Radwa Ashour
Radwa Ashour, née le , morte le , est une romancière égyptienne.
Biographie
modifierEnfance et Jeunesse
modifierRadwa Ashour est née à El-Manial le . Après avoir étudié la Littérature Anglaise à l'Université du Caire d'où elle obtient une maîtrise en Littérature Comparée , elle déménage aux États-Unis où elle obtient un doctorat l'Université du Massachusetts à Amherst pour sa thèse qui porte sur la littérature afro-américaine en 1975[1]. Sa thèse est intitulée: The search for a Black poetics: a study of Afro-American critical writings.
Carrière professionnelle et vie familiale
modifierElle devient chef du département de langue et de littérature anglaises à l'Université Ain Shams entre 1990 et 1993, au Caire[1]. Elle épouse le poète palestinien Mourid Barghouti en 1970, rencontré quelques années plus tôt à l'université, et met sa plume au service de la cause palestinienne. En 1977, elle donne naissance à son fils, le poète Tamim al-Barghouti[1],[2],[3].
Fin de vie et décès
modifierElle remporte en 2007 le prix de littérature Constantin Cavafy. Elle meurt le , à 68 ans[4], [5],[6].
Publications
modifier- Atyäf, . Traduction en anglais : Specters (trad. Barbara Romaine), Interlink Books, 2010, (ISBN 978-1-56656-832-6)[2],[8]
- La Route vers l’Autre Tente, 1977
- Gibran et Blake , 1987
- Voyage : Mémoires d’une étudiante égyptienne en Amérique, 1983
- Les rapports de Madame R (تقارير السيدة راء), 2001Blue Lorries, Bloomsbury Qatar Foundation Publishing, , 222 p. (ISBN 978-99921-94-48-5, lire en ligne)
- Une partie de l’Europe (قطعة من أوروبا), 2003
- Farag ("فرج"), 2008
- Les chasseurs de la mémoire ( صيادو الذاكرة),2001
- Warm Stone, 1985
- Khadija and Sawsan, 1989
- I Saw the Date Palms, (nouvelles), 1989
- Granada : a novel, Syracuse University Press, , 248 p. (ISBN 978-0-8156-0765-6, lire en ligne). Traduction en anglais de la Trilogie de Grenade, publiée initialement en 1994/1995, consacrée à la chute de l'émirat de Grenade, le dernier royaume islamique de l'Ibérie médiévale, puis aux décennies qui ont suivies la prise de Grenade par les armées d'Isabelle de Castille et de Ferdinand d'Aragon en janvier 1492, dont la période de l'inquisition.
- (en) Siraj (trad. de l'arabe par Barbara Romaine), Austin (Tex.), University of Texas Press, , 87 p. (ISBN 978-0-292-71752-7, lire en ligne)
- Tanturiah, publiée en 2010/2011, est l'une des oeuvres les plus connues de Radwa Ashour[9]
En tant que directrice de rédaction
modifier- (en) Encyclopaedia of Arab Women Writers, 1873–1999, Le Caire, American University in Cairo Press, , 526 p. (ISBN 978-977-416-146-9, lire en ligne)
Références
modifier- Nadia Andraous, « Ashour, Radwa [Le Caire 1946] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, , p. 287
- (en) Guy Mannes-Abbott, « Spectres, By Radwa Ashour », The Independent, (lire en ligne)
- (en) « Writing, Teaching, Living: Egyptian Novelist Radwa Ashour », Arabic Literature, (lire en ligne)
- May Sammane, « L'écrivaine égyptienne Radwa Ashour n'est plus », Huffpost, (lire en ligne)
- (en) « Egyptian writer Radwa Ashour dies at 68 », Ahram online, (lire en ligne)
- « Radwa Achour, la grande militante », Ahram online, (lire en ligne)
- « Qui était Radwa Ashour, cette écrivaine de talent ? », sur site Marocains Partout,
- (en) « Arab America - News - Egyptian Novelist Radwa Ashour's "Specters" Translated by Barbara Romaine » [archive du ], Arabdetroit.com (consulté le )
- Raḍwá. ʻĀshūr et عاشور، رضوي., al-Ṭanṭūrīyah : riwāyah, Dār al-Shurūq, (ISBN 978-977-09-2829-5 et 977-09-2829-1, OCLC 779854325, lire en ligne)
Annexes
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modifierLiens externes
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