Rassemblement national de la jeunesse

branche jeune du Rassemblement national

Le Rassemblement national de la jeunesse[16] (RNJ) — connu sous le nom de Front national de la jeunesse (FNJ) de 1973 à 2018, puis de Génération Nation (GN) de 2018 à 2022 — est le mouvement de jeunesse du Rassemblement national. Représentant l'organisation de jeunesse historique du parti, il regroupe les adhérents âgés de 16 à 30 ans. Pierre-Romain Thionnet en est le directeur national depuis novembre 2022.

Rassemblement national de la jeunesse
Nous n'avons pas fini d'être Français !
Histoire
Fondation
1973 (FNJ)
2018 (GN)
2022 (RNJ)
Cadre
Sigle
RNJ
Type
Siège
114 bis rue Michel-Ange, 75016 Paris
Pays
Organisation
Membres
plus de 10 000 revendiqués au 8 décembre 2022[1]
Président
Directeur national
Affiliation
Idéologie
Positionnement

Historique

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Débuts

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Fondé en , il est présidé par Jean-Marie Le Pen. Après une longue période de structuration sous Samuel Maréchal (1992-1999), alors gendre de Jean-Marie Le Pen, il est dirigé par des cadres moins médiatisés. En 2009, le FNJ subit une refonte dont la mesure la plus importante est la suppression du poste de directeur national pour celui de « coordinateur national ». En , Marine Le Pen, nouvelle présidente du Front national, rétablit le poste de directeur national en nommant Nathalie Pigeot, âgée de 38 ans, alors que la limite d'âge pour militer au sein du FNJ est de 30 ans. Marine Le Pen a déclaré vouloir « quelqu’un qui soit formé politiquement[17] ».

Historiquement, le FNJ permet souvent l'accès à un poste de cadre au FN ; plusieurs anciens directeurs comptant parmi les dirigeants du FN : Christian Baeckeroot (premier directeur, futur député de 1986 à 1988), Carl Lang (futur député européen de 1999 à 2009), Martial Bild, Jildaz Mahé et Samuel Maréchal. Cette règle a néanmoins des exceptions : Guillaume Luyt, démissionnaire après le Congrès de Paris (), choisit de rejoindre le groupuscule nationaliste-révolutionnaire Unité radicale, puis de cofonder, en 2003, le Bloc identitaire.

Le FNJ revendique un certain nombre d'actions prosélytes : création de l'ARPEJ[18] (Association de recherche pour l'emploi des jeunes, qui milite pour la préférence nationale dans le recrutement des travailleurs), vente de « Z'Card » et de briquets.

Alors que Samuel Maréchal affirme avoir fait du FNJ le premier mouvement de jeunesse, une note conjointe des services de Bruno Gollnisch et Bruno Mégret fuite dans L'Express pour certifier que la structure comptait 2 068 adhérents en 1993 et 1 993 en 1997. Joseph Beauregard et Nicolas Lebourg y voient la « preuve de l'irritation que provoque le gendre de Jean-Marie Le Pen »[19].

Après la scission mégrétiste de l'hiver 1998, qui voit une grande partie des cadres du Front national quitter le mouvement, et en fonder un nouveau, le Mouvement national républicain (MNR), dans la perspective des élections européennes à venir, le FNJ est partiellement abandonné et ne bénéficie plus de financements aussi importants.

Son leader historique, Samuel Maréchal, démissionne en , nommant son adjoint, Guillaume Luyt, comme nouveau directeur du FNJ. La publication périodique du FNJ, Agir, cesse d'être publié après l'élection présidentielle de 2007, qui voient un net recul électoral du FN (10,4 % des suffrages).

La reprise partielle, après les élections européennes de 2009, de la structure jeune du Front national, sous l'impulsion de David Rachline, conseiller municipal de Fréjus, aboutit à la constitution d'une première « Coordination nationale » de six membres (David Rachline, Florian Dufait, Fabrice Singier, Laura Lussaud et Stéphanie Koca), présentée publiquement à l'occasion du Conseil national du . Cette structure est la première ébauche de la future « Direction nationale » succédant au Congrès électif de Tours, en . Grégory Gennaro, transfuge du Centre national des indépendants et paysans (CNIP), rejoint la Coordination nationale du FNJ en et met alors en place le nouveau site national des jeunes FN, fnjeunesse.fr, deux ans après la fermeture de l'ancien site.

Avant le Congrès de Tours, la Coordination nationale du FNJ voit le départ de différents membres — Laura Lussaud et Florian Dufait — et la nomination d'Antoine Mellies, Paul-Alexandre Martin et Gauthier Bouchet (). Alors que Marine Le Pen est élue présidente du Front national, le Front national de la jeunesse revendique la constitution, souvent ex nihilo, compte tenu des défections passées des responsables locaux, de soixante-dix fédérations départementales, implantées dans quinze régions métropolitaines, régulièrement réunies, depuis l'été 2009, en Journées d'actions régionales (JAR), chargés de la formation des jeunes militants FN.

