Royal Racing Club de Bruxelles (football)

ancien club de sport de Bruxelles, Belgique
(Redirigé depuis Racing Club Bruxelles)

Le Royal Racing Club de Bruxelles est un ancien club de football belge, localisé à Bruxelles. Fondé en 1890 comme club d'athlétisme, la section football ouvre en 1894.

Royal Racing Club Bruxelles
Logo du Royal Racing Club Bruxelles
Généralités
Nom complet Royal Racing Club de Bruxelles
Surnoms Les Racingmen
Ceux des 3 Tilleuls
Fondation 1891 (athlétisme)
(football)
Disparition (échange de matricule)
(démission mat. 1274)
Couleurs Noir et blanc
Stade Stade du Vivier d'Oie (1902-1948)
stade des 3 Tilleuls (1948-1954)
stade du Heysel (1954-1963)
Palmarès principal
National[1] Champion de Belgique (6)
Coupe de Belgique (1)
Champion de Division 2 (3)
Champion de Division 3 (2)

Maillots

Domicile


Dernière mise à jour : 7 mars 2012.

Le Racing-Club de Bruxelles en 1897.

L'année suivante, il fait partie des membres fondateurs de l'Union Belge, dont il domine les premières années du championnat, remportant 6 titres sur les 13 premières saisons disputées. Il est également le vainqueur de la première Coupe de Belgique en 1912. Après la Première Guerre mondiale, le club passe les saisons entre la première et la troisième division, ne parvenant jamais à retrouver son lustre d'antan. En 1963, en proie à des difficultés financières, il fusionne avec le White Star.

Histoire

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Les années fastes : avant la première guerre mondiale

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Le Racing Club de Bruxelles est fondé en 1890 à Koekelberg, et est à l'origine un club d'athlétisme. En 1894, il lance une section football, qui dispute d'abord des rencontres amicales contre d'autres clubs bruxellois comme le Sporting Club de Bruxelles ou le Leopold Club Bruxelles. Le , il fait partie des 10 clubs fondateurs de la Fédération belge de football, et prend part au premier championnat de Belgique. Il remporte la deuxième édition en 1897, et réalise ensuite un quadruplé (quatre titres de rang) entre 1900 et 1903. Entre-temps, le club déménage au Stade du Vivier d'Oie, à Uccle. Il est ensuite éclipsé par la montée en puissance l'Union Saint-Gilloise, qui réalise également un quadruplé. Le Racing remporte un sixième titre en 1908. Ce sera son dernier. En 1912, la fédération lance la Coupe de Belgique, dont le Racing remporte la première édition. Ce sera sa seule victoire dans la compétition.

Club "ascenseur" : l'entre deux guerres

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Après la Première Guerre mondiale, le club ne joue plus les premiers rôles en championnat. Il se maintient en Division d'Honneur grâce au gel des divisions lors de la première saison après le conflit, mais ne peut échapper à la relégation en 1925. Il est le dernier "club fondateur" à quitter la plus haute division, après y avoir passé 25 saisons consécutives. Le club remporte le championnat de Promotion et revient directement parmi l'élite après une saison. La même année, il reçoit le matricule 6. Il y joue quatre saisons, terminant toujours dans la deuxième moitié du classement, avant de rechuter d'un étage en 1930. Le club met deux saisons pour remonter, mais doit déjà redescendre deux ans plus tard. En 1937, il est même relégué en Promotion, devenu le troisième niveau national, où il reste un an. Le Racing remonte une saison en Division d'Honneur pendant la Seconde Guerre mondiale mais redescend aussitôt.

Le chant du cygne : après la seconde guerre mondiale

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Après le conflit, la fédération décide d'annuler les relégations survenues pendant les championnats de guerre, mais maintient les montées. Cela permet au Racing, alors en Division 1, de rejouer en Division d'Honneur. Les deux premières saisons du club sont bonnes, terminant 4e puis 5e, mais les cinq suivantes le sont moins, le club terminant avant-dernier en 1952, place synonyme de relégation. Après deux ans, il revient une saison parmi l'élite, mais redescend directement. Le club ne reviendra plus jamais au plus haut niveau national. Le Racing est même à nouveau relégué en Division 3 deux ans plus tard. Il passe ensuite deux ans en D3, deux ans en D2, et deux ans en D3.

