Cora (grande distribution)

entreprise française de grande distribution
(Redirigé depuis Provera)

Cora est une enseigne d'hypermarchés française créée en 1969 et qui fait partie du groupe Louis Delhaize. Lors du rachat de Cora France par le groupe Carrefour en juillet 2024, les hypermarchés Cora passent sous l’enseigne Carrefour. Cette transition s’effectue à partir du jusqu’au 19 novembre 2024. Cora comptait avant le rachat par Carrefour 60 magasins en France. Il existe aujourd'hui encore 7 hypermarchés Cora en Belgique, exploités par le groupe Louis Delhaize.

Cora
logo de Cora (grande distribution)
illustration de Cora (grande distribution)
Un hypermarché Cora à Haguenau, devenu par la suite Carrefour en octobre 2024.

Création
Dates clés  : reprise par le groupe Carrefour en France
Disparition (en France)
Fondateurs Philippe Bouriez
Forme juridique Société par actions simplifiée à associé unique
Slogan L'hyper proximité
Siège social Marne-la-Vallée, 1 Rue du Chenil
Drapeau de la France France
Direction Ludovic Chatelais (1er juin 2019)
Actionnaires Groupe Carrefour
Activité Hypermarchés
Produits HypermarchéVoir et modifier les données sur Wikidata
Société mère Groupe Carrefour (en France)
Groupe Louis Delhaize (en Belgique)
Sociétés sœurs Carrefour, Match
Effectif 18 072 en 2017
BCE 0402537726Voir et modifier les données sur Wikidata
SIREN 786920306
TVA européenne BE0402537726[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.cora.fr

Chiffre d'affaires 4 618 millions d'euros (2018)
Résultat net 59,6 millions d'euros (2018)[2]

Société suivante Carrefour (en France)

De sa création en 1969 jusqu’en 2024, Cora était une entreprise familiale décentralisée et organisée autour des magasins.

À fin , elle disposait de 103 établissements (points de vente et entrepôts).

Origine du nom

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Une rumeur, démentie par Cora[3], voudrait que lors de la fin de la franchise avec Carrefour, il fallut trouver un nom à l'enseigne et qu'au même moment une petite entreprise homonyme des alentours de Verdun avait fait faillite. Il y eut un rachat de ce nom et celui-ci avait comme avantage de pouvoir s'écrire avec les lettres C, A, R et O de Carrefour, et les couleurs de l'enseigne furent conservées.

Une autre théorie est que le nom « Cora » serait emprunté à la déesse grecque Perséphone (romaine : Proserpine), également connue sous le nom de Cora.[réf. nécessaire]

Historique

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Origines

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En 1850, Jacques Delhaize, négociant en vins, imagine et applique en Belgique le principe du succursalisme, des points de vente livrés par un entrepôt central. L'un de ses fils, Louis Delhaize, développe une société qui est à l'origine du groupe actuel.

Au début du XXe siècle, leurs descendants, Georges et René Delhaize, s'installent dans le nord et l'est de la France. Le premier crée les Docks du Nord à Lille. Le second achète Sanal à Nancy et Sadal à Strasbourg.

En 1928, André Bouriez, un des neveux des frères Delhaize, entre à la Sanal à Nancy.

En 1965, André Bouriez, rapproche les réseaux Mielle, Sanal, Sadal Docks du Nord.

 

Cora (1969-2024)

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Le premier hypermarché Cora français ouvre en septembre 1969, franchisé par le groupe Carrefour à Garges-les-Gonesse, suivi peu après d'un second à Villers-Semeuse (Ardennes). Le premier hypermarché Cora belge ouvre également en 1969, à Hornu[4]. Entre 1970 et 1975 ouvrent ensuite dix magasins Cora sous franchise Carrefour à Bruay-la-Buissière, Courrières, Wattignies, Houdemont, Mundolsheim, Houssen, Vendin-le-Vieil, Sarrebourg.[réf. souhaitée]

En 1974, les contrats de franchise expirent, l'enseigne « Cora » devient indépendante. En 1975, Philippe Bouriez devient président du groupe Louis Delhaize. De 1975 à 1985, Cora ouvre un hypermarché tous les six mois avec le slogan « Cora, la qualité est là ! ».

En 1982, l'enseigne rachète le groupe Révillon.

En , Cora reprend quinze hypermarchés et dix cafétérias Radar.

En  : lancement de 500 produits signés Cora.

