Prix Père-Jacques-Hamel
prix journalistique pour la paix et le dialogue interreligieux
Le prix Père-Jacques-Hamel récompense annuellement depuis un travail de journalisme sur des efforts de paix et de dialogue interreligieux. Il est institué en 2017, à la suite de l'assassinat du père Jacques Hamel le .
Prix Père-Jacques-Hamel | |
Prix remis | 1 500 euros |
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Description | Pour le journalisme mettant en relief des efforts pour la paix et le dialogue interreligieux |
Organisateur | Fédération des médias catholiques |
Pays | France |
Date de création | 2017, premier lauréat en 2018 |
Dernier récipiendaire | Sarah-Christine Bourihane, 2024 |
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Institution
modifierLe « prix Père Jacques Hamel » est créé en 2017 par la Fédération des médias catholiques. Il commémore le nom du père Jacques Hamel, tué alors qu'il célébrait la messe dans l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen, en France[1].
Ce prix récompense une œuvre journalistique mettant en valeur des initiatives de paix et de dialogue interreligieux[1]. L'œuvre récompensée peut avoir été publiée dans la presse écrite, être radiodiffusée ou télévisée, ou publiée sur un autre support multimédia[1].
Lauréats
modifier- 2018 : Samuel Lieven, pour l'article « Thomas et Benoît, les convertis du 13 novembre », paru dans La Croix du 13 novembre 2017 ; mention spéciale pour « Croire dans le 9.3 », reportage photographique de Michael Bunel avec textes de Romane Ganneval, pour le diocèse de Saint-Denis[2].
- 2019 : Christelle Ploquin, pour sa vidéo diffusée en juin 2018 de la pièce de théâtre Le cinquième évangile, d'Adrien Candiard[1],[3].
- 2020 : Pierre Jovanovic, pour son article sur Kayla Mueller : « Kayla Jean Mueller, martyre du bien », publié dans La Vie, [4].
- 2021 : Antoine-Marie Izoard, pour le reportage « Le calvaire des déplacés » sur les réfugiés au Burkina Faso fuyant le terrorisme[5].
- 2022 : Mikael Corre, pour sa rencontre avec la sœur du professeur Samuel Paty tué en 2020, Gaëlle[6].
- 2023 : Christophe Chaland, pour son reportage sur la captivité au Niger du père Pier-Luigi Maccalli[7].
- 2024 : Prix international Père Jacques Hamel à Sarah-Christine Bourihane, pour son article sur une religieuse ayant « traversé l'enfer d'un kidnapping en ayant comme seul soutien sa foi » ; prix italien Père Jacques Hamel à Romina Gobbo pour son interview d'un gynécologue congolais ayant accompagné beaucoup de femmes violées[8].
Notes et références
modifier- Clémence Houdaille, « Le prix Père-Jacques-Hamel 2019 décerné à Christelle Ploquin, journaliste du CFRT », sur la-croix.com, La Croix, (consulté le ).
- « Les lauréats du Prix Père Jacques Hamel 2018 », sur medias-catholiques.fr (consulté le ).
- Pascal Simon, « Dialogue interreligieux. Un prix pour la Bretonne Christelle Ploquin », sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le ).
- « Le journaliste Pierre Jovanovic lauréat du Prix Jacques Hamel 2020 », sur vaticannews.va, Vatican News, (consulté le ).
- « Le Prix « Jacques Hamel » 2021 attribué à Antoine-Marie Izoard », sur famillechretienne.fr, (consulté le ).
- « Le Prix Jacques Hamel attribué à Mikael Corre et récompense Etienne Loraillère et KTO — KTOTV », sur KTO TV, (consulté le ).
- Simon Avon, « Le prix Père-Jacques-Hamel 2023 remis à Christophe Chaland, journaliste au « Pèlerin » », sur la-croix.com, La Croix, (consulté le ).
- « Remise du Prix Père Jacques Hamel 2024 à Sarah-Christine Bourihane et Romina Gobbo », sur ktotv.com, (consulté le ).