Projet:Les Mille Pages/Jenette H. Bolles

Les Mille Pages/Jenette H. Bolles
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Jenette H. Bolles (Date invalide (1862 ou 1863)-1930), également connue sous le nom de Nettie Bolles, était une médecin américaine. Elle fut la première femme à étudier et à faire carrière en tant qu'ostéopathe et la première ostéopathe dans l'État du Colorado. Elle a occupé un certain nombre de postes dans le domaine médical et est une suffragette.

Jenette H. Bolles, représentante des femmes du Colorado, 1914.

Enfance et formation

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Jenette Hubbard est née le 12 septembre 1862[1] ou 1863 à Douglas County, Kansas. Ses parents étaient Martha Jenette (Merrill) Hubbard et David Hubbard[2]. Elle fréquente l'école publique d'Olathe, au Kansas, avant d'étudier et d'obtenir un diplôme de B.S. à l'université du Kansas en 1885.[1]

Jenette Bolles s'intéresse à l'ostéopathie en raison du traitement que sa famille reçoit du Dr Andrew Still. Son père avait été gravement blessé par balle et laissé pour mort lors d'escarmouches à la frontière dans les années 1850. Still a retiré la balle et rétabli la santé de son père. Plus tard, elle a également été satisfaite du traitement que sa mère reçoit après avoir été paralysée suite à une chute. Elle décide alors de poursuivre ses études en étudiant l'ostéopathie[3]. Elle est diplômée de l'American School of Osteopathy de Kirksville, Missouri, en 1894[1],[3]. En 1908, elle obtient une maîtrise de l'université de Denver. Elle était membre de la sororité Pi Beta Phi[1].

Carrière

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Il existe une profession... qui est particulièrement adaptée aux femmes, qui est fascinante, satisfaisante et directement bénéfique pour l'humanité... c'est l'ostéopathie.

-Jenette "Nettie" Jenette Bolles, DO[4]

Une fois diplômée de l'école d'ostéopathie, elle est acceptée comme membre de la faculté et devient professeure d'anatomie[5]. Elle a établi une carrière d'ostéopathe et est la première femme à poursuivre sa carrière. Il y avait d'autres femmes dans sa classe de diplômés, mais elle est la seule femme à poursuivre une carrière de longue durée. Elle pratiquait l'ostéopathie, écrivait à son sujet et l'enseignait. Elle est également la première femme enseignantedans le domaine de l'ostéopathie[3]. Elle s'est spécialisée dans les maladies du système urinaire, de la vessie et des reins[6]. Elle est la première rédactrice et éditrice du Journal of Osteopathy[3].

En 1896, elle s'installe à Denver, devenant ainsi la première ostéopathe de l'État. Jenette Bolles fonde le Western Institute for Osteopathy en 1897[3] L'école, membre fondatrice de l'Associated Colleges of Osteopathy, proposait un cours de quatre trimestres de cinq mois. Elle en était la présidente et son mari le doyen[7]. Il est nommé Bolles Institute of Osteopathy après que son mari ait reçu son diplôme en 1898, puis en 1900 il est nommé College of Osteopathy. L'école est transférée en 1904 à l'American School of Osteopathy dans le Missouri[3],[7]. Elle a occupé des postes au niveau de l'État et au niveau national dans le domaine médical. En 1910, elle s'est adressée à l'Association nationale à San Francisco[1]. Bolles a siégé au Colorado Board of Medical Examiners, la première ostéopathe à le faire[3]. Le gouverneur John F. Shafroth lui a proposé de siéger au State Medical Board, mais elle a refusé car ils ne reconnaissaient pas l'ostéopathie.[1]

Elle était membre des associations ostéopathiques nationales, étatiques et locales[1]. Elle est la présidente fondatrice des American Colleges of Osteopathy en 1898. L'année précédente, elle est vice-présidente de l'American Association for the Advancement of Osteopathy, aujourd'hui connue sous le nom d'American Osteopathic Association (AOA). Elle devient la première femme à être nommée à la présidence de l'AOA en 1917. Elle reçoit le certificat de service distingué de l'AOA pour son "rôle de pionnière dans l'ostéopathie en tant que profession pour les femmes" en 1925. Bolles participe à la fondation de l'Osteopathic Women's National Association et en est la présidente à trois reprises[3].

Vie personnelle

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Elle épouse Newton A. Jenette Bolles en 1887,[1],[2] qui était également diplômé de l'école d'ostéopathie et obtient son diplôme en 1898[3]. Ils ont eu deux filles, Helen Louise, née en 1898 et Ester, née en 1900.[1],[2]

Jenette Bolles était un membre actif du Mother's Congress, maintenant appelé Parent Teachers Association, et siégeait au comité d'hygiène de l'enfant. Elle est la représentante du Colorado au dernier Congrès international de la protection de l'enfance à Washington, D.C. Elle était suffragette, congrégationaliste et républicaine[1].

Elle décède le 23 février 1930. Sa fille Ester, son gendre C. Robert Starks, et son petit-fils C. Robert Starks Jr. sont tous devenus ostéopathes[3].

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i et j (en) John W. Leonard, Woman's Who's who of America: A Biographical Dictionary of Contemporary Women of the United States and Canada, 1914-1915, American commonwealth Company, (lire en ligne), 112
  2. a b et c (en) George Derby et James Terry White, The National Cyclopædia of American Biography: Being the History of the United States as Illustrated in the Lives of the Founders, Builders, and Defenders of the Republic, and of the Men and Women who are Doing the Work and Moulding the Thought of the Present Time, J. T. White, (lire en ligne)
  3. a b c d e f g h i et j (en) Thomas A. Quinn, The Feminine Touch: Women in Osteopathic Medicine, Truman State University Press, , 33–35 p. (ISBN 978-1-935503-13-2, lire en ligne)
  4. (en) Thomas A. Quinn, The Feminine Touch: Women in Osteopathic Medicine, Truman State University Press, (ISBN 978-1-935503-13-2, lire en ligne), p. 42
  5. (en) Eileen L. DiGiovanna, Stanley Schiowitz et Dennis J. Dowling, An Osteopathic Approach to Diagnosis and Treatment, Lippincott Williams & Wilkins, (ISBN 978-0-7817-4293-1, lire en ligne), p. 7
  6. (en) The Osteopathic Physician, Osteopathic Publishing Company, , 22–23 p. (lire en ligne), « Activities of the Academy of Osteopathic Clinical Research »
  7. a et b (en) Emmons Rutledge Booth, History of Osteopathy, JOLANDOS eK, (ISBN 978-3-936679-04-5, lire en ligne), p. 79

Voir aussi

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Liens externes

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