Sind

province du Pakistan
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Le Sind ou Sindh est une région historique et l’une des quatre provinces fédérées du Pakistan. Situé le plus au sud du pays, il est entouré du Baloutchistan à l'ouest et au nord, du Pendjab au nord, du Rajasthan indien à l'est et enfin du Gujarat et du Rann de Kutch au sud. Le Sind dispose aussi d'un accès à la mer d'Arabie au sud-ouest.

Sind
Sindh
سندھ
سِنڌ
Blason de Sind
Héraldique
Drapeau de Sind
Drapeau
Sind
Carte du Pakistan avec le Sind en rouge.
Administration
Pays Drapeau du Pakistan Pakistan
Capitale Karachi
Plus grandes villes Karachi, Hyderabad, Sukkur, Larkana
Nombre de villes
de plus de 20 000 Hab.
57
Ministre en chef Murad Ali Shah
Nombre de députés 61 sur 272, soit 22 %
Nombre de sénateurs 22 sur 100, soit 22 %
Pouvoir législatif Assemblée provinciale du Sind (168 députés)
Gouverneur Kamran Tessori (en)
Démographie
Population 47 886 051 hab.[1] (rec. 2017)
Densité 340 hab./km2
Rang 2e
Géographie
Coordonnées 24° 52′ nord, 67° 03′ est
Superficie 140 914 km2
Rang 3e
Divers
Langues nationales officielles anglais, ourdou
Langue provinciale de jure sindhi
Langues provinciales de facto sindhi, ourdou, etc.
Liens
Site web sindh.gov.pk

Le Sind est la troisième plus grande province pakistanaise, avec une superficie de 140 915 km2. Sa population s'élevait à 48 millions d'habitants en 2017, la moitié résidant dans les villes. C'est donc la deuxième province plus peuplée, représentant plus d'un quart de la population du pays. Sa capitale est Karachi, principale ville du Pakistan et ancienne capitale nationale. Une seule autre ville dépasse le million d'habitants, Hyderabad et cinq autres les 200 000, soit Sukkur, Larkana, Nawabshah, Mirpur Khas et Jacobabad. La province joue un important rôle économique et a une influence notable dans la culture et l'histoire du Pakistan.

La basse vallée de l'Indus coule dans le Sind, bordé à l'est, en Inde, par le désert du Thar. Les principales cultures sont le coton, le blé, la canne à sucre et surtout le riz. On y cultive aussi divers fruits comme la banane et la mangue. L'agriculture joue aussi un rôle important pour l'économie, bénéficiant d'un important réseau d'irrigation. On trouve également d'importantes industries, notamment textile, surtout concentrées à Karachi, par ailleurs principal port d'exportation du pays.

Histoire

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Le Sind abrite le site de Mohenjo-daro, un des plus importants de la civilisation de la vallée de l'Indus. Il constitua une marche occidentale de l'Empire maurya, puis fit partie de l'Empire Gupta.

Il fut ensuite gouverné par la dynastie Rai, d'abord bouddhiste puis hindoue, dont nous connaissons plusieurs râjas. Le dernier, Dâhar — ou Dâhir — est assassiné par Muhammad ibn-Qâsim. Après la conquête de la région par Muhammad ibn-Qâsim en 711-712, l'islam devint la religion des dirigeants. La dynastie arabe des Habbarides domine la région à partir du milieu du IXe siècle, tout en reconnaissant l'autorité nominale du calife abbasside de Bagdad.

À la fin du IXe siècle, les Qarmates de Bahreïn y envoient des missionnaires ismaéliens. Les ismaéliens prennent Multan par surprise en 977 puis prennent la totalité du Sind aux Hibbârîdes en 985. Ils forment un État indépendant dont les souverains font allégeance au calife fatimide du Caire. Un commerce prospère se développe alors par la route de la mer Rouge.

