Reims (aviso)
Reims[1] | |
Type | Aviso Navire postal |
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Classe | Classe Arras |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | Arsenal de Brest |
Lancement | juillet 1918 |
Statut | démantelé |
Équipage | |
Équipage | 103 officiers et marins |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 74,90 m |
Maître-bau | 8,70 m |
Tirant d'eau | 3,20 m |
Déplacement | 644 tonnes |
Propulsion | Mazout 2 turbines Parsons ou Breguet 2 chaudières |
Puissance | 5 000 ch |
Vitesse | 20 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 2 canons de 138 mm modèle 1910 1 canon de 75 mm 4 mitrailleuses 8mm Hotchkiss 2 mortiers ASM à l’arrière et 20 charges de profondeur |
Rayon d'action | 3 000 milles nautiques à 11 nœuds |
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Construction
modifierLe Reims est issu d'un programme de guerre, constitué d'une série de quarante-trois avisos dont seules trente unités sont construites. Il est mis sur cale à l'arsenal de Brest en 1917, avec ses sister-ships Arras, Dunkerque(renommé Ypres) et Verdun (renommé Laffaux).
Descriptif
modifierL’aviso présente une silhouette semblable à celle d'un cargo. Il s'agit de leurrer les équipages de sous-marins, sur le modèle des bateaux pièges Q-ships britanniques camouflés en navires marchands. La passerelle de navigation est placée au centre et englobe la cheminée.
Le navire est propulsé par deux turbines à engrenages Parsons/Bréguet de 5 000 ch, alimentées par deux chaudières chauffées au mazout. Cet ensemble permet de naviguer à une vitesse de pointe de 20 nœuds, avec une autonomie de 3 000 nautiques à 11 nœuds.
L'armement comprend pour la lutte antinavire et anti-sous-marine deux canons de 138 mm, deux grenadeurs, deux mortiers et une torpille remorquée. La lutte anti-aérienne est menée avec un canon de 75 mm et quatre mitrailleuses antiaériennes de 8 mm.
Le Reims est construit pour la Marine nationale française à la fin de la Première Guerre mondiale. Il est lancé en 1918 et armé en 1924.
L'aviso Reims est mis à la disposition de la Compagnie générale aéropostale (CGA) en 1928, qui opère deux flottes, en Méditerranée et dans l’Atlantique. Avant la mise en place des traversées aériennes de l’Atlantique, des avisos transportent le courrier entre Dakar (Sénégal) et Natal (Brésil), dont le Reims. L'armement est retiré, il est loué pour un franc par an et doit être rendu dans son état d'origine. L'équipage est limité à vingt-deux personnes pour des raisons économiques. Cette situation pose des problèmes d'exploitation des chaudières, conçues pour fonctionner avec un équipage plus nombreux[6].
La Marine nationale le récupère en 1931 et le place en réserve. Le navire est condamné et démoli en 1938.
Notes et références
modifier- ALAMER, REIMS - aviso - Classe «ARRAS» [1]
- Netmarine.net. Armement des torpilleurs de 600t. Torpille Ginocchi, Messagepar Marc Saibène » 13 Aoû 2010, 18:53 - [2]
- Pierre Juhel, Histoire de l’acoustique sous-marine, L’acoustique sous-marine déclare la guerre aux sous-marins, p. 46-48, coll. Inflexions, Coéd. Adapt/Vuibert, 2005
- ALAMER, Reims - aviso - Classe «ARRAS» [3]
- Maitres-du-vent.blogspot.fr, Quand nos avisos participaient à l'essor de l'Aéropostale, vendredi 17 juin 2011 - [4]
- Gérard Piouffre, Le courrier doit passer ! Nouvelle édition, Larousse, 8 avr. 2009 - 288 pages (ISBN 9782035854711)
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierÀ voir
modifier- ALAMER - Mémoire des Équipages des marines de guerre, commerce, pêche & plaisance de 1939 à 1945, REIMS - aviso - Classe «ARRAS» - [5]
- Maitres-du-vent.blogspot.fr, Quand nos avisos participaient à l'essor de l'Aéropostale, vendredi - [6]
Images
modifier- Www.delcampe.net, Reims, aviso, 1920 - [7]