Réserve de biosphère du papillon monarque
La réserve de biosphère du papillon monarque (en espagnol : Reserva de la Biosfera Mariposa Monarca) est une réserve de biosphère située au Mexique et reconnue par l'UNESCO en 2006[2]. Elle se trouve dans l'État du Michoacán et l'État de México. Elle vise la protection des aires d'hivernage du papillon monarque. Le site est également reconnu par l'UNESCO depuis 2008 pour appartenir au patrimoine mondial de l'humanité[3].
Pays | |
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États | |
Coordonnées | |
Ville proche | |
Superficie |
562,59 km2[1] |
Catégorie UICN |
VI |
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WDPA | |
Création | |
Patrimonialité |
Date d'entrée | |
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Identifiant | |
Critère |
Réserve de biosphère du papillon monarque *
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Pays | Mexique |
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Critères | (vii) |
Superficie | 13 552 ha |
Zone tampon | 42 707 ha |
Numéro d’identification |
1290 |
Région | Amérique latine et Caraïbes ** |
Année d’inscription | (32e session) |
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Géographie
modifierLa réserve de biosphère du papillon monarque est située au Mexique, à environ 100 kilomètres au nord-ouest de Mexico. Elle couvre une superficie de 56 259 hectares.
Dans cette zone montagneuse pousse Abies religiosa, un conifère de taille imposante de la famille des Pinacées, le sapin sacré du Mexique encore appelé oyamel ou acxoyatl en langue nahuatl.
Zone d'hivernage
modifierLe papillon Monarque est un migrateur et chaque année jusqu'à un milliard de papillons reviennent vers leurs quatorze colonies d'hivernage situées dans les forêts de pins oyamel.
La réserve de biosphère du papillon monarque comprend huit de ces quatorze colonies d'hivernage.
Protection
modifierLa protection des lieux d'hibernage du Monarque passe par la fin de l'exploitation illicite du bois. Celle-ci ne sera possible que si d'autres moyens de subsistance sont proposés aux exploitants de bois.
Mort de deux salariés
modifierHomero Gómez González, administrateur du sanctuaire el Rosario, une des composantes de la réserve, ardent défenseur du Monarque réputé pour son combat contre l'exploitation forestière illégale et l’extension des plantations d'avocatiers environnantes — destructrices de l'habitat des papillons —, est porté disparu le puis retrouvé mort dans un réservoir d'eau le , à Ocampo (État du Michoacán)[4],[5],[6]. La cause de sa mort demeure floue ; elle a lieu dans un contexte violent marqué par les menaces, enlèvements et assassinats dont sont victimes défenseurs de l'environnement et militants des droits humains mexicains[7].
Un guide de la réserve à temps partiel, Raúl Hernández Romero, est retrouvé mort le suivant, victime d'un meurtre (des traces de coups opérés avec un objet tranchant sont relevées sur son corps) ; les autorités mexicaines indiquent n'être pas certaines qu'il existe un lien entre les deux morts[8],[9].
Notes et références
modifier- (es) « Mariposa Monarca » (consulté le ).
- (en) « Biosphere Reserve Information - Mariposa monarca », sur UNESCO (consulté le ).
- « Réserve de biosphère du papillon monarque », sur UNESCO (consulté le ).
- (en) Kirk Semple et Paulina Villegas, « Mexican Butterfly Conservationist Is Found Dead, Two Weeks After Vanishing », The New York Times, (lire en ligne)
- (en) Mark Stevenson (Associated Press), « Mexican Activist Who Devoted His Life to Protecting Monarch Butterflies Found Dead Near Forest Preserve », Time, (lire en ligne)
- « Tristesse et préoccupation après le décès de M. Homero Gómez González », Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, (consulté le )
- (en) David Agren, « Mexico: defender of monarch butterflies found dead two weeks after he vanished », The Guardian, (lire en ligne)
- (en) Kevin Sieff, « Second man with ties to Mexico’s largest monarch butterfly reserve found dead », The Washington Post, (lire en ligne)
- (en) David Agren, « Second monarch butterfly sanctuary worker found dead in Mexico », The Guardian, (lire en ligne)