Reddition du Retiro

Combat de 1812

La Reddition du Retiro a lieu le , quelques jours après l'entrée dans Madrid de l'armée anglo-espagnole de Wellington. La garnison laissée par le roi Joseph pour tenir cet ancien palais transformé en fort et en magasin de fourniture de l'armée française capitule après la prise des défenses extérieures la veille. De très importants dépôts tombent aux mains des Anglo-espagnols.

Reddition du Retiro
Description de l'image Plano retiro.jpg.
Informations générales
Date 13-14 août 1812
Lieu Palais du Buen Retiro
Issue Victoire anglo-espagnole
Belligérants
Drapeau de l'Empire français Empire français Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Commandants
Guillaume de Lafon-Blaniac Arthur Wellesley, comte de Wellington[1]
Forces en présence
2 046 hommes[1],[2] 600 hommes[1]
L'armée britannique occupe la ville.
Pertes
Toute la garnison capturée 10 morts et blessés

Guerre d'Espagne

Batailles

Campagne de Castille (1811-1812)
Coordonnées 40° 24′ 49,23″ nord, 3° 40′ 54,08″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Espagne
(Voir situation sur carte : Espagne)
Reddition du Retiro
Géolocalisation sur la carte : Madrid
(Voir situation sur carte : Madrid)
Reddition du Retiro

Contexte

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Après sa victoire à la bataille des Arapiles, Wellington poursuit quelques jours les débris de l'armée française de Clauzel, puis marche vers Madrid. Devant la disproportion des forces, le roi Joseph ordonne l'évacuation de sa capitale, évacuation effective le [3]. Seule une garnison de 2 046 hommes[2] est laissée en arrière pour défendre l'important dépôt du palais du Buen Retiro.

Le , l'armée anglo-espagnole entre dans la ville[3].

Déroulement

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La garnison laissée dans la place étant insuffisante pour tenir les ouvrages extérieurs[4], ils sont enlevés avec un minimum de pertes le 13 au soir par un assaut du côté du jardin botanique[4].

Conformément à ses ordres[4], le général Lafon-Blaniac, commandant la garnison française, capitule le devant la menace de la batterie de canons de 18 installée par les assaillants pour réduire le fort étoilé formant le réduit central de la place[5].

Conséquences

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Les Anglais mettent la main sur un grand nombre de fournitures militaires[note 1] qui permettent à Wellington de rééquiper son armée éprouvée par les dernières semaines de campagne[6]. Ils s'emparent aussi des aigles du 13e régiment de dragons et du 51e régiment d'infanterie de ligne[2] qui sont immédiatement envoyées en Angleterre et remises solennellement au Prince-Régent[6].

La fabrique royale de porcelaine du Buen Retiro, située dans le réduit central et très endommagée lors des combats, ne sera jamais restaurée.

Notes et références

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  1. La liste complète du matériel est disponible, en espagnol, sur le site suivant : http://1808-1814escenarios.blogspot.fr/2009/11/la-ciudadela-del-buen-retiro.html .

Références

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  1. a b et c Smith 1998, p. 386
  2. a b et c Pigeard 2004, p. 707
  3. a et b d'Arjuzon 1999, p. 201
  4. a b et c Jones 1821, p. 225
  5. Jones 1821, p. 226
  6. a et b d'Arjuzon 1999, p. 202

Bibliographie

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  • Antoine d'Arjuzon, Wellington, Paris, Perrin, , 426 p. (ISBN 2-262-01253-9)
  • John Thomas Jones, Journaux des sièges entrepris par les alliés en Espagne pendant les années 1811 et 1812, (lire en ligne)
  • Alain Pigeard, Dictionnaire des batailles de Napoléon : 1796-1815, Paris, Tallandier, , 1022 p. (ISBN 2-84734-073-4)
  • (en) Digby Smith, The Greenhill Napoleonic Wars Data Book : Actions and Losses in Personnel, Colours, Standards and Artillery, 1792-1815, Londres, Greenhill Books, , 582 p. (ISBN 1-85367-276-9)