Puka Puka

île de l'archipel des Tuamotu, Polynésie française

Puka Puka ou encore Pukapuka est un atoll situé dans le sous-groupe des îles du Désappointement à l'extrémité nord-est des îles Tuamotu en Polynésie française, en faisant l'un des atolls les plus isolés de la collectivité. Celui-ci est le chef-lieu de la commune de Puka Puka.

Puka Puka
Vue satellite de la NASA.
Vue satellite de la NASA.
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Archipel Tuamotu
Localisation Océan Pacifique
Coordonnées 14° 49′ 21″ S, 138° 48′ 57″ O
Superficie km2
Géologie Atoll
Administration
Collectivité d'outre-mer Polynésie française
District Tuamotu
Commune Puka Puka
Démographie
Population 163 hab. (2017[1])
Densité 32,6 hab./km2
Plus grande ville Te One Mahina
Autres informations
Découverte 1616
Fuseau horaire UTC-10
Géolocalisation sur la carte : îles Tuamotu
(Voir situation sur carte : îles Tuamotu)
Puka Puka
Puka Puka
Géolocalisation sur la carte : Polynésie française
(Voir situation sur carte : Polynésie française)
Puka Puka
Puka Puka
Atolls en France

Géographie

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Situation

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Vue du village de Te One Mahina.

L'île est située à 160 km au nord-est de Fakahina, l'île la plus proche, à 260 km au sud-est de Napuka et à 1 150 km à l'est de Tahiti. Puka Puka est un atoll de 6,3 km de longueur et de 3,7 km de largeur maximales pour une surface de terres émergées d'environ 5 km2. Son petit lagon a une superficie de 2 km2, sans réelle passe permettant la communication avec l'océan.

Géologie

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D'un point de vue géologique, l'atoll est l'excroissance corallienne (de 265 mètres) du sommet du petit mont volcanique sous-marin homonyme, qui mesure 3 380 mètres depuis le plancher océanique, formé il y a 41,5 à 41,9 millions d'années[2].

Démographie

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En 2017, la population totale de Puka Puka est de 163 personnes[1],[3] principalement regroupées dans le village de Te One Mahina situé à l'ouest de l'atoll ; son évolution est la suivante :

1983 1988 1996 2002 2007 2012 2017
166 195 175 177 164 166 163
Sources ISPF[4] et Gouvernement de la Polynésie française.

Isolé, cet atoll présente la particularité, dans les Tuamotu, d'avoir une population qui parle le marquisien (les îles Marquises sont situées à environ 500 km au nord) et non le paumotu[réf. nécessaire].

Histoire

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Découverte par les Européens

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Puka Puka aurait été potentiellement approché par Fernand de Magellan en lors de son tour du monde et correspondrait à l'île San Pablo des « îles Infortunées ». La première mention attestée de l'atoll est faite par les explorateurs hollandais Willem Schouten et Jacob Le Maire qui l'abordent le et le nomme Hounden Eiland[5],[6]. L'atoll est visité par le navigateur russo-allemand Otto von Kotzebue le qui le signale comme « île Douteuse ». Il est ensuite mentionné par Robert FitzRoy le puis par l'explorateur américain Charles Wilkes le lors de son expédition australe[5]. Elle est appelée lors de ces deux derniers voyages Dog Island ou Hondon Island[7],[5].

Période contemporaine

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Vers 1850, Puka Puka devient un territoire français. Au début du XXe siècle, l'atoll est évangélisé – principalement sous l'action d'Henri Bodin et du père Audran[8] – avec la fondation de la paroisse Sainte-Jeanne-d'Arc en 1916, puis la construction de l'église homonyme en 1954 rattachée au diocèse de Papetee[9].

Le , le cyclone Cliff (en) dévaste l'atoll.

Économie

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Séchage de coprah à Puka Puka.

L'économie de l'atoll est essentiellement basée sur l'exploitation de la noix de coco et de la coprah avec la replantation intégrale, à la fin des années 1990, des cocotiers qui recouvrent une bonne partie de Puka Puka. Depuis le début du XXe siècle – quand furent plantés plus de 35 000 cocotiers et déplacés pour leur exploitation de nombreux habitants en provenance de Fakahina – l'atoll est en la matière l'un des plus productifs des Tuamotu[8].

Depuis 1979, l'atoll possède également un aérodrome avec une piste de 950 mètres de longueur. À la suite des inondations survenues en , la piste endommagée est rénovée afin de désenclaver cet atoll qui est l'un des plus isolés de la Polynésie française[10]. Il accueille, en moyenne, environ 100 vols et 1 200 passagers par an, dont la moitié en transit[11].

Notes et références

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Lien externe

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