Quantification
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En sciences, la quantification consiste à attribuer une valeur à une grandeur physique, prise dans un ensemble fini de valeurs, souvent dans le but de numériser une information analogique pour la traiter par ordinateur. Elle regroupe de plus les notions de logique mathématique reliant les variables à une quantité
Dans les sciences exactes
modifier- en logique mathématique, la quantification universelle et la quantification existentielle permettent de formuler des propositions mathématiques dans le calcul des prédicats ;
- en physique, la quantification d'un champ ou seconde quantification consiste à remplacer les grandeurs physiques scalaires ou vectorielles décrivant le champ par des observables quantiques.
- en physique mathématique, la quantification géométrique est une approche formelle du passage de la mécanique classique à la mécanique quantique fondée sur la géométrie symplectique.
- en traitement du signal, la quantification et l'échantillonnage sont des étapes permettant le traitement informatique de tout type de signal, tels que le son ou l'image par exemple. Ils autorisent aussi l'enregistrement et la synthèse sonore sur supports numériques.
- en informatique, la quantification vectorielle est une méthode de compression de données.
Dans les sciences humaines et sociales
modifier- en sociologie de la quantification, la quantification renvoie à une procédure en deux temps. Dans un premier temps, il faut convenir de la définition de la grandeur que l'on cherche à mesurer (définir le mètre par rapport à tel étalon, définir le chômage selon la définition du Bureau international du travail, etc.) et seulement dans un second temps, on peut mesurer[1].
Références
modifier- Alain Desrosières, « Chapitre 1. La statistique, outil de gouvernement et outil de preuve. Introduction », dans Pour une sociologie historique de la quantification : L’Argument statistique I, Presses des Mines, coll. « Sciences sociales », , 7–20 p. (ISBN 978-2-35671-090-1, lire en ligne)