En 1948, le Racing déménage au Stade des Trois Tilleuls à Watermael-Boitsfort, qui permet d'accueillir jusqu'à 40000 spectateurs. La grande équipe du Torino vient jouer un match amical pour l'inauguration du stade. Mais six ans plus tard, le club est obligé de quitter le stade à la suite d'un conflit avec l'administration communale. Il trouve alors refuge au Heysel, où il joue devant des gradins vides.

« Pseudo Fusion » avec le White Star AC

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Autant le dire directement, la seule chose qui n'ait pas lieu, entre le « Racing » et le « White Star », c'est une fusion officielle, légale et règlementaire.

Nous sommes en juin 1963, et le paysage du football bruxellois a bien changé par rapport à la première moitié du XXe siècle. Discret avant la Seconde Guerre mondiale, le RSC Anderlechtois (matricule 35) domine désormais le football belge. Le Daring (matricule 2) et l'Union (matricule 10) tentent de se maintenir tant bien que mal en D1. Le Crossing de Molenbeek (matricule 55) végète en D2. Par contre, le Racing (matricule 6) et le White Star (matricule 47) sont au bord du gouffre qui a déjà aspiré d'autres clubs de la capitale comme le RCS La Forestoise (matricule 51), Uccle Sport (matricule 15) ou le Léopold Club (matricule 5).

Un riche homme d’affaires bruxellois, Monsieur Emile Michiels entre alors dans le giron du football. Il devient membre du conseil d’administration du Racing Bruxelles et d'un autre petit club, le R. FC La Rhodienne (matricule 1274). Mais, par après, il rachète la majorité des parts du White Star et en devient donc propriétaire. Henri Mabille, administrateur du Racing, est très déçu du choix opéré par Michiels mais lance tout de même l'idée d'une fusion. Les dirigeants discutent âprement et un accord est finalement trouvé. La fusion va avoir lieu.

Monsieur Henri Mabille et les dirigeants du Racing CB (en Division 3 à ce moment) souhaitent conserver le matricule 6 mais le White Star, porteur du matricule 47, évolue en Division 2, et c'est donc son matricule qui prévaut. En ce qui concerne la tenue des n° de matricule en cas de fusion de club, nous sommes à une époque intermédiaire. Jusqu'au , si deux ou plusieurs cercles fusionnent, il y a d'abord démission des matricules existants (ils sont radiés) et création d'un nouveau matricule pour l'entité formée. À partir du , les cercles qui fusionnent doivent conserver un des anciens matricules.

Plutôt qu'une long paragraphe explicatif, voici ci-après, une présentation schématique de ce qui est entrepris pour « sauver le matricule 6 » d'une radiation annoncé.

Situation le

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  • matricule 6 = R. Racing CB.
  • matricule 47 = R. White Star AC.
  • matricule 1274 = R. FC La Rhodienne.

Situation le

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  • matricule 6 = R. Racing CB.
  • matricule 47 = R. White Star AC
  • matricule 1274 = R. FC La Rhodienne change son appellation et devient SC St-Genesius-Rode.

Situation le

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  • matricule 6 = R. Racing CB change son appellation et devient R. FC La Rhodienne.
  • matricule 47 = R. White Star AC
  • matricule 1274 = SC St-Genesius-Rode.

Situation le

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  • matricule 6 = R. FC La Rhodienne.
  • matricule 47 = R. White Star AC
  • matricule 1274 = SC St-Genesius-Rode change son appellation et devient R. Racing CB.

Situation le

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  • matricule 1274, le R. Racing CB club de Promotion (à l'époque équivalent D4) demande sa rétrogradation en séries provinciales.
  • matricule 6 = R. FC La Rhodienne.
  • matricule 47 = R. White Star AC change son appellation et devient R. Racing White.
  • matricule 1274 = R. Racing CB.

Rien n'interdisant règlementairement le montage effectué, l'Union Belge n'a d'autre choix que de le valider. Mais ne voulant plus que cela se reproduise, l'URBSFA lors de son Assemblée Générale suivante adapte son règlement fédéral et plus particulièrement son Article XII en stipulant: « l'obligation faite aux cercles des porter la même appellation pendant dix ans ». Plus tard, ce texte est adapté en obligeant aussi les clubs à attendre 10 ans avant de reprendre une ancienne appellation (quelle qu'elle soit). Un délai qui, au début du XXIe siècle, est réduit à 5 ans.

Le matricule 1274 est démissionné des registres de l'URBSFA en date du .

