Revima

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REVIMA est un groupe d'entreprises spécialisées dans l’entretien, la réparation et la révision de groupes auxiliaires de puissance (APU), de trains d’atterrissage, de pièces de moteur et de services associés.


REVIMA
Histoire
Fondation
Prédécesseur
Cadre
Forme juridique
Domaines d'activité
Maintenance aéronautique, réparation et maintenance d'aéronefs et d'engins spatiauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Organisation
Effectif
1 200 employés ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Actionnaire
Chiffre d'affaires
280 millions d'euros (2018)
Site web
Identifiants
SIREN
OpenCorporates

Historique

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Revima est créée en 1952[1] à la suite du regroupement des sociétés Latham, Breguet et Potez sur le site industriel de Rives-en-Seine (Seine-Maritime).

De 1952 à 1971, au sein du groupe Chargeurs Réunis, elle commence son activité de maintenance par la révision des moteurs à piston tels que ceux des DC-3, DC-4 ou DC-6. Les moteurs jet font leur entrée dans les capacités du site avec l'arrivée du Ghost Orpheus (en) JT15 qui équipe les De Havilland Comet[2], puis vinrent enfin les turbopropulseurs PT6.

Rachetée en 1972 par le groupe UTA, une nouvelle activité voit le jour avec le développement de capacités de révision pour les trains d'atterrissage pour Airbus, Boeing et McDonnell Douglas, ainsi que pour les groupes de puissance auxiliaires dits APU (Auxiliary power unit).

En 1996, la société est cédée à EADS pour intégrer sa filiale EADS Sogerma, spécialisée dans l'entretien d'avions et de matériel aéronautique.

En 2004, une coentreprise entre EADS et Hamilton Sundstrand spécialisée dans la réparation des APU est créée et dénommée Revima APU, plus tard reprise à 100 % par le Groupe Hamilton Sundstrand. Elle emploie alors 548 personnes[3].

En 2008, l'activité Trains d'atterrissage est cédée par EADS à Brotonne Capital, elle-même créée et détenue par deux anciens dirigeants[4]. En 2011, Revima APU est à son tour cédée par Hamilton Sundstrand à Brotonne Capital, devenue Revima Group, et Olivier Legrand (dirigeant de Revima APU) rejoint les fondateurs au capital du groupe[5].

Toutes ces activités restent concentrées sur le site historique de Caudebec-en-Caux, en bord de Seine.

En , la société de capital-investissement Argos Soditic prend une participation majoritaire dans Revima Group[6]. Celui-ci compte à cette date 600 salariés pour un chiffre d'affaires de 210 millions d'euros. En 2018, Revima devient la marque unique pour toutes les activités du groupe.

En 2018, la société comptait 750 employés et a réalisé plus de 280 millions d’euros de chiffre d'affaires.

REVIMA acquiert en Chromalloy France, implanté à Saint-Ouen-l'Aumône dans le Val-d'Oise[7], et la start-up Flight Watching basée à Toulouse, spécialisée dans la maintenance prédictive pour anticiper les pannes d’avion[8].

En , Ardian acquiert une participation majoritaire dans Revima auprès d’Argos Wityu.

Revima ouvre en 2021 une entreprise de révision de trains d'atterrissage en Thaïlande, sur le site de Chonburi, au sud de Bangkok.

Références

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  1. Henri Mézière, Les Ailes françaises : l'aviation marchande de 1919 à nos jours, Paris, Rive droite, , 425 p. (ISBN 2841520536, lire en ligne), p. 110.
  2. Real 2009, p. 140.
  3. Guy Pessiot (dir.), Le Guide économique de la Normandie 2005, Rouen, PTC, , 448 p. (ISBN 2-906-258-93-8), p. 80.
  4. « Revima. L'ex-filiale d'EADS vole de ses propres ailes », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  5. « Revima retrouve Revima APU », sur Les Échos Capital finance, (consulté le ).
  6. « Argos Soditic finalise le rachat de Revima Group », sur Air&Cosmos, (consulté le ).
  7. « Revima acquiert Chromalloy France », sur Air&Cosmos, (consulté le ).
  8. Émilie Drab, « MRO Middle East : Revima en croissance sur tous les fronts », sur Le Journal de l'aviation, (consulté le ).

Annexes

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Bibliographie

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  • Emmanuelle Real, Le Paysage industriel de la Basse-Seine : Haute-Normandie, Rouen, Connaissance du patrimoine en Haute-Normandie, , 263 p., broché (ISBN 978-2-910316-33-4 et 2-910316-33-5), « De Latham à Révima, Caudebec-en-Caux », p. 137-141.
  • Olivier Feiertag (dir.) et Marine Simon (dir.), La vallée de la Seine et la seconde révolution industrielle, Mont-Saint-Aignan, Presses universitaires de Rouen et du Havre, , 228 p. (ISBN 979-10-240-1190-5).

Articles connexes

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Liens externes

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