez », in Chroniques de Haute-Provence. Bulletin de la Société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 293, 1982, p. 107. Louis Bresc, dans son Armorial de Provence, en donne une autre description.
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  142. Les noms de famille du Gers, éditions Archives et Culture, 2009
  143. Baratier, Duby et Hilsdesheimer 1969, p. 148.
  144. Baratier, Duby et Hilsdesheimer 1969, p. 150.
  145. André Cabau et Nicole Cabau, Tourtour, Chroniques d'un village du Haut Var, Nice, Collection Les Régionales, Éditions Serre, Volume XXIV, , 335 p. (ISBN 2-86410-125-4)
    p. 182-185
  146. Guy Désirat Le livre de Guy Désirat, Tourtour, Monographie et Vie quotidienne, Nice, Serre Éditeur, Collection Les régionales, , 335 p. (ISBN 2-86410-269-2, ISSN 0248-353X)
    Voir aussi : Le tableau de la Sainte-Trinité réalisé en 1709, p. 308-310

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
  • Philippe Borgard, article « Riez », dans Géraldine Bérard (dir.), Carte archéologique de la Gaule. Les Alpes-de-Haute-Provence (04). Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1997, p. 361-395, n° 166.
  • Philippe Borgard, « Riez-la-Romaine : deux édifices thermaux méconnus », dans Les Dossiers d'Archéologie, n° 323 (2007), p. 44-51.
  • Philippe Borgard et Caroline Michel d’Annoville, « Le baptistère de Riez », dans Mario Marcenaro (éd.), Albenga città episcopale. Tempi et dinamiche della cristianizzazione tra Liguria di Ponente e Provenza. Convegno internazionale e tavola rotonda, Albenga, Palazzo vescovile, Sala degli stemmi e Sala degli arazzi, 21-23 settembre 2006. Genova & Albenga, Istituto internazionale di studi liguri, 2007, 2 volumes, vol. 2, p. 839-862.
  • Pascal Boulhol, Paul-André Jacob et al., Maxime de Riez entre l'histoire et la légende : Dynamius le Patrice, Vie de saint Maxime, évêque de Riez / Fauste de Riez, Panégyrique de saint Maxime, évêque et abbé, Valensole/Riez, Valensole, Aurorae Libri — Les Amis du Vieux Riez, coll. « Rive gauche », , 212 p. (ISBN 978-2-917221-17-4)
  • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
  • Noël Coulet, Affaires d'argent et affaires de famille en haute Provence au XIVe siècle : Le dossier du procès de Sybille de Cabris contre Matteo Villani et la compagnie des Buonaccorsi, Rome, École française de Rome, , 257 p. (ISBN 2-7283-0241-3)
  • Jacques Cru et Micheline Cru, Les Gorges du Verdon dans l'histoire de la Provence, Paris, Editions BPI, , 381 p.
  • Élizabeth Pellegrin, « Le programme de l'école municipale de Riez en 1533 », dans Provence historique, 1956, numéro spécial Mélanges Busquet. Questions d'histoire de Provence (XIe – XIXe siècle), p. 199-209 (lire en ligne)
  • Robert Niel, Le Roman des brigands dans les Basses-Alpes de 1789 à 1802. Digne-les-Bains, Impr. B. Vial, 2007. - 190 p, (ISBN 978-2-9530563-1-0).

Articles connexes

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Liens externes

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