 
Un militant du Front national de la jeunesse au défilé du 1er mai 2011, à Paris.

Les membres du FNJ se regroupent annuellement en « université d'été » durant une semaine, pour se former au militantisme et discuter de sujets de société tels que l'immigration, la fiscalité ou encore la bioéthique. Ces universités réunissent habituellement quarante à soixante-dix participants. Les dernières se sont tenues en Nièvre (), à Cormont, dans le Pas-de-Calais () et à Nice (), pour cette dernière sous le titre de « Journées d'été Les Jeunes avec Marine », en préalable des Journées d'été de Marine Le Pen, tenues les 10 et au Palais Acropolis. Jusqu'en 2010, les Universités d'été du FNJ désignent des majors, que l'on retrouve en général parmi les cadres nationaux du FN durant les années suivantes (ainsi, Louis Aliot, major FNJ en 1990, devient secrétaire général puis vice-président du Front national). Le dernier major en date est Antoine Mellies, nommé en à la direction nationale du FNJ.

Durant l’élection présidentielle de 2012, Julien Rochedy met le Front national de la jeunesse (FNJ) de côté pour créer, avec les Jeunes du Front national, les « Jeunes avec Marine » (LJAM), collectif de jeunes partisans de la candidature de Marine Le Pen. Il promet toutefois que le FNJ recouvrera ses fonctions à l'automne suivant. Durant la campagne législative de 2012, Julien Rochedy, par ailleurs candidat dans le Rhône, est évoqué comme futur directeur national du Front national de la jeunesse, nommé à la rentrée suivante par Marine Le Pen selon l'AFP.

Refonte du FNJ après l'élection présidentielle de 2012

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Julien Rochedy, ex-directeur national du FNJ, le 22 septembre 2012 à La Baule.

Une Convention nationale du FNJ est annoncée dans le cadre de l'université d'été du Front national, les 22 et à La Baule, mais annulée. Dans le même temps, la nomination officielle de Julien Rochedy comme nouveau directeur du FNJ, en remplacement de Nathalie Pigeot et, fait nouveau, sous l'autorité nominale de Steeve Briois, secrétaire général du FN, est entérinée, peu avant, le . Julien Rochedy publie alors un premier communiqué de presse sur le site Internet du Front national non plus en tant que porte-parole mais « directeur du Front national de la jeunesse », intitulé « Nouveaux programmes d’Histoire : Ils veulent oublier la France ! ».

Nouvellement nommé à la direction du Front national de la jeunesse, Julien Rochedy détaille, en , dans une brochure intitulée Organisation et fonctionnement du FNJ, 2012-2013, les réformes structurelles apportées au mouvement de jeunesse frontiste : suppression des secrétaires régionaux du FNJ au profit de secrétaires départementaux encadré par un Bureau national (BN) dont les membres sont en partie choisis pour leur ancrage géographique, relance d'un site national du FNJ, organisation d'une Université d'été du FNJ à l'été 2013 et de conseils nationaux réguliers avant cette échéance, départementalisation des pages Facebook FNJ (jusqu'ici, le maillage est uniquement régional) et fermeture des pages Twitter existantes, mise en place d'un règlement intérieur des responsables FNJ, que ceux-ci doivent en conséquence signer.

En , Gaëtan Dussausaye, jusqu'alors secrétaire départemental du FNJ Paris, prend la succession de Julien Rochedy à la tête du FNJ. Deux adjoints sont nommés à ses côtés : Jean-Baptiste Vendeville, chargé de la communication et Véronique Fornilli, chargée de l'événementiel et de l'implantation locale[pertinence contestée].

Un nouveau bureau national est mis également en place avec la nomination de « coordinateurs de départements ». Objectifs : étendre l'implantation départementale et locale du FNJ, former les adhérents, et développer la communication numérique du FNJ sur les réseaux sociaux.

Début 2016, la direction nationale du FNJ est renouvelée : Davy Rodriguez est nommé adjoint à la direction nationale chargé de l'implantation locale, et Louis Lo Faro au poste d'adjoint à la direction nationale chargé de la communication numérique. De nouveaux coordinateurs de départements sont nommés et permettent d'agrandir le bureau national du FNJ.

En , Bruno Lervoire succède à Louis Lo Faro au sein de la direction nationale du FNJ, chargé de la communication numérique.

Le , Jordan Bardella est nommé directeur national.

À l'issue du congrès du FN de mars 2018, trois membres du FNJ sont présents dans le bureau national du parti : Jordan Bardella, Ludovic Pajot et Kévin Pfeffer.

