Prise du Peñon de Velez (1554)
La prise du Peñon de Velez par la régence d'Alger a lieu en 1554[1] mais les Espagnols reprendront le Peñon de Velez 10 ans plus tard, en 1564, pour le garder jusqu'à aujourd'hui.
Date | 1554 |
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Lieu | Peñón de Vélez de la Gomera |
Issue | Prise du Peñon par la régence d'Alger |
Régence d'Alger | Empire espagnol |
Salah Raïs |
Guerres hispano-algériennes
Historique
modifierL'attaque est menée par Salah Raïs, beylerbey d'Alger, qui au retour d'une expédition sur Fez pour appuyer un prétendant Wattasside, Bou Hassoun, rejoint sa flotte dans les environs du Peñon de Velez[2]. Il décide de lancer l'assaut sur cette position avec l'appui de ces navires venus d'Alger. Initialement, cette flotte était prévue pour couvrir son expédition et permettre un éventuel retrait[2]. Il y implante une garnison algéroise[3] avant de retourner sur Alger.
La prise du Peñon de Velez, permet à un corsaire, un certain Yahia Raïs, de dévaster les côtes d'Andalousie. Cette position permet également de harceler le préside d'Oran et de Mers el-Kébir aux mains des Espagnols et de reprendre l'année suivante Béjaïa (1555)[4]. Ce succès est éphémère car le Peñon de Velez sera repris 10 ans plus tard par les Espagnols[5],[6].
Notes et références
modifier- (es) Conflictos y represiones en el Antiguo Régimen, Valence, Universitat de València, , 222 p. (ISBN 978-84-370-4270-1, lire en ligne), p. 1554
- Mouloud Gaïd, L'Algérie sous les Turcs, Maison tunisienne de l'édition, (lire en ligne), p. 71
- « Tempête sur Alger l’expédition de Charles Quint en 1541 - Histoi », sur www.bouchene.com (consulté le ), Chronologie générale(XVIe siècle) pp.621
- (en) Robert Rézette, The Spanish Enclaves in Morocco, Nouvelles Editions Latines, (lire en ligne), p. 36
- (es) Antonio Eiras Roel, El Reino de Galicia en la monarquía de Felipe II, Xunta de Galicia, (lire en ligne), p. 22
- Guy Turbet-Delof, Afrique barbaresque dans la littérature française aux XVIe et XVIIe siècles (l'), Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-03524-8, lire en ligne), p. 34