Ribécourt-la-Tour

commune française du département du Nord

Ribécourt-la-Tour est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.

Ribécourt-la-Tour
Ribécourt-la-Tour
Blason de Ribécourt-la-Tour
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Cambrai
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Cambrai
Maire
Mandat
Christelle Marques
2020-2026
Code postal 59159
Code commune 59500
Démographie
Population
municipale
376 hab. (2021 en stagnation par rapport à 2015)
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 06′ 42″ nord, 3° 07′ 50″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 121 m
Superficie 8,79 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Cambrai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Cateau-Cambrésis
Législatives Dix-huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Ribécourt-la-Tour
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Ribécourt-la-Tour
Géolocalisation sur la carte : Nord
Voir sur la carte topographique du Nord
Ribécourt-la-Tour
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Ribécourt-la-Tour
MAIRIE

Géographie

modifier

Ribécourt-la-Tour est située à 11 km au sud-ouest de Cambrai et à 58 km au sud de Lille, la capitale régionale, à vol d'oiseau[1],[2].

La commune est traversée par un cours d'eau, le Riot, affluent de l'Eauette qui rejoint l'Escaut sur sa rive gauche dans la commune voisine de Marcoing.

Communes limitrophes

modifier
 
Vue du village depuis la route de Trescault.

Hydrographie

modifier

Réseau hydrographique

modifier

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le Riot[3],[Carte 1].

 
Réseau hydrographique de Ribécourt-la-Tour[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

modifier

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Escaut ». Ce document de planification concerne un territoire de 2 005 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Escaut. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Escaut et Affluents (SyMEA)[4].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 705 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 29 km à vol d'oiseau[7], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Ribécourt-la-Tour est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,9 %), zones urbanisées (4,9 %), forêts (2,1 %)[15]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

modifier

La commune est desservie par le réseau de transports urbains de la Communauté d'agglomération de Cambrai appelé TUC (Transports Urbains du Cambrésis), par la ligne 14[16],[17]. La ligne S120 permet de rejoindre le collège de secteur à Gouzeaucourt.

Toponymie

modifier

Resbercurth (1144), Ribercurth (1144), Risbercurt (1148), Ribercurt (1179), in Riberti curte (1180), Ribertcurt (1181), Ribercort (1211).

Le nom semble formé sur un anthroponyme germanique, Hrīsaberht : Hrīsaberhti curtis, la « ferme de Hrīsaberht »[18].

Histoire

modifier
 
Un campement de spahis à Ribécourt, au début de la Première Guerre mondiale

- Jusqu'en 1933 la commune se nommait simplement Ribecourt, puis devint Ribecourt-la-Tour

Héraldique

modifier

Les armes de Ribecourt-la-Tour se blasonnent ainsi : "De sinople au lion d'or, armé et lampassé de gueules[19] ".

Politique et administration

modifier

Maire en 1802-1803 : Jean Pierre Goubet[20].

Maire en 1807 : Hermant fils[21].

Maire en 1931 : Leriche, propriétaire, officier de la Légion d'honneur, membre du Conseil général du Nord[22].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1991 Hubert Leriche SE Démission en cours de mandat pour raison de santé
1998 Jean Leriche SE Décès en cours de mandat
2001 Xavier Leriche SE  
2008 Denise Leriche SE  
2020 Jean-Pierre Levaux SE  
En cours Christelle Marques SE  
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale

modifier

La protection et la mise en valeur de l'environnement font partie des compétences optionnelles de la communauté d'agglomération de Cambrai à laquelle appartient Ribécourt-la-Tour[23].

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Évolution démographique

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

En 2021, la commune comptait 376 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
535564558645702714700720673
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
691682688650682647666658664
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
635640606522521510506478474
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
482449404410415404378374372
2017 2021 - - - - - - -
373376-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 193 hommes pour 180 femmes, soit un taux de 51,74 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,0 
5,2 
75-89 ans
7,2 
17,6 
60-74 ans
20,6 
23,3 
45-59 ans
22,2 
17,1 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
17,2 
19,2 
0-14 ans
13,3 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Économie

modifier

La commune vit essentiellement de ses ressources agricoles.

Un marché par semaine, le mercredi. L'aménagement et la viabilisation de deux terrains communaux a permis l'arrivée de nouveaux habitants, essentiellement des jeunes couples qui travaillent à Cambrai ou Valenciennes. L'école compte désormais trois classes.

En 2014, les ressources agricoles sont toujours très présentes. Quelques commerçants des villes alentour passent une à plusieurs fois dans la semaine.

Lieux et monuments

modifier

Personnalités liées à la commune

modifier

Pour approfondir

modifier

Bibliographie

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

modifier
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Ribécourt-la-Tour » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

modifier

Autres références

modifier
  1. Calcul de l'orthodromie pour Lille et Cambrai.
  2. « Voir la carte de l'IGN » sur Géoportail (consulté le 27 juillet 2018.)..
  3. « Fiche communale de Ribécourt-la-Tour », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  4. « SAGE Escaut », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Ribécourt-la-Tour et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Ribécourt-la-Tour ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cambrai », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Horaires lignes de bus TUC », sur tuc-cambresis.fr (consulté le ).
  17. « Plan du réseau TUC » [PDF], sur tuc-cambresis.fr, (consulté le ).
  18. « Maurits Gysseling: Toponymisch Woordenboek (1960) p. 840 », sur bouwstoffen.kantl.be (consulté le )
  19. Sources: Cambrésie terre d'histoire
  20. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 275, lire en ligne.
  21. « Annuaire statistique du département du Nord. Année 1807. », p. 148-149 (images 178-179)..
  22. Annuaire statistique du département du Nord, année 1931, p. 19-20.
  23. « Présentation de l'institution »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la communauté d'Agglomération de Cambrai (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Ribécourt-la-Tour (59500) », (consulté le ).
  29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).