René Pailleret

militaire français

René Georges Pailleret, né à Alger le et mort à Versailles le est un résistant, compagnon de la Libération[1].

René Pailleret
Naissance
Alger
Décès (à 46 ans)
Versailles
Origine Drapeau de la France France
Années de service – 1947
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Officier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Famille épouse: Jaqueline Haudry de Soucy
                        Enfants: Pierre Pailleret
                                 Etienne Pailleret

Biographie

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Élève au Collège Stanislas de Paris et à HEC, il rejoint la Grande-Bretagne après l'armistice sous uniforme polonais, et s'engage dans les Forces françaises libres.

Membre du corps expéditionnaire pour l'Afrique, il participe aux opérations du Gabon en avec la 1re Compagnie autonome de chars de combat des FFL, puis il rejoint Garoua dans la région du Nord Cameroun.

Il rejoint la Force L du général Leclerc en Tunisie avec son unité en .

Il est nommé au 3e Bataillon du RMT et, en , se voit confier la section de reconnaissance et d'observation de son bataillon.

Il débarque avec son unité en France le , prend part aux combats en Normandie, à la libération de Paris puis dans l'Est.

Pailleret est blessé dans les Vosges le , reprend son commandement dès son rétablissement, et se retrouve blessé le au cours de la prise de Strasbourg[2]. De nouveau rétabli, il prend part aux derniers combats avec son bataillon.

Pailleret est affecté au QG arrière du Corps expéditionnaire d'Extrême-Orient à Paris après la capitulation allemande.

Puis, il est nommé officier à l’État-major du général commandant supérieur des troupes françaises d'Extrême-Orient à Saigon. Il quitte l'armée en 1947.

Diplômé de l’ENFOM, René Pailleret intègre la société Shell d'Indochine à Annam.

Distinctions

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Les distinctions reçues par René Pailleret sont[3] :

Décoration Ruban Observations
Officier de la Légion d'honneur
 
Compagnon de la Libération
 
Décret du
Croix de guerre 1939-1945
 
4 citations
Médaille coloniale
 
Avec agrafes « AFL » et « Tunisie »

Notes et références

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  1. Revue de la France libre, juillet-août 1967, vol. 3, p.1505, Fondation de la France libre, Éditions Fondation de la France libre.
  2. Jacques Granier, Et Leclerc prit Strasbourg, p.112-113, Éditions Dernières Nouvelles d’Alsace, 1970.
  3. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération.

Voir aussi

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Sources et bibliographie

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  • La Mémoire des Français Libres - Hommes et combats, Fondation de la France Libre
  • Dictionnaire des compagnons de la Libération, 2010

Lien externe

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