Du Front national de la jeunesse à Génération nation

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Le , en raison du changement de nom du Front national en Rassemblement national, le FNJ devient Génération nation[20]. Le nouveau nom renvoie à la fois à Générations Le Pen, mouvement dédiabolisateur lancé par Marine Le Pen, et à l'organisation plus radicale Génération identitaire[21].

Jordan Bardella en devient le directeur national[22] jusqu'en juillet 2021, où il cède sa place à Aleksandar Nikolic.

À l'issue des élections législatives de juin 2022, plusieurs membres de Génération Nation sont élus députés, comme Bryan Masson[23], alors coordinateur régional du mouvement jeune en Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Lors du 18e congrès du Rassemblement National, en novembre 2022, Pierre-Romain Thionnet, ancien secrétaire général de la Cocarde étudiante est nommé directeur national[24].

Le Rassemblement national de la jeunesse

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Le , le mouvement jeune prend le nom de Rassemblement national de la jeunesse[16]. Dans la foulée, il se dote d'un nouveau slogan : « Nous n'avons pas fini d'être Français ! » reprenant les mots de Victor Hugo dans L'Année terrible[25] et repris depuis 2017 par Marine Le Pen et Jordan Bardella.

Le 4 décembre, Carla Muti, déléguée départementale du RNJ dans les Pyrénées-Orientales, est élue conseillère départementale aux côtés du maire de Perpignan, Louis Aliot[26].

En mars 2023, son directeur national, Pierre-Romain Thionnet fait la une du magazine d'extrême droite L'Incorrect aux côtés de Guilhem Carayon, président des Jeunes Républicains et Stanislas Rigault, président de Génération Z[27].  Bien qu’il s’agisse d’un débat entre les trois jeunes hommes, le numéro suscite une polémique chez les Républicains[28].

 
Un militant jeune du RN en juin 2024 lors de la campagne des élections européennes dans le Tarn.

Lors du débat sur la réforme des retraites, le refus des Républicains de voter la motion de censure contre le gouvernement entraîne une vague de défections au sein des Jeunes Républicains, ralliant pour certains le Rassemblement national de la jeunesse[29],[30].

Lors des élections européennes du , le directeur national du RNJ, Pierre-Romain Thionnet, et ses prédécesseurs Aleksandar Nikolic et Gaëtan Dussausaye sont élus députés européens.

Direction

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Dirigeants

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Photo Dates Nom Notes
Directeurs nationaux (1973-2009)
  Christian Baeckeroot
  Carl Lang
  - Martial Bild
  - Samuel Maréchal
  - Guillaume Luyt
  - Erwan Le Gouëllec
  - Louis-Armand de Béjarry
  janvier- Arnaud Frery
  juin- Aucun
  - Alexandre Ayroulet
  - Loïc Lemarinier
Coordinateurs nationaux (2009-2011)
  - David Rachline
Directeurs nationaux (2011-2021)
  - Nathalie Pigeot
  - Julien Rochedy
  - Gaëtan Dussausaye
  -
Le FNJ devient Génération nation à partir du .
Jordan Bardella [31],[32]
  - Aleksandar Nikolic [33]
  depuis le Pierre-Romain Thionnet [34]

Personnalités

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  • David Rachline : Vice-Président du Rassemblement national, Maire de Fréjus, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte-d'Azur et ancien directeur national du RNJ.
  • Julien Rochedy : Ancien directeur national du RNJ.
  • Jordan Bardella : Président du Rassemblement national, député européen, conseiller régional d'Ile-de-France et ancien directeur national du RNJ.
  • Pierrick Berteloot : ancien député du Nord et conseiller régional des Hauts-de-France.
  • Victor Catteau : Député du Nord, ancien responsable département adjoint du RNJ Nord.
  • Gaëtan Dussausaye : Porte-parole du Rassemblement national, conseiller régional d'Ile-de-France et ancien directeur national du RNJ.
  • Jordan Guitton : Député de l'Aube et conseiller régional du Grand-Est.
  • Aurélien Lopez-Liguori : Député de l'Hérault et conseiller municipal de Sète.
  • Bryan Masson : Député des Alpes-Maritimes, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte-d'Azur et ancien coordinateur régional du RNJ en PACA.
  • Matthieu Marchio : Député du Nord et conseiller municipal de Somain.
  • Alexandre Dufosset : Député du Nord et Conseiller régional des Hauts-de-France.
  • Julien Rancoule : Député de l'Aude, conseiller municipal de Limoux et ancien coordinateur régional du RNJ en Occitanie.

