Raymond Pétain
Raymond Pétain (Calais, - Mort pour la France[1] à Zelzate le ) est un militaire français, Compagnon de la Libération. Sous-officier de l'armée de l'air au début de la Seconde Guerre mondiale, il s'engage aux côtés de la France libre et combat en Afrique du nord avant de trouver la mort en mission au-dessus de la Belgique.
Raymond Pétain | |
Naissance | Calais (Pas-de-Calais) |
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Décès | (à 26 ans) Zelzate (Belgique) Mort au combat |
Origine | France |
Allégeance | République française Forces françaises libres |
Arme | Armée de l'air |
Grade | Sous-lieutenant |
Années de service | 1935 – 1943 |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Médaille militaire Croix de guerre 1939-1945 |
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Biographie
modifierJeunesse et engagement
modifierFils d'un employé des PTT, Raymond Pétain naît à Calais le [2]. De 1930 à 1935, il suit les cours de l'école primaire supérieure et effectue une préparation militaire[3]. Il s'engage dans l'armée de l'air à l'âge de 18 ans et obtient un brevet supérieur de mécanicien avion[4].
Seconde Guerre mondiale
modifierAu déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, Raymond Pétain est sergent au Bataillon de l'air no 107 et combat lors de la bataille de France[2]. Replié dans la région bordelaise après la défaite française, il entend l'appel du général de Gaulle et s'échappe de la base aérienne de Cazaux le à bord d'un Potez 540 en compagnie de son camarade Edmond Jean[3].
Parvenu en Angleterre, il s'engage dans les Forces aériennes françaises libres et est affecté au Groupe mixte de combat no 1 commandé par le lieutenant-colonel de Marmier[4]. Après avoir passé son brevet d'observateur en avion, il participe à l'expédition de Dakar puis à la campagne du Gabon[2].
En , il est affecté au Groupe réservé de bombardement no 1 (GRB1) et participe à la bataille de Koufra en , se distinguant par la précision de ses bombardements[3],[1]. Il est ensuite engagé dans les campagnes d'Érythrée et d'Abyssinie[4]. Le GRB1 étant devenu le Groupe de bombardement Lorraine, Raymond Pétain participe dans ses rangs aux campagnes du Fezzan et de Tripolitaine en tant que navigateur[4]. Il s'illustre dans toutes les missions qu'il effectue, notamment le en détruisant une position de DCA[2]. Il est promu Sous-lieutenant peu après.
Raymond Pétain et le groupe « Lorraine » sont transférés en Angleterre en vue d'être engagés sur le front de l'ouest[3]. Pétain suit un stage de formation et sert un temps au sein du no 226 Squadron de la Royal Air Force avant de retrouver le groupe « Lorraine » en [3]. Le , alors qu'il effectue une mission de bombardement sur des usines au nord de Gand, son appareil est touché par la DCA et s'écrase à Zelzate[4]. Mort dans le crash, Raymond Pétain est d'abord inhumé à Gand avant d'être transféré, en 1949, dans le caveau familial du cimetière de Calais[4].
Décorations
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Références
modifier- « Base des militaires décédés pendant la Seconde Guerre mondiale - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- « Biographie - Ordre National de la Libération »
- Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2)
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2)
- « Base des médaillés de la résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, , 1230 p. (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2).
- François Marcot, Dictionnaire historique de la résistance : Résistance intérieure et France libre, Paris, Robert Laffont, , 1187 p. (ISBN 2-221-09997-4).
Articles connexes
modifierLiens externes
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- Ressource relative aux militaires :