Référendum polonais de 2015

Le référendum polonais de 2015 a lieu le afin de permettre à la population polonaise de se prononcer sur deux questions institutionnelles et une question d'ordre fiscal.

Référendum polonais de 2015
Corps électoral et résultats
Inscrits 30 565 826
Votants 2 384 780
7,80 %
Seriez-vous favorable à la mise en place de circonscriptions uninominales pour les élections législatives ?
Pour
78,75 %
Contre
21,25 %
Seriez-vous favorable au maintien du financement public des partis politiques ?
Pour
17,37 %
Contre
82,63 %
Seriez-vous favorable à l'établissement d'une présomption de bonne foi d'un contribuable poursuivi par le fisc ?
Pour
94,51 %
Contre
5,49 %

Bien que deux d'entre elles aient recueillies de large majorités des suffrages exprimés, les questions sont invalidées par un taux de participation extrêmement bas. Moins de 8 % des inscrits se déplacent en effet aux urnes, soit bien en dessous du quorum de 50 % exigé pour valider les résultats.

Contexte

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Le président sortant Bronisław Komorowski

La consultation est organisée en vertu d'un décret présidentiel signé par Bronisław Komorowski en , pendant l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle.

Afin de récupérer les voix d'une partie de la population ayant effectuée au premier tour un vote de contestation de la classe politique au profit du chanteur Paweł Kukiz, Komorowski planifie un référendum reprenant certaines des propositions de ce dernier.

Figurent ainsi le passage au scrutin uninominal (Jednomandatowe okręgi wyborcze) pour les élections législatives, le maintien du financement public des partis politiques et l'établissement d'une présomption de bonne foi d'un contribuable poursuivi par le fisc[1].

Après la campagne présidentielle, qui voit la victoire d'Andrzej Duda, le référendum est très critiqué pour les dépenses qu'il entraîne, de l'ordre de 100 millions de złoty, soit 25 millions d'euros[2]. Il intervient sept semaines avant les élections législatives du . La classe politique ne s'y intéresse pas et beaucoup appellent à s'abstenir.

Si la majorité absolue des suffrages exprimés est nécessaire pour valider une proposition, le référendum n'est cependant légalement contraignant que si la participation franchit le quorum de participation de 50 % du total des inscrits sur les listes électorales, comme imposé par l'article 125 de la constitution[2],[3].

Résultats

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Circonscriptions uninominales

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Résultats nationaux[4]
Choix Votes %
Pour 1 829 995 78,75
Contre 493 935 21,25
Votes valides 2 323 930 97,45
Votes blancs et invalides 60 850 2,55
Total 2 384 780 100
Abstentions 28 181 046 92,20
Inscrits / Participation 30 565 826 7,80
Quorum de participation   50 %

Financement public des partis

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Résultats nationaux[5]
Choix Votes %
Pour 404 515 17,37
Contre 1 923 994 82,63
Votes valides 2 328 509 97,64
Votes blancs et invalides 56 271 2,36
Total 2 384 780 100
Abstentions 28 181 046 92,20
Inscrits / Participation 30 565 826 7,80
Quorum de participation   50 %

Présomption de bonne foi des contribuables

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Résultats nationaux[6]
Choix Votes %
Pour 2 194 689 94,51
Contre 127 395 5,49
Votes valides 2 322 084 97,37
Votes blancs et invalides 62 696 2,63
Total 2 384 780 100
Abstentions 28 181 046 92,20
Inscrits / Participation 30 565 826 7,80
Quorum de participation   50 %

Conséquences

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Bien que deux propositions soient approuvées, elles connaissent un taux de participation de seulement de 7,80 %, entrainant l'invalidation des résultats[7].

Références

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Voir aussi

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Liens externes

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Articles connexes

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