Projet:Les Mille Pages/Wanda Kirkbride Farr
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Wanda K. Farr ( - ) est une botaniste américaine connue pour sdécouvree du mécanisme par lequel la cellulose se forme dans les parois des cellules végétales.
Enfance
modifierWanda Farr (née Kirkbride) est née près de New Matamoras, Ohio, le 9 janvier 1895, de parents Frederick Alonzo Kirkbride et Clara M Nikolaus[1]. Lorsqu'elle avait quatre ans, son père décède et elle et sa mère sont allées vivre avec les grands-parents de Wanda à New Matamoras. Son arrière-grand-père, le Dr Samuel Richardson, était un médecin qui vivait dans la même ville. Il a contribué à cultiver son intérêt pour les sciences, en particulier pour les plantes et les choses qui poussent[2].
Éducation et recherche
modifierWanda K. Farr obtient une licence en biologie à l'université de l'Ohio à Athens en 1915 et une maîtrise en botanique à l'université Columbia en 1918[3],[4]. Après avoir obtenu son diplôme à Columbia, elle enseigne à l'université d'État du Kansas et à l'Université A&M du Texas[3].
Vers 1928, après avoir épousé le botaniste Clifford Farr, Wanda Farr a reporté l'inscription à un programme de doctorat afin de déménager avec son mari à l'université de Washington à St. Louis, Missouri. Là, elle commence à travailler comme chercheuse sous la direction du Dr Montrose Burrows à la Barnard Skin and Cancer Clinic, et son mari commence à travailler comme professeure adjoint en botanique à la même université. Farr pratiquait la microscopie sur des cultures de cellules animales et végétales vivantes.
En février 1928, Clifford Farr meurt et l'université demande à Farr d'enseigner ses cours. Elle commence des recherches liées aux travaux de son défunt mari, qui étudiait la croissance des poils de racines chez les plantes[3],[5].
Quelques années plus tard, Wanda Farr est embauchée par le ministère américain de l'Agriculture en tant que technologue du coton, grâce à ses précédentes recherches sur le chevelu racinaire. Elle déménage au laboratoire du Boyce Thompson Institute à Yonkers, New York. Après une dizaine d'années de recherche, elle est nommée directrice du laboratoire de cellulose de la Fondation chimique du même institut, jusqu'à ce qu'elle soit appelée dans les laboratoires de l'American Cyanimide Company pour effectuer des recherches liées à la Seconde Guerre mondiale.
En 1956, elle a créé sa propre société de recherche, Farr Cyochemical Laboratories. La Royal Microscopical Society l'a élue membre. Elle était également membre de la Botanical Society of America et du Torrey Botanical Club[3].
Découverte scientifique notable
modifierWanda Margarite Kirkbride (1895-1983)
Farr a répondu à une question qui laissait les chercheurs perplexes depuis une centaine d'années. On savait que la cellulose, un composant primaire des parois cellulaires, était construite à partir de granules de cellulose. Auparavant, les microscopistes avaient l'impression que ces granules émergeaient entièrement formés dans le protoplasme de la cellule. En revanche, la formation de l'amidon, qui est composé des mêmes éléments carbone, hydrogène et oxygène, pouvait être vue comme se produisant par étapes, dans des structures appelées plasmides à l'intérieur du protoplasme de la cellule.
Farr découvre que les plastides fabriquant la cellulose existent bel et bien dans le protoplasme de la cellule, mais que ces plastides étaient invisibles car ils ont un indice de réfraction de la lumière similaire à celui du protoplasme dans lequel ils se trouvent. Elle a rendu les plastides visibles dans les cellules de coton en montant les cellules dans un nouveau bain dérivé des jus du cotonnier plutôt que dans de l'eau, qui avait été utilisée auparavant.
Notes et références
modifier- (en) « Wanda K Kirkbride », Ancestry.com (consulté le )
- (en) Biographical Dictionary of Women in Science, New York, Routledge, , 880 (lire en ligne)
- (en) American Women of Science Since 1900: Essays A-H. Vol.1, ABC-CLIO, (ISBN 9781598841589, lire en ligne)
- (en) Columbia University, Catalogue, (lire en ligne)
- (en) Pnina G. Abir-Am et Dorinda Outram, Uneasy Careers and Intimate Lives: Women in Science, 1789-1979, Rutgers University Press, (ISBN 9780813512563, lire en ligne)
Voir aussi
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