En 1010 Mahmud de Ghazni prend Lahore, ce qui lui assure la maîtrise du bassin de l’Indus. Il capture à Multân le gouverneur ismaïlien. Un ismaïlien nommé Khalif fonde alors la dynastie des Sumras, qui dirige le pays jusqu’en 1352. Quand Muhammad Ghûrî prend Multân en 1179, Les Sumras sont contraints de se replier sur Thatta, qui devient leur capitale.

La région passe sous la suzeraineté du Sultanat de Delhi à partir de la fin du xiiie siècle, puis après une période d'indépendance, elle est conquise par Akbar en 1591. Entre 1701 et 1783 la dynastie Kalhora (en) parvient à gouverner le Sind de façon semi-indépendante de l'empire Moghol décadent. La dynastie Talpur (en) lui succède en 1783 jusqu'à la conquête britannique en 1843.

Le Perse Nâdir Shâh incorpore le Sind à son empire après la prise de Delhi en 1739, puis il passe en 1747 dans les mains d'Ahmad Shâh, fondateur de la dynastie durrani. En 1803, il est attaqué une première fois par les Britanniques mais résiste. En 1842-1843, les forces britanniques conduites par le général Charles Napier s'en emparèrent finalement. Le premier Aga Khan qui aida les Britanniques dans cette conquête en fut récompensé par une pension.

La province intègre le Pakistan en 1947 après la partition des Indes, à la suite d'un vote de l'Assemblée législative. L'importante population sindhie hindoue, particulièrement concentrée dans les agglomérations urbaines, ne manifestera pas pour une éventuelle partition de la région, et migrera progressivement hors du Sind vers les territoires de l'Inde actuelle ou à l'étranger[2]. Inversement, le Sind accueille alors des millions d'immigrés venus d'Inde, dont notamment les Muhadjirs qui s'installèrent à Hyderabad et surtout Karachi. Cette dernière ville devient d'ailleurs capitale du pays, avant d'être transférée à Rawalpindi puis Islamabad en 1959.

Géographie et climat

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Les montagnes Karoonjhar, près de Tharparkar.

Le Sind est la troisième province pakistanaise par ordre de superficie. Elle mesure 579 kilomètres du nord au sud et 442 kilomètres d’est en ouest (dans sa plus grande largeur) ou 281 kilomètres (en moyenne), avec une superficie de 140 915 km2. La province est bordée par le plateau iranien à l'ouest, la mer d'Arabie au sud-ouest, le désert du Thar à l'est et au nord. Le centre de la province est constitué de terres fertiles, le long du fleuve Indus qui traverse le Sind du nord au sud. On trouve les montagnes Karoonjhar au sud, autour du district de Tharparkar.

Le climat de la province est varié, semi-aride dans les régions désertiques, dans le nord et à l'est, et surtout subtropical dans le centre. L'été est particulièrement chaud, avec des températures souvent supérieures à 40 degrés Celsius de mai à août, et des moussons en juillet et août. L'hiver est relativement doux et sec, avec des températures pouvant occasionnellement être négatives en décembre et janvier. Les records de températures à l'échelle nationale sont souvent enregistrés dans la province, le record étant détenu par Mohenjo-daro dans le district de Larkana avec 53,5 degrés Celsius le [3].

Démographie

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Sindis devant le fort d'Umerkot.

La population de la province comptait près de 30,4 millions d'habitants selon le recensement de 1998, et 47,9 millions selon le recensement de 2017[1],[4]. En 1951, peu après l'indépendance, le Sind ne comptait que six millions d'habitants, ce qui en fait la province à connaitre la plus forte croissance démographique, profitant d'importantes migrations, d'abord originaires d'Inde, puis de l'intérieur du Pakistan, venant de tous les territoires et provinces du pays. Le Sind est donc la deuxième province la plus peuplée du pays, étant seulement dépassée par le Pendjab et ses 110 millions d'habitants. En 2017, 51,9 % des habitants de la province sont urbains et 54,6 % sont alphabétisés[5].

