Raymond Jean-Baptiste Teulet
Raymond Jean Baptiste Teulet, né le à Toulouse (Haute-Garonne), mort le à Carcassonne (Aude), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Raymond Jean Baptiste Teulet | ||
Naissance | Toulouse (Haute-Garonne) |
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Décès | (à 59 ans) Carcassonne (Aude) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1791 – 1821 | |
Distinctions | Officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
modifierIl entre en service le , comme volontaire au 2e bataillon de l’Aude, il devient caporal le , sergent le et sergent-major le suivant, à l’armée des Alpes. Il est élu lieutenant le et capitaine le suivant. Affecté à l’armée des Pyrénées occidentales, il se distingue le , à la prise de la redoute dite de « Louis XIV », où il est blessé d’un coup de feu à la jambe droite en s’élançant un des premiers dans les retranchements ennemis. Il est blessé de deux coups de sabre le en Catalogne.
De l’an IV à l’an VI, il sert à l’armée d’Italie et il se distingue le , à la bataille de Castiglione, où détaché de sa demi-brigade avec la compagnie de grenadiers du 1er bataillon, il reçoit l’ordre de l’adjudant-général Verdier, de se porter en avant pour observer l’ennemi qui occupe une redoute dans la plaine. Vers huit heures du matin, il aperçoit quelques mouvements dans la redoute, qui a ralenti son feu, alors réunissant ses soldats il s’élance à leur tête, vers les retranchements s’écriant : « Grenadiers, suivez-moi, la redoute est à nous ». Animés par l’exemple de leur chef, ils se précipitent sur la redoute et en un instant elle est emportée à la baïonnette. Lors de cette action, il prend 2 pièces de canon, un obusier, 6 caissons chargés de munitions et fait mettre bas les armes à 240 grenadiers ennemis. Il se fait remarquer aussi à la bataille de Caldiero le , où il est atteint d’un coup de feu à la jambe droite.
En l’an VI, il fait partie de l’armée d’Angleterre, et de l’an VII à l’an IX, il fait les campagnes à l’armée de Hollande, puis à l’armée du Rhin. Le , il passe avec son grade dans la Garde des consuls (capitaine au régiment des Chasseurs à Pied qu'il intègre le ), et le , il participe à la bataille de Hohenlinden. Le , le Premier Consul lui décerne un sabre d’honneur à titre de récompense nationale, et il est nommé major le , au 12e régiment d’infanterie de ligne. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le et officier de l’ordre le suivant.
En 1806, il fait la campagne de Prusse à la Grande Armée, et le , il passe à la 4e légion de réserve, devenue 122e régiment de ligne en 1809. En 1808, il est envoyé au 2e corps d’observation de la Gironde et il est blessé de quatre coups de feu dont un au bas-ventre, qui le met hors combat, le , à la bataille de Bailén, puis il est fait prisonnier.
Il est échangé le , contre le lieutenant-colonel anglais Sir Cope et il est remis en activité le suivant, puis affecté au 114e régiment d’infanterie de ligne le . Il est nommé colonel le , au 67e régiment d’infanterie de ligne et il est maintenu en activité à la tête du 63e régiment d'infanterie de ligne, lors de la réorganisation de l’armée après le retour des Bourbons. Il est fait chevalier de Saint-Louis le .
Il est promu maréchal de camp et fait baron de l'Empire[1] le Il est arrêté pour ses activités pendant les Cent-Jours, le suivant à Brioude, et emprisonné à Toulouse. Le , il est mis en demi-solde, et il est libéré de prison le , pour manque de preuves. À la restauration Louis XVIII annule toutes les promotions des 100 jours et son titre de baron, Raymond Teulet perd son titre de baron et est rétrogradé au rang de colonel. Il est admis à la retraite le , avec le grade de colonel. Il meurt le , à Carcassonne.
Ses mémoires ont été publiées en , reprenant 2 de ses 3 cahiers : "Souvenirs d'un héros de Baïlen" présentés par Guillaume Joucla, édition Coprur 2012[2]
Notes et références
modifier- "Souvenir d'un héros de Baïlen" présenté par Guillaume Joucla ed Coprur 2012
- disponible sur le site "Le livre chez vous" édition Coprur
Sources
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- Ressource relative à la vie publique :
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- Thierry Pouliquen, « Les généraux français et étrangers ayant servis [sic] dans la Grande Armée » (consulté le )
- (pl) « Napoléon.org.pl » [archive du ]
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 2, Bureau de l’administration, , 344 p. (lire en ligne), p. 182.
- Charles Théodore Beauvais et Vincent Parisot, Victoires, conquêtes, revers et guerres civiles des Français, depuis les Gaulois jusqu’en 1792, tome 26, C.L.F Panckoucke, , 414 p. (lire en ligne), p. 209.