Racing Club de Montevideo
Le Racing Club de Montevideo, plus couramment abrégé en Racing CM, est un club uruguayen de football fondé en 1919 et basé à Montevideo, la capitale du pays.
Nom complet | Racing Club de Montevideo |
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Surnoms |
La Escuelita Racinguistas Cerveceros[1] |
Fondation | |
Couleurs | Vert et blanc |
Stade |
Stade Osvaldo Roberto (8 500 places) |
Siège | Av. Millán 4712, Montevideo |
Président | Raúl Rodríguez |
Entraîneur | Eduardo Espinel |
National[2] | Championnat d'Uruguay D2 (5) |
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Actualités
Historique
modifierDans les années 1900, la capitale de l'Uruguay, Montevideo, s'étend exponentiellement vers le nord et l'ouest. D'anciennes localités agricoles sont absorbés par la ville, et les jeunes travailleurs qui s'installent dans ces quartiers apportent également le football, créant des clubs pour pratiquer le sport. En 1919, certains de ces jeunes créent le Racing Club de Montevideo dans le quartier de Reducto, en hommage au club d'Avellaneda. Malgré ce nom, les joueurs restent connus comme les « cerveceros », les brasseurs, en raison de l'usine en face de laquelle l'équipe a commencé à jouer. Les couleurs choisis sont le blanc et le vert. Le premier maillot est blanc avec poche verte au niveau du cœur et short vert. Pour s'inscrire auprès de l'AUF, l'équipe doit impérativement avoir un terrain à sa disposition pour les matchs, et se délocalise donc pour un temps au nord de la ville, dans le quartier de Piedras Blancas.
Le club débute en troisième division en 1920, et profite de dissension interne dans l'AUF (qui voient plusieurs clubs la quitter pour protester, dont Peñarol) pour s'installer en première a partir de 1923. Le club gagne un autre surnom, l'escuelita, l'école, pour la qualité de sa formation, qui voit passer des grands noms comme Antonio Mazzone, qui marque lors du premier Pérou – Uruguay de l'histoire, ou Victoriano Santos Iriarte, buteur lors de la finale de la coupe du monde en 1930 contre l'Argentine. En 1941, le club se rapproche de son quartier d'origine de Reducto en inaugurant dans le quartier de Sayago le stade Osvaldo-Roberto.
Malgré son importance historique, le Racing reste un club du ventre mou du championnat uruguayen, se battant souvent plus contre la relégation que pour le titre dans le championnat. Il ne participe qu'une seule fois à la libertadores, terminant deuxième dans son groupe (mais sans se qualifier pour les huitièmes de finale) en 2010.
Palmarès
modifierCompétitions nationales |
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Personnalités du club
modifierPrésidents
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Entraîneurs
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Joueurs
modifierNotes et références
modifier- « #561 – Racing Club de Montevideo : los Cerveceros », sur footnickname.wordpress.com (consulté le )
- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
Liens externes
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- (es) Site officiel
- Ressources relatives au sport :