En 1991, prise en compte de l'aspect environnemental avec la création d'une quarantaine de produits à marque Génération Verte (biodégradabilité supérieure à 95 %). En 1992, première édition des « Écoles du désert » en collaboration avec l'agence GAO Voyage. Chaque année un enfant de chaque magasin partira dans un pays d'Afrique à des fins humanitaires (livraisons dans les écoles de plusieurs tonnes de matériel scolaire).

En 1995, développement de gammes de produits spécifiques : les tondeuses Verciel, les vélos Optim'Alp, l'électroménager Domeos, le textile Influx. En 1997 : lancement de la marque « Engagement dès l'origine » ; 1998, lancement des produits à marque « Cora Nature Bio ». En 1999, création de la centrale d'achat « Opéra », en association avec le groupe Casino. Opéra devient la 3e centrale d'achat française, en volume. En 2000, lancement des produits Cora destinés aux enfants et animés par le personnage « Kido ». (Kida, la sœur de Kido fera son entrée en 2013).

En 2002, Cora se sépare du groupe Casino et crée sa propre centrale d'achat, Provera qui est confiée à Kuehne+Nagel. Il existe plusieurs dépôts, comme celui de Roye (80), Bondoufle (91). La même année, Cora propose environ 3500 produits et lance les produits participant au développement durable ainsi qu'une gamme de produits de Terroir à la marque « Patrimoine Gourmand » En 2003, Cora lance l'enseigne « Cora Voyages ». Provera est la centrale d'achats alimentaire de plusieurs enseignes telles que Cora, Match, Maximo, Migros France et Francap[5].

En 2008, remplacement progressif des produits « Engagement Dès l'Origine » par les produits « Cora Dégustation ».

Depuis 2010, chaque année, Cora lance le collector Cora destiné aux enfants. Au début, il y avait des cartes autocollantes en 2011 (Kung Fu Panda 2, Madagascar 2, Shrek…) puis des jetons en 2012 (Madagascar 3) et ensuite des balles rebondissantes en 2013 (Schtroumpfs) à collectionner. En 2014, le collector est sur le thème des animaux avec des cartes animées. Une bourse d'échange est organisée chaque année dans tous les magasins. En raison du déclin des ventes d'année en année, le collector sera arrêté à partir de la rentrée 2015[pertinence contestée].

En 2014, Philippe Bouriez, père fondateur de Cora, décède à l'âge de 81 ans.

L'année 2014 est particulièrement difficile pour Cora, le chiffre d’affaires s’est établi à 4,57 milliards d’euros, soit une chute de 6,3 % sur l'année[source secondaire souhaitée].

En , Carrefour et Cora signent un accord de coopération des achats. Ce partenariat porte sur la négociation à l’achat des produits de marques nationales et internationales, alimentaires et bazar, à l’exception des marques de distributeur, des produits élaborés par les PME et des produits frais issus des filières agricoles. Ce partenariat sera effectif dès le 1er janvier 2015. Le communiqué des deux groupes précise également que « Carrefour et Cora / Supermarchés Match maintiennent leur politique commerciale propre, chaque enseigne définissant de manière séparée ses prix et sa politique promotionnelle »[6].

En , après avoir déjà regroupé plusieurs de ses SAV en France, Cora annonce une nouvelle restructuration sur deux ans. Certains services comme la maintenance ou la sécurité sont concernés. Par ailleurs, la comptabilité individuelle de plusieurs magasins français va être centralisée au siège social.

En 2015, les ventes repartent à la hausse (+3,2 %) et les marges se redressent, notamment grâce à l'alliance des achats avec Carrefour[source secondaire souhaitée].

En , ouverture du 60e magasin à Bourgoin-Jallieu en Isère.

Entre 2007 et 2017, Cora a perdu 18 % de chiffre d'affaires, mais a maintenu un résultat d'exploitation à un bon niveau[7].

En avril 2017, Cora a entamé une restructuration interne impliquant l'externalisation des Services Après Vente. Un PSE (Plan de Sauvegarde de l'Emploi) est annoncé en septembre 2017 pour 2018. Ce plan concerne 540 personnes[8],[9],[10].

En 2018, Cora ouvre en France son 61e magasin aux Pavillons-sous-Bois (93).

Rachat de Cora France par le groupe Carrefour (2024)

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En , le groupe Carrefour annonce le rachat de Cora en France et des supermarchés Match à l'horizon été 2024[11]. Le rachat s'effectue sur la base d'une valeur d'entreprise de Cora de 1,05 milliard d'euros[12],[11],[13],[14]. En , le groupe E.Leclerc annonce le rachat des magasins de l'enseigne Cora, Match et Smatch au Luxembourg[15].

