Réseau de laboratoires diagnostiques vétérinaires

Le Réseau VETLAB ou Réseau de laboratoires diagnostiques vétérinaires est un réseau de laboratoires nationaux vétérinaires qui s'associent pour coopérer afin de mieux maitriser les zoonoses susceptibles d'évoluer en pandémies[1] ou de gravement affecter les élevages dans le monde. VETLAB ne doit pas être confondu avec VetLab (nom VetLab du laboratoire vétérinaire de l'Australie du sud[2].

Histoire

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Initialement créé pour les pays d’Afrique et d’Asie, il rassemblait en 2015 32 laboratoires vétérinaires nationaux en Afrique et 17 en Asie. En 2020, il doit encore s'étendre en Europe de l'Ouest et du centre, dans les Caraïbes et en Amérique latine.

L'AIEA via sa section Production et santé animales, dans le cadre d'un Programme conjoint FAO/AIEA pour les techniques nucléaires dans l'alimentation et l'agriculture soutien ce réseau, pour notamment développer une surveillance écoépidémiologique constante à l'interface animal-humain. Ceci nécessite des moyens adéquats (précoces, rapides et efficaces) de diagnostic (sérologique, moléculaire et de séquençage génétique) ainsi que de surveillance ; avant que des agents pathogènes deviennent des maladies émergentes »[3]. L'AIEA s'est associé à la FAO pour développer ce type de moyens[3].

Missions

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VETLAB doit aider les États-Membres du réseau « à améliorer les capacités de leurs laboratoires nationaux en matière de détection précoce et de contrôle des maladies animales et des zoonoses transfrontières »

Dans une approche One Health (fortement recommandée par L'OMS et l'OIE depuis quelques années) le « réseau VETLAB » doit ainsi contribuer à mieux protéger le bétail et la santé publique

Maladies ciblées (en 2020)

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Notes et références

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  1. « Préparer le monde à faire face aux futures pandémies », IAEA, (consulté le )
  2. Dr PAS (Tony) Davidson. (1997) VetLab: From Private Patronage to Private Enterprise. Document présenté à la Conférence Pan Pacific Veterinary Conference à Brisbane en mai 2015 ; Policy, 1981, 1998-2007.
  3. a et b (en) « Mink & COVID-19: How to Detect New Virus Strains and Prevent Pandemics Using Nuclear-Derived Techniques », sur www.iaea.org, (consulté le )
  4. (en) Zixiang Zhu, Xiaocui Zhang, Gulizhati Adili et Jiong Huang, « Genetic Characterization of a Novel Mutant of Peste Des Petits Ruminants Virus Isolated from Capra ibex in China during 2015 », BioMed Research International, vol. 2016,‎ , p. 1–9 (ISSN 2314-6133 et 2314-6141, PMID 26998489, PMCID PMC4779526, DOI 10.1155/2016/7632769, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Munkhduuren Shatar, Buyantogtokh Khanui, Dulam Purevtseren et Bodisaikhan Khishgee, « First genetic characterization of peste des petits ruminants virus from Mongolia », Archives of Virology, vol. 162, no 10,‎ , p. 3157–3160 (ISSN 0304-8608 et 1432-8798, DOI 10.1007/s00705-017-3456-4, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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