Ratan Tata
Ratan Naval Tata (en hindi : रतन नवल टाटा), né le à Bombay (Raj britannique) et mort le à Mumbai (Inde), est un industriel indien, patron du conglomérat indien Tata, propriété de la famille Tata.
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| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nom dans la langue maternelle |
ரத்தன் டாட்டா |
| Nationalité |
indienne (- |
| Formation | |
| Activités | |
| Période d'activité |
- |
| Père |
Naval Tata (en) |
| Fratrie |
Noel Tata (en) (frère consanguin et frère cadet) |
| A travaillé pour | |
|---|---|
| Propriétaire de |
Fisherman's Cove (en) |
| Membre de |
Atlantik-Brücke (en) Académie américaine des arts et des sciences ABLF alumni network (d) |
| Distinctions | Liste détaillée Médaille de la République orientale de l'Uruguay (en) () Indien de l'année CNN-IBN () Padma Vibhushan in trade & industry () Padma Bhushan () Grand officier de l'ordre du Mérite de la République italienne () Chevalier grand-croix de l'ordre de l'Empire britannique () Prix Chanchlani Global Indian (en) () Grand cordon de l'ordre du Soleil levant () Honorary Knight Grand Cross of the Order of the British Empire () Prix Maharashtra Bhushan (en) |
Biographie
modifierIl est le fils de Soonoo Tata et Naval Hormusji Tata. Ce dernier s'est ensuite marié avec la franco-suisse Simone Dunoyer. En 2008, il reçoit le Padma Vibhushan, la deuxième plus haute distinction civile en Inde, après avoir reçu le Padma Bhushan, la troisième plus haute distinction civile, en 2000.
Après des études d'architecture à l'université Cornell, il s'installe quelque temps aux États-Unis. En 1991, le patron charismatique Jehangir Tata (1904-1993), fondateur d'Air India, lui laisse la responsabilité de la direction du conglomérat[1], mais sa légitimité est contestée. Il a un caractère réservé et, au début, ses rapports avec les différentes filiales sont difficiles ; de plus, il n'est propriétaire que de 1 % du groupe.
Il réorganise les 80 sociétés de son conglomérat en 7 secteurs d'activité : ingénierie, matériaux, énergie, chimie, biens de consommation, NTIC et services. Il fait prendre à son groupe le virage du high-technique et des télécoms. En 2000, il rachète aussi le fabricant anglais de thé Tetley[1], qu'il intègre dans Tata Tea, qui devient ainsi le leader mondial sur ce créneau.
Le magazine américain Forbes le désigne homme d'affaires de l'année en 2005. En 2006, il signe des accords commerciaux et industriels afin de distribuer en Inde les voitures du constructeur italien Fiat.
En 2008, il lance la voiture la moins chère du monde : son nom est Nano et elle coûte 1691,87€. Pendant la même période, il rachète au groupe automobile américain Ford (en importante difficulté financière) Jaguar et Land Rover, qu'il intègre dans Tata Motors[2].
Le , Ratan Tata, qui a 75 ans, abandonne la direction du groupe Tata ; son successeur est Cyrus Mistry[3].
Il est docteur honoris causa de nombreuses universités, dont l'HEC Paris[4], l'université de Warwick, l'université York, l'université d'État de l'Ohio et l'institut indien de technologie de Madras. En 2007, il se voit également décerner le médaille Carnegie de l'université de Cambridge[5].
Le , Ratan Tata décède à l'hôpital Breach Candy de Bombay, à l'âge de 86 ans[6],[7]. À l'annonce de sa mort, Narendra Modi, le Premier ministre de l'Inde, déclare que Ratan Tata « était un chef d'entreprise visionnaire, une âme compatissante et un être humain extraordinaire. Il a assuré une direction stable à l'une des entreprises les plus anciennes et les plus prestigieuses de l'Inde »[8].
Décorations
modifierDécorations indiennes
Padma Bhushan (2000)
Padma Vibhushan (2008)
Décorations étrangères
Officier de l'ordre d'Australie (
Australie, 2023)[9],[10]
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Commandeur de la Légion d'honneur (
France, 2016)[11],[12]
Grand-cordon de l'ordre du Soleil levant (
Japan, 2012)[13]
Grand officier de l'ordre du Mérite de la République italienne (
Italie, 2009)[14],[15]
Chevalier grand-croix de l'ordre de l'Empire britannique (
Royaume-Uni, 2012)[16]
Médaille de la République orientale de l'Uruguay (en) (
Uruguay, 1996)[17]
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Notes et références
modifier- Carole Dieterich, « L’Inde fait ses adieux à Ratan Tata, légendaire industriel du sous-continent », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Jaguar et Land Rover cédés à Tata, Challenges.fr, 27 mars 2008
- « Ratan Tata to retire tomorrow, Cyrus Mistry to succeed him », The Times of India, 27 décembre 2012 [1] Consulté le 28 décembre 2012.
- HEC, « Ratan N. Tata a reçu le diplôme Honoris causa d’HEC Paris » (consulté le )
- (en-US) « Recipients of the Carnegie Medal of Philanthropy, Teresa Heinz, left, Ratan Tata, of India, and Eli Broad, right, listen to Tom Brokaw during the ceremony where they were awarded the medals », sur alamy.com (consulté le )
- « Ratan Tata, magnat indien, est mort à 86 ans », sur Le Monde, (consulté le )
- « Ratan Tata, patron émérite du groupe indien Tata, est décédé à 86 ans », sur Le Figaro, (consulté le )
- (en) « Padma Vibhushan industrialist Ratan Tata dies at 86 », sur The Times of India, (consulté le )
- « HONORARY OFFICER (AO) IN THE GENERAL DIVISION », sur legislation.gov.au
- « Ratan Tata receives highest Australian civil honour; check out pics », sur businesstoday.in.
- « Highest French civilian distinction, Commandeur de la Légion d’Honneur conferred on Shri Ratan Tata », sur in.ambafrance.org.
- « H.E. Mr François Richier, Ambassador of France to India, today conferred the highest French civilian distinction, Commandeur de la Légion d’Honneur (Commander of the Legion of Honour) on Shri Ratan Tata », sur flickr.com.
- « Conferment of Japanese Decoration on Mr. Ratan N. Tata, Chairman of Tata Group », sur in.emb-japan.go.jp.
- « Presidenza del Consiglio dei Ministri. Collocato a riposo », sur presidenza.governo.it
- « Ratan Tata honoured », sur indiatoday.in.
- « Sir James Bevan presents GBE (Knight Grand Cross) to Ratan Tata », sur gov.uk.
- « Tata is advisor to Hangzhou », sur impo.com.uy, .
Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