En , la reprise de Cora France par le groupe Carrefour devient effective[16]. Les magasins Cora en France sont progressivement remplacés par des Carrefour à partir du jusqu’au , la bascule se déroule pendant une période de transition au cours de laquelle les hypermarchés restent ouverts[17].

Cora ces dernières années
Chiffre d'affaires HT [1] Nombre d'employés [2]
2012 5 039 284 600 18 805
2013 4 880 994 320 18 397
2014 4 575 092 854 Non communiqué
2015 4 719 901 198 Non communiqué
2016 4 700 261 289 17 911
2017 4 688 059 196 18 072
2018 4 618 437 107 Non communiqué
2019 4 086 526 316 17 861
2020 3 854 072 278 17 901
2021 3 821 801 109 17 416

Identité visuelle

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Cora possèdait le même logo en forme d'ovale depuis le milieu des années 1970 environ. Certains détails (comme la police, le contour de l'ovale, par exemple) ont pu varier au cours des années, mais la forme reste la même.

Implantation

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L’ancienne présence de Cora en Europe.

Il existait 61 hypermarchés Cora en France, dont 16 dans le Grand Est, 9 dans les Hauts-de-France, 7 en Île-de-France et 6 en Bourgogne-Franche-Comté. L'enseigne était également implantée en Auvergne-Rhône-Alpes (Vichy, Lempdes et Publier), en Bretagne (Pacé et Saint-Jouan-des-Guérets), en Centre-Val de Loire (Dreux et Blois), en Normandie (Évreux et Rots) et à Limoges. Le seul magasin Cora qui était présent dans le sud de la France se trouvait à Alès, dans le département du Gard ; Cora ouvrit un magasin à Bourgoin-Jallieu (Isère) en septembre 2017, une première depuis 1996[18]. Ce dernier ferma cependant ses portes le , faute de rentabilité[19].

Les agglomérations de l'Est de la France, comme Metz, Nancy, Reims et Mulhouse, étaient les places fortes traditionnelles de l'enseigne qui y détenait pluiseurs magasins. Le magasin Cora de Mundolsheim en banlieue strasbourgeoise était en 2011 l'hypermarché le plus productif du réseau (146 millions d'€ de chiffre d'affaires[20]), talonné par le centre commercial de Houdemont[réf. souhaitée] au sud de Nancy qui était quant à lui le plus vaste.

L'enseigne Cora est toujours présente en Belgique, y possédant sept magasins dans les agglomérations de Bruxelles, Liège, Charleroi, Mons, La Louvière et Arlon.

Cora avait des hypermarchés en Hongrie entre 1997 et 2012, l'enseigne Auchan a repris la totalité des magasins dans ce pays[21].

L’enseigne Cora était également présente en Roumanie et au Luxembourg jusqu’en 2024. En Roumanie, c’est l’enseigne Carrefour qui a repris la totalité des magasins[22] tandis qu’au Luxembourg, c’est l’enseigne E.Leclerc qui a repris la totalité des magasins (Foetz et Bertrange)[23].

Le , la totalité des magasins Cora est remplacée par Carrefour en France, le groupe Carrefour ayant racheté l'enseigne en juillet de la même année[17].

Controverses

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Condamnation d'une hôtesse de caisse pour vol de ticket de réduction

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En , Cora fait la une des journaux pour avoir voulu licencier une employée accusée d'avoir récupéré un ticket pour un hamburger gratuit laissé à sa caisse par un client. L’hôtesse de caisse, une mère de famille gagnant le revenu minimum et employée au Cora Mondelange depuis dix ans, a été convoquée pendant plus de deux heures par la gendarmerie pour éclaircir ce vol de ticket de caisse. La députée PS de Mondelange (Moselle) Aurélie Filippetti avait appelé la direction à « mettre fin à cette mascarade honteuse au nom du respect de l'action syndicale ». La colère contre l'enseigne Cora a été ressentie au niveau national, et la pression fut telle que Cora a décidé d'abandonner les poursuites lancées contre la caissière[24],[25],[26].

Licenciements de salariés refusant de travailler le dimanche

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En , Cora licencie des salariés ayant refusé de travailler le dimanche[27]. En mai 2019, le mode de management de Cora est à nouveau montré du doigt lorsque plusieurs salariés ont dénoncé avoir été licenciés pour avoir refusé de travailler le dimanche[28].

Le , mise sous pression par les polémiques déclenchées par d'anciens employés licenciés, la direction de Cora annonce vouloir ouvrir des négociations avec ses employés concernant le travail du dimanche[29],[30],[31].