La province est donc logiquement la plus cosmopolite du pays, regroupant la plupart des groupes ethniques et linguistes nationaux. La population majoritaire est évidemment les Sindhophones (62 %), dont une importante partie (30 %) est lointainement originaire de la province du Baloutchistan. On trouve également des minorités baloutches parlant baloutchi (2 %). Le second groupe sont les Muhadjirs, parlant ourdou, avec environ 18 % de la population provinciale et vivent essentiellement à Karachi et Hyderabad où ils sont majoritaires. Ayant immigré peu après l'indépendance du Pakistan, ce sont des musulmans originaires d'Inde et qui avaient soutenu la création du pays. On trouve ensuite 5,3 % de Pendjabis ainsi que 5,5 % de Pachtounes parlant pachto[5]. Ces derniers sont les plus récents immigrés de la province, arrivés principalement depuis les années 1980. On trouve enfin des minorités bien moins importantes, comme les communautés parlant saraiki (2,2 %), hindko (1,6 %), gujarati, hazara, marwari, dhatki et bien d'autres. Cette situation a fait naitre des conflits, tant au niveau politique que dans le cadre d’affrontements communautaires violents (voir infra).

Économie

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Le port de Karachi.

Le Sind est la seconde économie du pays après la province du Pendjab. En l'an 2000, elle représente 30 % du PIB du pays, alors que sa population en représentait seulement environ 22 %. Ainsi, la population de la province est plus riche que la moyenne nationale, tout comme son indice de développement humain, de 0,628 en 2012. Les disparités au sein de la province sont toutefois énormes, s'étalant en ce qui concerne l'IDH de 0,802 pour Karachi soit la troisième meilleure performance au niveau national, à 0,314 pour le district de Tharparkar (sud), le plus faible du pays.

Près d'un quart de la production provinciale provient de l'agriculture, qui emploie toutefois une large part de la population rurale, qui représente la moitié de la population du Sind. Un autre quart de la richesse est concentré dans les services. L'industrie représente donc près de 50 % de la richesse de la province, et sa part dans l'industrie nationale approchait les 40 % en 2000, une performance comparable à la plus puissante province du pays, le Pendjab, qui en représente 50 %[6]. La province présente donc une économie diversifiée, malgré un secteur des services un peu faible, mais important à Karachi qui accueille de nombreuses banques, ainsi que le principal indice boursier, le KSE 100.

Le secteur agricole est principalement situé dans la vallée de l'Indus et bénéficie d'un vaste système d'irrigation hérité de l'époque de la domination britannique. On trouve des cultures de coton, de blé, de canne à sucre et surtout de riz, ainsi que des fruits comme la banane, la mangue et la datte, notamment. L'industrie produit du charbon, du ciment, du plastique et fabrique du textile notamment. Enfin, la quasi-totalité des produits exportés depuis tout le pays partent du port de Karachi, et la plupart des transports sont orientés vers cette ville, comme les réseaux ferrés. On trouve trois autoroutes dans la province, toutes situées dans le sud. L'autoroute no 9 relie Karachi à Hyderabad, les deux principales villes. L’autoroute no 10 contourne simplement la mégapole, et enfin la no 7 est en cours de construction, et doit relier Karachi à Dadu, puis à terme avec la province du Pendjab et donc les grandes villes du nord du pays.

Politique

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Composition de l'Assemblée provinciale du Sind après les élections de 2013.

L'Assemblée provinciale du Sind est monocamérale et exerce le pouvoir législatif de cette province fédérée. Sur ses 168 membres, 130 sont élus directement par le peuple au suffrage universel direct uninominal majoritaire à un tour, et leur mandat est de cinq ans. Les 38 sièges restants sont réservés à des femmes et des minorités religieuses et leurs titulaires sont élus par les autres membres.

Le pouvoir exécutif est en revanche exercé par un gouvernement local, dirigé par le ministre en chef, responsable devant l'Assemblée. Le gouvernement provincial dispose d'un important pouvoir en matière d'éducation et de santé, ainsi que du pouvoir de police civile générale. Il est composé de nombreux ministres, avec notamment un ministre de l'intérieur, de l'éducation et de la santé. Le budget de la province est établi par le gouvernement fédéral mais doit ensuite être voté par l'Assemblée provinciale. Enfin, un gouverneur nommé par le président de la République représente le pouvoir de l’État fédéral.

