Remparts de Quimper
Les remparts de Quimper sont une série de fortifications construites autour de la ville de Quimper en France.
Remparts de Quimper | |
Destination initiale | Fortifications d'agglomération |
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Protection | Classé MH (1909, Rempart) Inscrit MH (1928, Tourelle) |
Coordonnées | 47° 59′ 46″ nord, 4° 06′ 22″ ouest |
Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Finistère |
Commune | Quimper |
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Localisation
modifierCette enceinte, qui s'étend très peu, ne fait qu'enserrer les alentours de la Cathédrale Saint-Corentin. Elle s'étend vers le confluent de l'Odet à l'Est, ainsi qu'en partie dans la rue Keréon et du Guéodet. La Portz Men (porte en pierre), porte principale de l'enceinte, se trouve également dans la rue Keréon et est surmontée d'une tour de guet. Dans la rue du Guéodet, se trouve une ouverture secondaire.
Histoire
modifierIls sont construits dès le XIIIe siècle sur une longueur de 1500 mètre de long , on voit à l'époque que les remparts baignent dans Le Frout , l'Odet , et le Steir[1]. Ils sont protégés au titre des monuments historiques : le reste des remparts sont classés en 1909 et la Tourelle sur le Steir en 1928[2].
Au total on compte six portes fortifiées avec au nord de larges douves , plus tard[1]Ces murs seront protégés par une tour de défense qui à pour diamètre dix-huit mètre elle porte le nom à l'époque de "Tour Bihan" qui par la suite deviendra la "tour Tourbie"[1]. Elles deviendront un élément important dans les combats de succession de Bretagne un élément marquant survient en avril 1344 après un siège de trois semaines Charles de Blois prend la ville et massacres hommes , femmes et enfants , au total mille-quatre-cent quimpérois sont tués venant inscrit un point noir dans l'histoire du "bienheureux"[1]. L'année suivante Jean François de Monfort tente de reprendre la ville sans grande réussite c'est seulement à la mort de Charles le Blois en 1364 à la bataille d'Auray que Jean IV vas faire plier la ville après la volonté de la population et des élites de mettre fin à cette guerre on ouvre les portes de la ville le 17 novembre , le décret de Jean IV va donner l'amnistie générale , Quimper met un long moment à se remettre de cette guerre , au XVe siècle avec un mauvaise entretien ainsi que une non évolution de ces remparts qui ne résiste pas à l'artillerie , les remparts cède au différent assauts et s'ouvre sur l'extérieurs[1]. Les rempart servent de logement au gouverneur de la place jusqu'au XVIe siècle. Une seule subsiste encore aujourd'hui, la tour Nevet[3].
Notes et références
modifier- Serge Duigou et Jean-Michel Le Boulanger, Quimper, Éd. Palantines, coll. « Histoire et géographie contemporaine », (ISBN 978-2-911434-58-7)
- Notice no PA00090337, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Les fortifications de Quimper », sur www.quimper.bzh (consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Serge Duigou et Jean Michel Le Boulanger, QUIMPER histoire et géographie contemporaine, Quimper Finistère, Editions Palantines, , 230 p. (ISBN 2-911434-58-7), pages 58