Les salariés qui n'acceptent pas de travailler le dimanche s'exposent à des pressions. Selon un cadre de l'entreprise : « On les convainc de quitter l’entreprise en leur disant qu’ils auront droit au chômage. Si ça ne suffit pas, on leur cherche une faute grave. Ou on leur affirme que ne pas faire les dimanches, c’est une faute grave[32]. »

Notes et références

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  1. « https://amadeus.bvdinfo.com/version-2019829/ », sous le nom CORA (consulté le )
  2. https://www.societe.com/societe/cora-786920306.html
  3. Cora une saga familiale
  4. « Sudinfo.be, information en continu, actualités, politique, régions, sport, buzz. », sur sudinfo.be (consulté le ).
  5. Sylvie Leboulenger, « La 5e génération au pouvoir chez Cora »
  6. Encore une alliance : Carrefour se rabiboche avec Cora, B. Merlaud, Linéaires, 22 décembre 2015
  7. Editions du Boisbaudry, « Les solides résultats de Cora / Les actus / LA DISTRIBUTION - LINEAIRES, le magazine de la distribution alimentaire », sur lineaires.com (consulté le )
  8. Le Point, magazine, « Chez Cora, la restructuration discrète du SAV laisse les salariés amers service après-vente laisse des salariés amers », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Cora: des salariés amers », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  10. « Restructuration du service après-vente de Cora: accord conclu sur le plan social | Gestion Sociale », sur gestionsociale.fr (consulté le )
  11. a et b « Le distributeur Carrefour annonce le rachat à horizon "été 2024" des enseignes Cora et Match », sur BFM BUSINESS (consulté le )
  12. « Economie. Carrefour annonce le rachat des enseignes Cora et Match à horizon « été 2024 » », sur Le Progrès (consulté le )
  13. « Carrefour réaffirme son leadership dans la distribution alimentaire en France avec l’acquisition des enseignes Cora et Match », sur Groupe Carrefour,
  14. « Carrefour rachète Cora et Match et retrouve le leadership en France », L.S.A.,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « Luxembourg : le groupe Louis Delhaize cède 27 magasins à Leclerc, 1 200 salariés concernés ».
  16. Camille Harel, « Carrefour avale Cora et Match et annonce des baisses de prix »  , sur Capital.fr, (consulté le )
  17. a et b Cyrille Lechevestrier, « Carrefour lance le changement d’enseigne des magasins Cora ! », sur CFTC Cora, (consulté le )
  18. « Cora ouvre un nouvel hypermarché, un évènement devenu rare [photos] », lsa-conso.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. « L'enseigne Cora ferme son magasin de Bourgoin-Jallieu, pas assez rentable », sur francebleu.fr, (consulté le )
  20. « Les 100 Plus Gros Hypermarchés de France 2012 », sur Marketing PGC, (consulté le )
  21. « Auchan rachète les Cora hongrois », sur Linéaires,
  22. L. S. A. conso, « Carrefour finalise l'acquisition de Cora en Roumanie », (consulté le )
  23. L. S. A. conso, « Le changement d’enseigne de Cora au Luxembourg en E.Leclerc se fera avant juin 2024 », (consulté le )
  24. Anne Collin, « "Vol" d'un ticket de caisse : Cora abandonne la procédure » sur L'Obs, 26 octobre 2011
  25. AFP, « Caissière accusée de vol : Cora abandonne la procédure de licenciement » sur Libération, 27 octobre 2011
  26. Chloé Woitier, « La caissière de Cora ne sera finalement pas licenciée » sur Le Figaro, 26 octobre 2011
  27. « https://www.courrier-picard.fr/art/152625/article/2018-12-02/elles-refusent-de-travailler-le-dimanche-elles-sont-licenciees », sur Le Courrier picard,
  28. Mathieu Castagnet, « Cora licencie des salariés refusant de travailler le dimanche » sur La Croix, 22 mai 2019
  29. « Cora ouvre des négociations sur le travail du dimanche », sur FIGARO, (consulté le )
  30. Annick Berger, « Cora accepte de négocier sur le travail le dimanche », sur Capital.fr, (consulté le )
  31. « Licenciements controversés à Cora : les opposants au travail le dimanche mobilisés ce dimanche », sur France 3 Bretagne (consulté le )
  32. « "L'obligation de travailler les dimanches relève de la fatalité" : des salariés de la grande distribution témoignent », sur Franceinfo,

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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