Le Parti du peuple pakistanais trouve son principal fief électoral dans cette province, ayant été élu à la tête du gouvernement local lors des élections législatives de 2008, puis réélu lors des élections de 2013 puis de 2018. Le Mouvement Muttahida Qaumi est pour sa part souvent majoritaire à Karachi, où il rassemble les votes de la communauté muhadjire. Lors des élections de 2018, le parti très divisé subit un important revers dont profite le Mouvement du Pakistan pour la justice.

Élections législatives de 2018 dans le Sind.
Parti Voix % Députés fédéraux[n 1] Députés provinciaux[n 2] +/-
(province)
Parti du peuple pakistanais 3 854 198 38,45 % 35 98   7
Mouvement du Pakistan pour la justice 1 450 403 14,47 % 15 30   26
Mouvement Muttahida Qaumi 774 905 7,73 % 6 21   30
Grande alliance démocratique 1 488 760 14,85 % 2 14   14
Tehreek-e-Labbaik Pakistan 414 364 4,13 % 0 3   3
Autres partis 1 301 702 12,98 % 0 0   13
Indépendants 739 753 7,38 % 2 0   1
Total (participation : 47,25 %) 10 024 065 100 % 60 168
  1. Députés élus directement dans les circonscriptions
  2. Composition finale de l'Assemblée provinciale du Sind.
Source : Commission électorale du Pakistan[7],[8],[9]

Administration

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Villes les plus importantes

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no  Ville District Population
(rec. 2017)[10]
no  Ville District Population
(rec. 2017)[10]
1 Karachi - 14 910 352 11 Dadu Dadu 144 949
2 Hyderabad Hyderabad 1 732 693 12 Tando Allahyar Tando Allahyar 156 562
3 Sukkur Sukkur 499 900 13 Tando Adam Khan Sanghar 152 617
4 Larkana Larkana 490 508 14 Umerkot Umerkot 134 052
5 Nawabshah Shaheed Benazir Abad 279 688 15 Shahdadkot Qambar Shahdadkot 118 915
6 Kotri Jamshoro 259 358 16 Badin Badin 112 420
7 Mirpur Khas Mirpur Khas 233 916 17 Ghotki Ghotki 111 321
8 Shikarpur Shikarpur 177 682 18 Daharki Ghotki 103 557
9 Jacobabad Jacobabad 146 179 19 Tando Muhammad Khan Tando Muhammad Khan 101 863
10 Khairpur Khairpur 183 181 20 Qambar Qambar Shahdadkot 101 474

Les districts

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En 2017, la province est divisée en 29 districts.

no  District Capitale Pop. (2017)[11] no  District Capitale Pop. (2017)[11]
1 Badin Badin 1 804 516 16 Sanghar Sanghar 2 057 057
2 Dadu Dadu 1 550 266 17 Shikarpur Shikarpur 1 231 481
3 Ghotki Ghotki 1 646 318 18 Sukkur Sukkur 1 487 903
4 Hyderabad Hyderabad 2 199 463 19 Tando Allahyar Tando Allahyar 836 887
5 Jacobabad Jacobabad 1 006 297 20 Tando Muhammad Khan Tando Muhammad Khan 677 228
6 Jamshoro Jamshoro 993 142 21 Tharparkar Tharparkar 1 649 661
7 Karachi-Centre Karachi 2 971 626 22 Thatta Thatta 979 817
8 Kashmore Kashmore 1 089 169 23 Umerkot Umerkot 1 073 146
9 Khairpur Khairpur 2 404 334 24 Sujawal Sujawal 781 967
10 Larkana Larkana 1 524 391 25 Karachi-Est Karachi 2 907 467
11 Matiari Matiari 769 349 26 Karachi-Sud Karachi 1 791 751
12 Mirpur Khas Mirpur Khas 1 505 876 27 Karachi-Ouest Karachi 3 914 757
13 Naushahro Feroze Naushahro Feroze 1 612 373 28 Korangi Korangi 2 457 019
14 Shaheed Benazirabad Nawabshah 1 612 847 29 Malir Malir 2 008 901
15 Qambar Shahdadkot Qambar 1 341 042

