Project Independence
Project Independence (en français : projet indépendance) est une initiative annoncée par le président américain Richard Nixon le en réaction à l'embargo pétrolier imposé par les membres arabes de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, qui a provoqué le premier choc pétrolier. S'inspirant du projet Manhattan, le projet visait à assurer l'indépendance énergétique des États-Unis d'ici 1980[1] par le développement d'un éventail de mesures d'économie d'énergie et le développement de sources d'énergies alternatives[2]. Dans son discours, le président Nixon a soutenu que la science, la technologie et l'industrie américaines pouvaient libérer le pays de la dépendance à l'égard du pétrole importé[3].
Plusieurs initiatives importantes ont été mises en place dans le cadre de Project Independance, dont la limitation des limites de vitesses sur les autoroutes à 55 mi/h (90 km/h), la conversion des centrales thermiques au fioul vers le charbon, la mise en service de l'oléoduc trans-Alaska et le financement d'infrastructures de transport en commun par la réallocation de certains budgets fédéraux alloués à la construction d'autoroutes[2].
Mais, durant la période 1980-2010, les États-Unis ont dû importer pour un minimum, en 1983, de 1 843 744 000 barils de produits pétroliers et un maximum, en 2005, de 5 003 082 000 barils[4].
Notes et références
modifier- (en) James Laxer, Canada's energy crisis, Toronto, James Lorimer & Company, , 173 p. (ISBN 0-88862-087-X, lire en ligne), p. 41
- (en) Charles E. Brown, World energy resources : international geohydroscience and energy research institute, New York, Springer, , 810 p. (ISBN 3-540-42634-5, lire en ligne), p. 227
- (en) U.S. Department of Energy, « Energy Timeline: from 1971 to 1980 » (consulté le )
- (en) Energy Information Administration, « U.S. Imports of Crude Oil and Petroleum Products (Thousand Barrels) » (consulté le )