La propagande noire est une propagande qui provient d'une source en apparence amicale, mais en réalité hostile.

Durant la Seconde Guerre mondiale

modifier

Par exemple, entre 1941 et 1945, les soldats allemands pouvaient écouter de la musique et des informations de deux stations de radio diffusant en allemand, Radio-Atlantik et Soldatensender Calais. Elles diffusaient aussi des renseignements sur les rues des villes allemandes bombardées et beaucoup de renseignements pratiques pour les soldats. En réalité, ces stations émettaient depuis la banlieue de Londres et glissaient, de temps à autre, une information fausse au milieu des vraies informations souvent diffusées, elles, avant la radio officielle allemande[1].

Durant les élections législatives françaises de 2012

modifier

Durant les élections législatives françaises de 2012, des membres du Front national pour l'élection à la onzième circonscription du Pas-de-Calais ont distribué de faux tracts (c'est-à-dire réalisés par eux‑mêmes) appelant les électeurs d'origine arabe et berbère à voter pour le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon. Ces tracts incluaient une ligne en arabe écrite de gauche à droite (la mauvaise direction en arabe) et avec des lettres séparées[2],[3],[4].

Bibliographie

modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notes et références

modifier
  1. De la sorte, la source noire assure sa crédibilité car l'auditeur peut recouper la majeure partie des informations reçues et donc être enclin à accepter aussi l'information « noire ».
  2. Les brillants frontistes héninois, Arun With A View
  3. « Les «faux tracts» qui déchirent Le Pen et Mélenchon devant la justice », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Le Pen assume son faux tract contre Mélenchon », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

modifier