Religion

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La province du Sind regroupe la plus forte minorité hindouiste du pays (8 % de population), puisqu'on y trouve même près de 93 % des hindous du Pakistan. La religion est presque majoritaire dans les districts de Tharparkar et Umerkot. L'islam reste largement majoritaire même si la province compte donc la plus faible proportion de musulmans du pays, avec 91 % dans le Sind contre 96 % au total. On y trouve aussi des minorités chrétiennes et sikhs[12].

Éducation

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Institut de Sindologie de l'Université du Sind.

La province est relativement éduquée en comparaison de la moyenne nationale, avec un taux d'alphabétisation de 69,5 % en 2012, contre 60 % au niveau national. En 1998, le gouvernement estimait que près de 82 % des enfants étaient enrôlés en école primaire, environ 52 % continuent en école moyenne, 18 % en école intermédiaire, et près de 9 % suivent des études supérieures. Il y avait alors environ 600 000 étudiants à travers la province.

Les principaux établissements d'enseignement supérieur sont :

Culture

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La culture de la province est ancienne et diverse, étant principalement liée à l'ethnie sindie.

Symboles provinciaux
Animal : Capra aegagrus du Sind  
Oiseau : moineau du Sind  
Fleur : laurier-rose  
Arbre : margousier  
Sport :  

Sécurité

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Véhicule de la police militaire attaqué en décembre 2015 à Karachi.

Les divers groupes ethniques et linguistiques présents dans la province du Sind sont souvent entrés en conflit, principalement dans les deux plus grandes villes provinciales, Karachi et Hyderabad. Dans la première, les conflits communautaires entretenus par des groupes politico-mafieux font souvent des dizaines, voire des centaines de victimes, dépassant parfois les mille pour une seule année. Les principales ethnies présentes dans ces deux villes sont les Muhadjirs venus d'Inde peu après la partition, majoritaires, ainsi que les Sindis, originaires de la province, et enfin les Pachtounes, plus récemment immigrés. Certains forment des clans qui sont particulièrement impliqués dans le crime organisé et infiltrent des partis politiques, ces derniers représentant souvent les droits de leur propre communauté. Les conflits portent généralement sur le contrôle des trafics et des quartiers, dans un contexte de pauvreté, de surpopulation et de services publics souvent insuffisants.

Références

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  1. a et b (en) Provisional province wise population by sex and rural/urban, pbscensus.gov.pk. Consulté le 11 décembre 2017.
  2. (en) Shyamal Kataria et Muhamed Ali, « Sindh: The Partition that Never Happened », Migration Letters, Londres, Transnational Press London, vol. 20, no 7,‎ , p. 288-298 (ISSN 1741-8984, e-ISSN 1741-8992, lire en ligne)
  3. (en) Moscow hits 102°F; hottest day ever in Finland; 90L a long-range theat sur wunderground.com, le 30 juillet 2010.
  4. (en) Sindh population surges by 81.5 pc, households by 83.9 pc sur The News International, le 2 avril 2012.
  5. a et b (en) Salient Features of Final Results Census-2017 sur pbs.gov.pk.
  6. (en) Esimating gross provincial accounts of Sindh sur iobm.edu.pk.
  7. (en) Party Wise Vote Bank - National Assembly ecp.gov.pk
  8. (en) Assembly Constituency wise Voter Turnout ecp.gov.pk.
  9. (en) Party Position ecp.gov.pk.
  10. a et b (en) Pakistan: Provinces and Major Cities, citypopulation.de. Consulté le 5 février 2018.
  11. a et b (en) [1] sur pbscensus.gov.pk.
  12. (en) Religious profile of today's Pakistani Sindh Province sur southasiajournal.net, le 11 novembre 2019.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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