René Petre, né le à Thio et mort le à Nouméa, est un militaire et résistant français, Compagnon de la Libération.

René Petre
Naissance
Thio (Nouvelle-Calédonie)
Décès (à 48 ans)
Nouméa (Nouvelle-Calédonie)
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de la France Forces françaises libres
Arme Infanterie
Grade Sous-lieutenant
Années de service 19401944
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-1945

Biographie

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Jeunesse et formation

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René Petre naît à Thio, en Nouvelle-Calédonie, le 22 décembre 1908[1]. Après sa scolarité à Nouméa, il embarque sur un cargo comme simple matelot et navigue en mer du Nord pendant deux ans[1]. En 1930, il revient sur son île natale et effectue son service militaire à la compagnie mixte d'infanterie coloniale [2]. Il s'installe ensuite à Koné comme patron d'une société d'élevage avant de devenir le représentant d'une société commerciale [2].

Seconde Guerre mondiale

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En 1940, René Petre décide de se rallier au général de Gaulle et participe au ralliement de la Nouvelle-Calédonie à la France libre en rassemblant avec lui les habitants de Koné[2]. D'abord membre du gouvernement calédonien aux côtés de Henri Sautot, il décide ensuite de prendre les armes et s'engage dans les forces françaises libres[2]. Affecté au Bataillon du Pacifique (BP1) avec le grade de sergent-chef et quitte la Nouvelle-Calédonie en mai 1941[3],[2]. Parvenu jusqu'en Afrique, il prend part à la guerre du désert au cours de laquelle il est engagé dans la bataille de Bir Hakeim en mai et juin 1942[2].

Il est ensuite affecté au Bataillon d'infanterie de marine et du Pacifique, unité née de la fusion entre le BP1 et le 1er bataillon d'infanterie de marine, avec lequel il participe à la campagne de Tunisie puis à la campagne d'Italie[1]. En août 1944, il prend part au débarquement de Provence et participe à la libération de la France jusqu'en novembre 1944, date à laquelle il est démobilisé avec le grade de sous-lieutenant[2].

Après-Guerre

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De retour à Nouméa, il entre dans l'équipe de direction de la société havraise calédonienne, une compagnie d'import-export[1]. René Petre meurt le 9 décembre 1957 à l'hôpital Gaston-Bourret de Nouméa où il est inhumé[1].

Décorations

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Chevalier de la Légion d'Honneur Compagnon de la Libération
Par décret du 16 octobre 1945
Croix de guerre 1939-1945
Médaille de la Résistance française
Avec rosette
Médaille coloniale
Avec agrafes "Libye", "Bir Hakeim", "Tripolitaine" et "Tunisie"

Hommages

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  • A Nouméa, une rue a été baptisée en son honneur[4].

Références

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  1. a b c d et e « Biographie - Ordre National de la Libération »
  2. a b c d e f et g Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 2-356-39033-2)
  3. Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, (ISBN 2-262-01606-2)
  4. « Rue René Petre - Nouméa », sur Adresse.data.gouv.fr

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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