Le « Racing Club de Bruxelles » de nos jours

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Le , un nouveau club est fondé avec le nom Racing Club de Bruxelles. Il rejoint l'URBSFA le et reçoit le n° de matricule 9012. Quatre ans plus tard, le , il fusionne avec le Cercle Sportif Watermael (créé en 1972), porteur du matricule 7759. Le cercle formé conserve le nom de RAcing Club de Bruxelles mais le matricule du « CSW ». En même temps, le n°9012 est démissionné.

Après deux ans, soit le , le matricule 7759 fusionne avec le R. RC Boitsfort, porteur du matricule 556 et occupant alors le Stade des Trois Tilleuls, ancien fief du Racing CB - matricule 6. L'entité formée en 1991 prend le nom de Royal Racing Club de Bruxelles sous le n° de matricule 556. Le , le matricule 556 modifie à nouveau son nom en Royal Racing Club de Boitsfort.

Le , est fondé le Racing Club de Bruxelles 1891 qui se voit attribuer le n° de matricule 9473. Ce club cesse d'exister au

Résultats dans les divisions nationales

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Fanion du RRC Bruxelles.

Le matricule continue sous le nom de R. FC Rhodienne-Verrewinkel. L'URBSFA établit les classements sur base du matricule.

Palmarès

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Saisons jouées en nationales
Niv Divisions Jouées Titres TM Up TM Down
I 1re nationale 40 6 1
II 2e nationale 15 3 1
III 3e nationale 5 2
IV 4e nationale 0 0
V 5e nationale 0 0
 
  TOTAUX 60 11 0 2
  • TM Up : test-match pour départager des égalités, ou toutes formes de Barrages ou de Tour final pour une montée éventuelle.
  • TM Down : test-match pour départager des égalités, ou toutes formes de Barrages ou de Tour final pour le maintien.

Classements saison par saison

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Terrains et stades

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Personnalités

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Dirigeants

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  • Louis Muhlinghaus - Secrétaire du Racing CB, il fut une des chevilles ouvrières de la fondation de l'UBSSA en 1895, puis de la création de la FIFA en 1904. Il fut le 1e Secrétaire-général de la fédération mondiale de 1904 à 1906.

Grands joueurs

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Internationaux

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25 joueurs du Racing CB ont été sélectionnés en équipe nationale belge :

Entraîneurs

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Annexes

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Notes sur les classements saison par saison

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  1. Le Racing CB termine à 4 points du FC Liégeois.
  2. a et b Ce groupe comprend les équipes d'Anvers, de Bruxelles et de Wallonie
  3. Le Racing CB remporte (1-0) un test-match contre l'Antwerp FC pour se qualifier pour la finale. Lors de celle-ci, le Racing enlève le titre face au FC Brugeois (défaite 3-0 puis victoire 8-3).
  4. Championnat joué en une seule série
  5. a et b Le Racing CB remporte le tour final joué à 4 et est sacré Champion.
  6. Le Racing CB termine le tour final à la 2e place derrière l'Union St-Gilloise.
  7. Le Racing CB termine à 6 points de l'Union St-Gilloise.
  8. Le Racing CB termine à 11 points de l'Union St-Gilloise.
  9. Malgré ce classement, le Racing CB n'est pas relégué car la Fédération belge avait décidé de "bloquer" les séries pour cette saison de reprise.
  10. Quatre clubs terminent à égalité à la 11e place. Un "Tour final" est organisé pour désigner le second descendant. Terminant 3e avec 3 points, le R. Racing CB assure son maintien. Le R. FC Brugeois est relégué.
  11. Le R. Racing CB se qualifie pour la 2e phase. Vainqueur à domicile du R. FC Malinois (4-0), il s'incline au retrour (7-0) et est éliminé. Cette compétition est jouée à titre officieux. Son vainqueur, le Liersche SK, n'est pas considéré comme champion officiel.
  12. Le R. Racing CB joue dans la plus haute division car la Fédération belge reforme les séries en annulant les effets des relégations subies pendant les championnats de guerre mais en maintenant les montées. La régularisation se fait sur deux saisons.

Références

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  1. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. Le R. Racing CB termine à égalité avec le R. White Star AC, un test-match est organisé pour les départager. Battu 2-1, le R. Racing CB est relégué. En coulisses, les deux clubs avaient semble-t-il conclu un accord pour fusionner peu après.
  3. A. Wright joua pour la Belgique alors qu'il portait la nationalité britannique. Ce n'était pas une première, il y eut le gardien Eric Thornton en 1905, et ensuite l'attaquant Georges Hebdin en 1908.

Sources et liens externes

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