Identité visuelle

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Notes et références

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  1. Stagiaire VA, « [Entretien] Pierre-Romain Thionnet : "La jeunesse se sent trahie par une droite qui n’a jamais tenu ses promesses" », sur Valeurs actuelles, (consulté le )
  2. (en) Wolfram Nordsieck, « France », sur parties-and-elections.eu (consulté le ).
  3. a b et c « Depuis 2011, le FN est devenu «protectionniste au sens large» », sur Libération.fr, (consulté le ).
  4. « Priorité nationale, identité: ces principes fondamentaux que Le Pen veut créer », sur lexpress.fr, (consulté le )
  5. « Immigration | Stopper l'immigration, renforcer l'identité française | Front National », sur Frontnational.fr (consulté le ).
  6. « Macron-Le Pen face-off: EU supporter vs. economic nationalist », CNN,‎ (lire en ligne)
  7. (en) « French far-right leader seeks to reintroduce death penalty after Charlie Hebdo attack », sur Washingtonpost.com, (consulté le ).
  8. Kyle Taylor, « Europeans favoring right-wing populist parties are more positive on Putin », Pew Research Center, (consulté le )
  9. (en) Andrej Zaslove, « Exclusion, Community, and a Populist Political Economy: The Radical Right as an Anti-Globalization Movement », Comparative European Politics, vol. 6,‎ , p. 169-189 (ISSN 1472-4790, DOI 10.1057/palgrave.cep.6110126, lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  10. (en) John Lichfield, « European elections 2014: Marine Le Pen's Front National victory in France is based on anguish, rage and denial », The Independent,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (en) Miroslav Mareš, « Transnational Networks of Extreme Right Parties in East Central Europe: Stimuli and Limits of Cross-Border Cooperation », 20th IPSA World Congress Fukuoka, vol. 9,‎ , p. 13 (lire en ligne, consulté le ).
  12. Bertrand Rothé, « Qu'est-ce qui fait échouer le Front de gauche ? », Marianne.net, (consulté le ).
  13. Mondon, A., 2015. "The French secular hypocrisy: the extreme right, the Republic and the battle for hegemony." Patterns of Prejudice, 49 (4), pp. 392–413.
  14. Anthony M. Messina (2015). "The political and policy impacts of extreme right parties in time and context." Ethnic and Racial Studies 2015; 38: 1355.
  15. Sonia Van, « France – A Guide to Europe's Right-Wing Parties and Extremist Groups », Time,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. a et b « Statuts du Rassemblement national modifiés par l'assemblée générale extraordinaire du 5 novembre 2022 », sur Rassemblement national, (consulté le )
  17. Laureline Dupont, « Présidente du FN jeunes à (seulement) 38 ans », sur marianne.net, .
  18. « Le FN veut s'appuyer sur des syndicats et des associations « amies » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. Nicolas Lebourg et Joseph Beauregard, Dans l’ombre des Le Pen : Une histoire des numéros 2 du FN, Paris, Nouveau Monde, coll. « Poche », , 396 p. (ISBN 978-2-36583-327-1), p. 314.
  20. « Portés par les identitaires, les jeunes du FN se rebaptisent « Génération Nation » », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  21. « Les jeunes du Rassemblement national (ex-FN) deviennent Génération nation », sur Ouest-France, (consulté le ).
  22. Marylou Magal, « Le Front national de la jeunesse devient Génération nation », Le Point, (consulté le )
  23. « À 25 ans, Bryan Masson vient d'être élu député RN des Alpes-Maritimes » (consulté le )
  24. Marie-Pierre Bourgeois, « Jordan Bardella largement élu président du RN face à Louis Aliot », sur BFM TV, (consulté le )
  25. Victor (1802-1885) Auteur du texte Hugo, L'année terrible / Victor Hugo ; illustrations de MM. J.-P. Laurens, L. Flameng, Émile Bayard, D. Vierge, Ed. Morin, Lix, Victor Hugo, (lire en ligne)
  26. « Pyrénées-Orientales : Louis Aliot premier élu RN au conseil départemental », Le Point, (consulté le )
  27. Romain Sens, « Droite: les jeunes LR, Reconquête et RN coupent le cordon sanitaire », Causeur, (consulté le )
  28. Emmanuel Galiero, « Le président des Jeunes LR crée des remous à droite en posant avec ses homologues du RN et de Reconquête », Le Figaro, (consulté le )
  29. Yann-Armel Huet, « En colère contre leurs parlementaires, les Jeunes Républicains d’Ille-et-Vilaine se dissolvent », Ouest-France, (consulté le )
  30. 6Médias, « LR : ces jeunes militants tentés par le Rassemblement national », Valeurs actuelles, (consulté le )
  31. « Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur frontnational.com, (consulté le ).
  32. S.T., « Politique : l’élu du 93 Jordan Bardella devient président du FNJ », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. « Tweet », sur Twitter (consulté le )
  34. Sébastien Lignier, « Congrès RN : Bardella, le triomphe et la pseudo fronde », Valeurs actuelles, (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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