Reyssouze
Reyssouze est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Reyssouze | |||||
La ferme Coulas à Reyssouze. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ain | ||||
Arrondissement | Bourg-en-Bresse | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bresse et Saône | ||||
Maire Mandat |
Agnès Pelus 2020-2026 |
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Code postal | 01190 | ||||
Code commune | 01323 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 010 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 106 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 25′ 58″ nord, 4° 55′ 12″ est | ||||
Altitude | Min. 167 m Max. 202 m |
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Superficie | 9,54 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Replonges | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ain
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
modifierReyssouze fait partie de la Bresse. La rivière qui porte le même nom traverse la commune.
Communes limitrophes
modifierFleurville (Saône-et-Loire) | ||||
Saint-Albain (Saône-et-Loire) | N | Pont-de-Vaux | ||
O Reyssouze E | ||||
S | ||||
Boz | Gorrevod |
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 840 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Romenay à 14 km à vol d'oiseau[3], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 983,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Reyssouze est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,3 %), prairies (40,2 %), zones urbanisées (7,8 %), forêts (3,1 %), eaux continentales[Note 2] (1,6 %)[11].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
modifierLe village est mentionné dès le VIe siècle. La commune de Reyssouze est créée par démembrement de sa voisine Gorrevod en 1845.
Hameaux
modifierAvittes
modifierVers le milieu du Xe siècle, l'église Saint-Vincent de Mâcon y possédait une terre, des prés, des bois, des pêcheries, deux moulins et d'autres biens, que lui avait donnés un prévôt nommé Umbert. Vers la fin de ce même siècle, elle y acquit d'autres fonds d'un nommé Adalbert et de ses frères. Le , Jean de Salaigny, évêque de Mâcon, céda au comte Amédée VI de Savoie tous les biens que son église possédait à Avittes (In villa Avistas, villa que dicitur Avistas)[12].
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierLa commune de Reyssouze est membre de la communauté de communes Bresse et Saône, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bâgé-le-Châtel. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[8]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Replonges pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[8], et de la première circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[14].
Administration municipale
modifierIntercommunalité
modifierLa commune fait partie de la communauté de communes Bresse et Saône.
Démographie
modifierCulture et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Ferme Coulas.
- Église Saint-Claude.
Personnalités liées à la commune
modifier- Joseph Brayard (1901-1972), homme politique français, est mort à Reyssouze.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Reyssouze et Romenay », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Romenay », sur la commune de Romenay - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Romenay », sur la commune de Romenay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, A. Brun, Lyon, 1873, p. 17 (lire en ligne).
- « communauté de communes Bresse et Saône - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- Décédé le 10 février 2002. Le Progrès (édition de l'Ain) du 12 février 2002.
- « Agnès Pelus élue maire », sur Le Journal de Saône-et-Loire, .
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.