Régiment de Béarn (1684-1762)

Le régiment de Béarn est un régiment d’infanterie du royaume de France créé en 1684 et licencié en 1762.

Régiment de Béarn
Image illustrative de l’article Régiment de Béarn (1684-1762)
Drapeau d’ordonnance du régiment de Béarn

Création 1684
Dissolution 1762
Pays France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Type régiment
Rôle infanterie de ligne

Création et différentes dénominations

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  •  : création du régiment de Béarn
  •  : le régiment est licencié

Colonels et mestres de camp

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  • 1684 : Henry Charles de Mornay de Montchevreuil[1], † 1688
  •  : Léonor de Mornay de Montchevreuil, chevalier de Montchevreuil puis comte de Mornay, frère du précédent, brigadier le , maréchal de camp le , lieutenant général des armées du roi le , †
  •  : François Bouton, chevalier puis comte de Chamilly, brigadier le , †
  • 1702 : Jean-Baptiste de Rochechouart, comte de Maure.
  •  : Paul Auguste Gaston de La Rochefoucauld, chevalier de Montendre puis comte de Jarnac, brigadier le , †
  •  : Jean de Laiser, marquis de Siougeat, brigadier le , maréchal de camp le , lieutenant général des armées du roi le , †
  • 1718 : comte de Crussol
  •  : Louis Charles de La Châtre-Nançay, marquis de La Châtre, brigadier le , †
  •  : Henry Bernard Emmanuel de Thiembrune, marquis de Valence, déclaré brigadier en par brevet expédié le , maréchal de camp le
  • -  : Vincent Silvestre de Thiembrune, chevalier puis comte de Valence, frère du précédent, brigadier le , maréchal de camp le
  •  : Claude Silvestre, chevalier de Thiembrune de Valence, brigadier le , déclaré maréchal de camp en par brevet du

Historique des garnisons, combats et batailles du régiment

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Arrivé en en Nouvelle-France, le deuxième bataillon du régiment de Béarn est envoyé dès le début du mois de juillet au fort Frontenac et, un an plus tard, il contribue à la victoire au fort Oswego, en compagnie des autres régiments, de la milice et des Amérindiens. Après la capitulation des Britanniques, le , une compagnie est envoyée au fort Bull et une autre au fort William Henry. L’année suivante, l’unité entière se dirige au fort Carillon, pour ensuite revenir à William-Henry et prendre part à cette bataille.

En , le deuxième bataillon du régiment de Béarn, comprenant environ 410 hommes participe à la défense du fort Carillon[2]. Le jour de la bataille, le , il fait partie de la brigade commandée par le Chevalier de Lévis. Cette dernière est composée des régiments de Béarn, de La Reine et de Guyenne et forme l'aile droite du dispositif français. En début de journée, ces trois régiments repoussent un premier assaut des grenadiers du 60th Foot et d'un régiment colonial de New York. Entre 17h00 et 18h30, les troupes du Béarn repoussent un assaut soutenu donné cette fois par des troupes écossaises du 42e régiment royal des Highlands (Black Watch). L'échec de ce dernier assaut britannique confirme la victoire française[3].

En 1759, il est présent lors du siège de Québec, à l’exception de 35 soldats mobilisés au fort Niagara. Le régiment prend aussi part à la victoire française lors de la bataille de Sainte-Foy l’année suivante[4].

Drapeaux

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3 drapeaux, dont un blanc Colonel, et 2 d’Ordonnance « isabelles et rouges par opposition, & croix blanches »[5].

Habillement

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Reconstitution du régiment de Béarn.

Notes et références

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  1. « Henry Charles de Mornay de Montchevreuil », sur geneanet.org
  2. Ticonderoga 1758 Montcalm's victory against all odds, René Chartrand, Osprey Publishing, p. 29, 2000
  3. (en) Ticonderoga 1758 Montcalm's victory against all odds, René Chartrand, Osprey Publishing, p. 78-79, 2000
  4. Jean-Claude Germain, Nous étions le Nouveau Monde, Hurtubise, p. 145, 2009 (ISBN 9782896472031).
  5. Pierre Lemau de La Jaisse, Cinquième abrégé général du militaire de France, sur terre et sur mer, Paris, 1739.

Annexes

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Bibliographie

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  • Cinquième abrégé de la carte générale du militaire de France, sur terre et sur mer - Depuis , jusqu’en , Pierre Lemau de La Jaisse, Paris, 1739.
  • M. Pinard, Chronologie historique-militaire, t. 4, 5, 7 et 8, Paris, 1761, 1762, 1764 et 1778.

Articles connexes

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Liens externes

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